Catégorie : Grand moment de…

Sho Dan

Hier, c’était presque jour de fête. Pas OFFICIELLEMENT (puisque j’avais du boulot et que c’était lundi), mais amicalement et gastronomiquement, disons. J’ai pris quelques heures de pause en mi-journée, qui furent des plus agréables et me firent le plus grand bien.
Ma championne préférée étant de passage en ville, nous nous sommes données rendez-vous au sushi. Chez Shô Dan, au centre-ville. Comme je ne travaille plus dans le coin, il y avait longtemps que j’y étais allée. Et à chaque fois j’ai la même réaction: ciel que c’est bon! J’ai quelques autres restos dans le genre que j’affectionne particulièrement, mais celui-ci a donc ses spécialités qui le rendent unique pour moi. Et qui sont tout à fait délicieuses et emballantes, je dirais!
On s’est payé la traite, comme on dit! À commencer par la pizza (trop bonne! croûte tempura avec saumon, sauce épicée et oeufs de poisson), puis le twister (genre de rouleau de poisson légèrement frit, tiède, également servi avec sauce), le carré de thon (dont j’oublie le nom exact – désolée!), le Roméo et Juliette (avec ananas et bleuets) et mon traditionnel/préféré: le Kamikaze. Avec thon à queue jaune et saumon en sashimi. Sans oublier ma petite omelette-pointue-qui-goutte-un-peu-le-vin! (visiblement, il ne s’agit pas là du nom scientifique). On s’est fait plaisir à pleines bouchées et à pleines dents (mais à plein portefeuille aussi, par contre… une fois de temps en temps n’est pas coutume, comme on dit!).
Et ça, pour moi, ça fait partie des GRANDS petits bonheurs de la vie. Une bonne bouffe bien savoureuse, en échangeant sur tout et sur rien avec une copine. Moment de grâce pendant lequel le temps (et la routine/les problèmes) semblent se suspendre, s’arrêter. Aaaaaaaaaaaah! Merci la vie, qui fait souvent si bien les choses!
2020, rue Metcalfe, entre Sherbrooke et Maisonneuve.

Quat’Sous – La cloche de verre

Définitivement un TRÈS grand moment de théâtre! Un gros merci d’abord à ma copine Dr. Sophie qui m’a proposé de l’y accompagner, m’a «briefée» sur la principale protagoniste (Sylvia Plath) et m’a même gentiment prêté le bouquin (qui fera l’objet d’un autre billet). Le théâtre de Quat’Sous semble avoir été conçu pour cette pièce, son décor, sa mise en scène et sa grande intimité. Céline Bonnier, seule sur scène avant même le début de la pièce et ce, jusqu’à la toute fin de celle-ci est tout simplement transcendante. À mon très humble avis un des plus beaux rôles dans lequel j’ai pu la voir. Elle passe et nous fait passer par toutes les émotions et les sentiments, à l’image de l’écrivaine tourmentée et avant-gardiste qu’elle incarne. Elle est drôle, triste, ironique, tout à tour si forte et si vulnérable, tellement touchante, et complètement crédible.
Le sujet est très difficile (vie agitée d’une toute jeune femme dans les années 50, la dépression, la folie et tout ce que cela engendre) et la pièce l’est aussi. Mais j’ai été hypnotisée du début à la fin. La mise en scène est vraiment géniale, l’utilisation de l’espace (même si restreint) est tellement bien faite, le décor est minimaliste et efficace. Jamais je n’ai débarqué ou je me suis désintéressée. J’étais captive. Et j’ai même versé quelques larmes plutôt douloureuses. Au théâtre, faut le faire! On reste un peu figé, déstabilisé par la suite et on y repense (et idéalement on en reparle) longuement… Un énorme MERCI et BRAVO à toute l’équipe de production et à la merveilleuse comédienne. Le genre de découverte qu’on fait parfois et qui nous amène complètement ailleurs…
Théâtre de Quat’Sous, 100 ave des Pins est.