Catégorie : De mes yeux lu

L’Actualite

Un des rares magazine que je lis assidûment. Presque le seul, en fait! J’ai toujours un grand plaisir quand je le reçois (car je m’y suis finalement abonnée, oui monsieur, oui madame, elle a fini par comprendre, la fille!!!). Parce que presque tous les articles m’intéressent, ils sont presque tous écrits par des gens dont j’aime la plume et le verbe. Les sujets sont généralement chauds mais on a aussi droit à plusieurs articles de fond, généralement assez accessibles. Et j’adore les petits flashs. Que ce soit d’actualité médicale, environnementale, technologique, politique. Les citations, les faits divers aussi. Et le petit volet culturel. J’ai toujours un TI-PEU l’impression d’être un ti-peu plus à l’affût, au courant de ce qui se passe autour de moi. Et de par le vaste monde. J’ai dit: un TI-PEU! Bon! C’est quand même le sentiment (que j’aime!) et que me procure cette lecture, que voulez-vous!?! Bizarrement, un des bémols serait la fréquence du magazine: bi-mensuel, qui arrive parfois pas assez vite, mais aussi et à d’autres moments TROP vite… Signe navrant que je n’ai pas eu ou pas pris le temps de m’épencher sur le précédent! Mais c’est tellement superficiel, comme bémol. Je devrais presque me sentir gênée! Presque!

Daniel Pennac

Aaaaaaah! Lui! quelle drôle d’histoire! Quelle drôle de rencontre! J’avais reçu en cadeau d’une très bonne amie le 2e tome de la série Malaussène: La Fée carabine. Je le prenais à l’occasion, le feuilletait, demeurait indifférente et le re-rangeait à sa place dans ma bibliothèque. Quelques semaines ou mois plus tard: même scénario. Et etc. Jusqu’à ce qu’un ami m’en fasse l’éloge en long et en large et me propose de me prêter le premier de toute la série: Au bonheur des ogres. Une révélation, ce fut pour moi. Une vraie. À partir de ce moment (béni!), je me suis tapé la série au complet le temps de le dire (ou de les lire). Et j’ai embarqué complètement dans toute cette histoire absurde, tellement drôle, délirante, débridée mais prenante comme c’est rarement le cas. Et tous les personnages font tout à coup partie de notre vie. Comment imaginer une série de livres basée sur une famille aussi dysfonctionnelle que ridicule, construite autour d’un bouc émissaire (de profession), le tout au centre d’intrigues policières de haut niveau! On discute, on se demande, on réfléchit, on s’indigne, on se surprend, on passe au suivant! On rit, on rit, on rit.
Et si on utilise le transport en commun ou qu’on va lire dehors le midi parce que c’est l’été… eh bien! on passe pour une folle comme ce fut certainement mon cas (et parce qu’on rit haut, fort et toute seule!) mais on s’en fout, parce que c’est formidable. Comme j’étais déjà allé à Paris, c’était d’autant plus intéressant de me plonger dans ces histoires et ces quartiers que j’avais connus. Mais ce sont surtout l’humour renversant et les intrigues vraiment bien ficelées et à tout coup désarmantes qui m’ont charmée. Et comme toute bonne chose a malheureusement et généralement une fin… j’ai vécu par la suite un deuil terrible. Une peine d’amour, une vraie. Une séparation douloureuse. Que voulez-vous, je suis une intense. Et puis bon! Tout auteur a le droit de passer à autre chose, non?, me suis-je dis! Je suis restée fan, mais cette série demeure jusqu’à maintenant ma partie préférée de l’œuvre de Pennac. Je vous souhaite de le vivre aussi!
Collection publiée aux Éditions Gallimard