Catégorie : Un plaisir

Rose de plaisir

Depuis plusieurs années déjà, avec le retour du printemps et du beau temps, un autre grand plaisir (tout aussi attendu en ce qui me concerne) arrive en parallèle: celui du vin rosé.
Moi, c’est depuis que je suis allée en Provence que j’apprécie vraiment ces vins. Pour les y avoir vraiment découverts, mais aussi pour en avoir goûté de très bons.
Je préfère donc les français, mais j’aime aussi un ou deux espagnols, et même italien.
Le vin rosé, d’abord, on le boit bien frais. Et même froid, en ce qui me concerne. C’est donc tellement rafraîchissant. Et c’est léger, grisant. Très grisant! Ça appelle à la légèreté, à l’appréciation totale des plaisirs -de toutes sortes- qui l’accompagnent bien souvent. C’est convivial, festif et délicieux.
Pas plus compliqué que ça. Mais tellement agréable!
Moi j’adore le siroter en apéro, en plein après-midi de soleil (et de congé – encore mieux!), pour accompagner poisson, poulet et autres sur le bbq, etc.
Et comme ces petits vins aux jolies teintes de couchers de soleil sont très abordables, aucune raison de ne pas en profiter pendant toute la saison!
Note à moi-même: étant donné que mon billet est dans la catégorie «fréquenté» (à nouveau, confrontée à mes propres limites, je suis!), je vais donc terminer en mentionnant que l’on peut les trouver dans une SAQ près de chez soi, presqu’à l’année maintenant, mais surtout à partir de la mi-mai.

Spiderman et la Yo

Encore tout récemment, soit à l’occasion de la fête de Pâques (mieux connue chez nous en tant que «fête officielle du chocolat»), nous avons tous été conviés (entendre ma famille et moi-même) à un copieux et succulent brunch chez ma super soeur, Christine.
Qu’est-ce que c’était bon, et tellement agréable. Nous nous sommes régalés autant qu’amusés, en gang. Et même si la météo n’y était pas, nous, on s’en fou, il faisait beau quand même!
Ayant trop abusé (de tout, sauf de nous-mêmes, bien sûr, on est en famille, quand même…), nous nous sommes ensuite dirigés vers le petit parc à proximité de la belle maison de Cri, histoire de faire un pied de nez au froid et de nous activer un peu pour digérer toutes les bonnes choses à peine engouffrées.
Nous avons joué au football, les enfants ont couru, se sont balancés, ont joué dans les modules et le sable.
Ma nièce adorée, notre formidable Justine Nationale, était spécialement en forme ce jour-là (mais en y repensant, je me demande s’il ne s’agit pas là d’un pléonasme, finalement!?!). Peu importe! Elle nous avait tous concocté et offert, « on the spot », de magnifiques bricolages-à-grand-déploiement (fallait être là). Puis, une fois au parc, elle s’est occupé de la portion «animation», bien spontanément et de son initiative toute personnelle… Nous pouvons par ailleurs tous témoigner qu’à ce chapitre, la pomme n’est définitivement pas tombée très loin de l’arbre (tout comme pour les projets et les bricolages, du reste)!
Mais revenons-en au parc, et à Justine l’animatrice. Elle s’est mise à nous raconter toutes sortes de choses, d’histoires, des blagues, pour nous faire rire et nous distraire, en commentant ses gestes, allées et venues. Elle est trop drôle! Avec un réel talent (et intérêt) pour l’improvisation.
À un moment, frappée d’une inspiration aussi heureuse que soudaine, elle se met à nous faire une «danse de Yo», nous explique-t-elle. Et à se déhancher, en se pliant les genoux, jambes écartées, et se roulant le bassin dans tous les sens (comme peu de petites filles de 5 ans peuvent le faire, j’en ai bien peur… visiblement beaucoup «d’avenir» à ce chapitre, la belle coquine!).
Elle se déhanche donc, en bougeant ses mains et ses bras, un devant et un derrière elle, très cool, très «yo», quoi! Et elle continue, encouragée par nos rires et nos applaudissements enthousiastes, en nous expliquant sa science qu’elle maîtrise apparemment déjà!
Tout à coup, on entend la petite voix douce de son beau cousin Charles, juché derrière elle dans le module: «Hey! Justine! Moi j’suis Spiderman», déclare-t-il non sans une certaine prestance. Justine lui répond alors, «tout de go» et se tournant à peine la tête vers son épaule gauche, afin qu’il entende bien sa réponse mais sans que nous en perdions la moindre bribe, en parallèle: «Cool! Viens-t’en, Spiderman, on va s’prendre un soda»!
Qu’est-ce qu’on a ri! «On va s’prendre un soda»!?! MY GOD! Aucune idée où elle a pu dénicher ça, du reste! Chère Juju! Une petite phrase conviviale digne de notre (feu) grand-maman Jeanette, d’ailleurs. Le genre de choses qu’elle nous aurait dite, textuellement, il me semble.
Petite précision (au cas où certains-es se posent la question): En l’interrogeant sur le fameux soda, Justine nous a expliqué qu’il s’agissait tout simplement d’une «boisson à partager», d’un genre de «bière», finalement…
Avec leur agilité et leur capacité de déhanchement respectives, sans oublier leur imagination débordante, s’il faut en plus que Spiderman et la danseuse Yo se mettent à boire un soda… on est pas sortis du bois, je peux vous l’assurer!

Vasco Da Gama

J’y suis allée récemment, pour la première fois, juste le temps de m’envoyer un bon ptit gueleton -plutôt chic- derrière la cravate. Un savant mélange entre l’épicerie fine, le bistro français, la cafétéria et le salon de thé. Avec service de traiteur, aussi, car on peut ramasser son butin et aller le manger au bureau (faute de pouvoir avoir le beurre ET l’argent du beurre!).
J’ai dégusté un délicieux sandwich style panini au confit de canard avec figues et mangues, accompagné d’une petite salade d’épinards, parmesan et tomates. Original et très savoureux. Présenté dans de la belle vaisselle épurée, aux formes carrées, immaculée. On a même arrosé le tout d’un bon café au lait (comme si nous avions encore faim!) et d’une SUC-CU-LEN-TE petite pâtisserie du genre flan-caramélisé.
Même les bouteilles d’eau sont belles et chics. Bizarrement et de façon assez contradictoire, donc, ils appellent ça «de l’eau plate». Quel qualificatif réducteur et inapproprié, non? C’est pas plate, de l’eau. C’est limpide, rafraîchissant, désaltérant. La prochaine fois, j’exigerai de l’eau pas plate! (mais pas gazéifiée non plus).
Un bel endroit. Avec jolies banquettes et petits «poufs», mais pas beaucoup de place à se partager à plusieurs. Apparemment toujours bondé de monde, un peu exigu comme local, clientèle d’affaires.
Seul bémol: le prix – 20$ pour une mini-salade, sandwich et petite pâtisserie… c’est bon, mais c’est pas donné!
Mais pour prendre une pause bien méritée, en agréable compagnie qui plus est, pendant une intense période au boulot, ça vaut peut-être le prix? Je pense que oui…!
1472, rue Peel, entre Ste-Catherine et Maisonneuve, (514) 286-2688.

La 4e

Quoi de plus agréable que de trouver, par un heureux hasard, un billet de 20$ dans une poche de manteau en y plongeant machinalement la main, quelques mois plus tard?
La réponse: constater, subitement et avec émerveillement, lors d’une visite au vidéo du coin, que la 4e saison de 6 FEET UNDER est déjà disponible!
Et encore plus, de réaliser qu’on le savait, en fait, mais que pour une raison aussi obscure qu’improbable, on l’avait oublié! (volontairement ou non, ça, l’histoire ne le dit pas…).
Définitivement le genre de trouble de mémoire que l’on se pardonne très facilement. Que l’on relègue même au rang des «choses positives», si ça se trouve…
Et ça se trouve!

Les Internationaux de tennis

Un autre billet billet qui aurait pu s’inscrire dans l’inexistante catégorie «de mes yeux non fréquenté» – mais c’est seulement vrai cette année, heureusement! Et malgré de très généreuses invitations reçues pour l’édition 2005 des Internationaux (masculins) au parc Jarry la semaine dernière. Je sais, je sais, ce n’est plus le Parc Jarry, mais moi ça me «gosse» appeler ce parc-ou tout autre endroit public du genre- le parc machin (du nom de tel commanditaire) et ça me «gosse» encore plus quand, une fois que l’on a finalement retenu le dit nom, il change à nouveau pour des raisons politiques et économiques. Bon! c’est dit!
Donc je n’y suis pas allée cette année, à mon grand regret. Mais j’avais une très bonne raison, tout aussi plaisante, du reste, sinon plus: j’étais en vacances à la mer… alors! Que voulez-vous, me suis-je dit!?! C’est la vie! Et il y a des choses bien pires, comme dirait Julie L!
Même si je n’ai vu aucun match, donc, cette année et que je ne peux ainsi nullement parler en connaissance de cause, je puis tout de même avouer ma deuxième déception qui est étroitement liée à la première: Agassi n’a pas gagné! Qu’est-ce que je l’aime, moi! Je le trouve vraiment talentueux, bon joueur, plutôt constant, agréable à suivre. C’est pas plus scientifique que ça, je l’avoue! Et oui, bon, d’accord, il est charmant et mignon (c’est le seul mot à peu près équivalent que j’ai trouvé pour traduire le qualificatif anglais par excellence «cute», mais sans le côté enfantin bien sûr. Mignon mais Homme!).
Le tennis, je trouve ça magnifique à regarder. C’est vrai! C’est un beau sport, un des seuls encore qui soit encore digne de ce nom, exempt de violence et, je l’espère -mais n’oubliez pas que je suis un peu exaltée et assurément un brin idéaliste et romantique- exempt d’utilisation (incontournable) de substances illicites. En tous cas… disons au moins une certitude au niveau de la violence – ça me suffit!
De se trouver assis dans un stade, tout le monde disposé face à face autour de celui-ci, à regarder aussi silencieusement que possible, deux ou quatre joueurs se renvoyer la balle avec (selon) force, grâce, détermination, obstination ou alors colère, maladresse et abandon. C’est beau, c’est impressionnant et c’est aussi enlevant qu’agréable. Et le niveau de ceci est proportionnel au talent des joueurs et à la qualité de l’échange qui se développe -ou non- entre eux. Tout en étant dehors, en plein air, ce qui s’ajoute au plaisir de la chose quand nous assistons, en bonus, à un coucher de soleil ou un bel après-midi ensoleillé mais pas trop chaud.
Et un petit témoignage post-vacances, un!