Catégorie : Un plaisir

Ovarium

Cette fois-ci je triche un peu… mais à peine! Parce que j’écris presque «en direct» sur le sujet, sans donc avoir pris le temps de décanter ou plutôt de me remettre de mes émotions et de tout ce bien-être. Ah et puis tant pis, vue la nature du sujet, c’est peut-être mieux ainsi, non!?!
L’Ovarium, j’ai découvert il y a maintenant très très longtemps, aux débuts sur Avenue du Parc. Maintenant, c’est encore plus agréable et plus beau, dans l’ancienne banque rue Beaubien coin St-Denis. À ce moment, j’y allais donc pour les bains flottants… une grande (et formidable) découverte dans ma vie.
Depuis, j’y retourne donc encore pour les bains, de temps en temps, parce que c’est tellement agréable et très spécial. Moi, je suis une personne d’eau, alors j’adore ce moyen de relaxer, de me laisser aller complètement, de voyager, presque! Au son de ma musique préférée, dans mon grand oeuf bleu (de l’intérieur), en flottant (de plus en plus profondément) sur et dans ce liquide plein de sel Epson qui a la texture fascinante de «Jello-qui-commence-à-peine-à-se-solidifier», si vous voyez ce que je veux dire…! Le sentiment de s’abandonner vraiment, quand l’eau m’arrive presqu’aux yeux et que je sais que je pars vers le sommeil, c’est fabuleux. Et le réveil, au son de la flûte, alors que mes cheveux essaient (en vain, car ils sont si lourds de sel!) de se dresser en signe de reconnaissance pour tout ce plaisir et ce bien-être, c’est chaque fois merveilleux.
Mais depuis quelques années et comme ce fut le cas ce soir, j’y vais aussi pour un bon massage. En fait, les meilleurs massages que j’ai reçus à date, par ma massothérapeute préférée (il va sans dire!?!). Elle s’appelle Hélène. Elle a une technique unique, à mon humble avis. Un mélange de shiatsu et de suédois (je crois!), où elle applique des points de pression puis nous masse en profondeur tout le corps, avec tout son corps (ou presque). Je m’explique: elle utilise beaucoup son corps dans ses mouvements et elle nous masse avec ses bras au complet. C’est tellement bon.
En même temps, je regrette presque déjà d’écrire là-dessus, parce que j’aimerais la garder pour moi, celle-là! Je sais, je suis égoïste et je m’assume! Il y a des plaisirs qu’on a envie d’exprimer, mais pas nécessairement de partager!!! Alors si jamais ce billet disparait… dites-vous simplement que vous avez rêvé!
Ovarium, 400 rue Beaubien est.

Petit palmares rafraîchissant

Bon! J’en ai parlé « par la bande » et à travers un autre billet, mais là, je me dois de le faire franchement et correctement!
Parce que la crème glacée c’est comme le chocolat… c’est délicieux, c’est un pur plaisir et à la vie, essentiel! (en tous cas à la mienne). La crème glacée est pour moi comme l’eau, pour les plantes. Mais n’allez pas conclure, de là, que je sois une plante ni que j’arrose les miennes à la crème glacée, car vous seriez définitivement dans le champ. Pas celui de patates ni même celui de la vision, mais peu importe, je m’égare, je dérape… de mon onctueux sujet!
J’aime LA crème glacée. Mais je n’aime pas TOUTES les crèmes glacées. Nuance!
J’aime beaucoup celle de Ben & Jerry’s (surtout celle du petit magasin/café sur Maisonneuve), mais aussi celle qu’on retrouve en épicerie.
J’aime bien la Häagen Dazs, un classique des plus honnête.
J’aime beaucoup celle du Bilboquet, qui est originale, traditionnelle, folklorique et succulente. Mais j’aime pas mal moins les looooooooooooongues files d’attente rue Bernard, pour y goûter! (qu’est-ce que je suis exigeante, à la fin! ou à la faim???).
J’aime beaucoup celle de chez Roberto, sur Bélanger, où je vais me « bourrer la fraise » avec ma copine Jani, par exemple. Celle de base, style gelati et aussi les petits montages plus élaborés.
Plus récemment, j’ai découvert celle du Havre des glaces, marché Jean-Talon, et j’avoue que non seulement je l’aime beaucoup mais présentement, c’est mon coup de coeur (et de langue). Mention spéciale pour le parfum pistache, et aussi pour l’espresso avec grains de café frais râpés!
Maintenant, voici la partie délicate de mon palmarès. Celle où, inévitablement, je ferai de la peine à quelqu’un… Mais petite précision, avant de me lancer, qui devrait faire toute la différence : tous les goûts sont dans la nature et surtout -dans les papilles- et les préférences sont propres à chacun/e!!! Je le crois profondément! Alors trève de préambule, voici mon aveu : le « chum de JL », puisque c’est son titre officiel sur mon carnet, m’a parlé d’un endroit à découvrir, Ali-Baba, à Cacouna, en Gaspésie. J’ai reçu la visite de ma copine qui y habite et qui était, comble de chance, arrêtée, chemin faisant vers Montréal, cueillir des échantillons du dit délice en question.
Nous avons donc pu goûter à ce réputé produit, pas plus tard qu’hier. Mais je dois avouer ma/notre déception (toute(s) personnelle(s), je le répète!). Nous avons goûté chocolat-nougat et pistaches. Dans les deux cas, un fort goût de saveurs artificielles (et idem pour la couleur de la pistache). Peut-être l’ont-ils changée? Peut-être étions-nous sous l’influence (négative) de la météo (tout aussi négative)? Peut-être sommes-nous indignes de l’apprécier??? Nous ne pouvons témoigner sur ces points, mais je ne peux donc et malheureusement pas l’ajouter à mon palmarès personnel. Mais je remercie ma «source» pour cette référence, parce qu’il est toujours agréable de connaître autre chose et de faire des découvertes.
Il y en aura vraisemblablement d’autres, de places formidables dont je pourrai témoigner (d’ailleurs, je me suis retenue de vous faire l’éloge, en long et en large, du gelati italien puisque j’ai eu l’honneur et le bonheur d’y goûter « sur place », à maintes reprises, lors de mon périple avec mon ami François), parce que la vie est ainsi faite: une place n’attend pas l’autre, comme dit l’expression. Ou est-ce une glace, n’attend pas l’autre!?! Je ne sais plus.
Mais ce que je sais, c’est que le retour de l’été (et même si je déguste à l’année longue cette exquise invention) m’est encore plus alléchant quand je pense à toutes ces parties de «lécheries rafraîchissantes» en perspective (seule ou à deux/trois/plus?)…
Allez, au plaisir!

Le Pistou déjeuner

Un samedi ou dimanche matin, qu’il fasse beau -ou pas-, où j’ai envie d’un copieux déjeuner, somme toute assez traditionnel -ou pas!- mais fait de bon ingrédients frais et savoureux (alors là, oui!), où je me sens sociable mais que j’aspire à la convivialité… ce sera mon endroit préféré!
C’est un bel endroit, décor chaleureux, assez spacieux pour accueillir un bon nombre de gourmands en même temps et pas trop pour en perdre son cachet. Malgré tout, si on arrive passé 11h00… on y fera la file. Mais ça va plutôt vite, normalement, malgré le fait qu’une fois assis, on a systématiquement l’envie de prendre son temps! C’est assez bruyant, par contre. Du genre beaucoup de convives et de conversations, sur fond de musique légèrement rythmée.
Ils font de déclicieux mélanges de jus de fruits frais. Les oeufs, les accompagnements, tout est délicieux. On a l’embarras du choix en terme de pain, tout est bien frais. Les cretons (qui ne sont vraiment pas un de mes items préférés, normalement) sont également maison et ma foi, fort bons! Le menu est varié, allant des traditionnels oeufs + choix de viande(s), en passant par les omelettes et sandwichs, salades, jusqu’au superbes crêpes (minces et fondantes) aux fruits et/ou chocolat (et etc.).
Le proprio est toujours là, c’est généralement lui qui accueille et il est vraiment sympathique. Tout comme les autres personnes qui y travaillent. La plupart ont l’air sérieux à prime abord, mais inévitablement ils font de l’humour (entendre pince-sans-rire) et c’est formidable! Surtout pour commencer la journée, non?
Finalement, comme on en ressort chaque fois le ventre plein, c’est toujours pratique car on a qu’à faire quelque pas pour ensuite flâner rue Mont-Royal. Et quand il fait beau, c’est tellement agréable…
4489 de la Roche. C’est le petit cousin de l’autre (Le Pistou) sur Mont-Royal.

Le Ptit Plateau

Ce resto fit mon plus grand plaisir quand je travaillais rue St-Denis, pendant des années. C’était à l’époque un petit resto de quartier, super sympathique, qui servait de la chaleureuse et délicieuse cuisine maison. Réconfortante et simple.
C’est maintenant une très bonne table, cuisine française. Exit la bouffe maison (au sens de simplicité volontaire!), vive la gastronomie, avec un grand G! J’y suis allée vendredi soir dernier pour une tite soirée de filles comme on les aime! Avec ma soeur et copine Christine et notre amie commune, Valérie. C’était vraiment très bon, et tellement agréable.
Comme c’est un resto «Apportez votre vin», on peut se munir d’une bonne bouteille pour accompagner notre «party-de-papilles» sans se dépocher! C’est vraiment intéressant car la cuisine est succulente, les saveurs surprenantes mais séduisantes, et la qualité, ma foi, irréprochable (du moins en ce qui me concerne). Le décor est chaleureux mais très ordinaire, comme les tables et les couverts. C’est petit et bruyant. Les chaises sont même un peu inconfortables. Mais vous savez quoi? ON S’EN FOU! L’important, c’est ce qu’il y a dans notre assiette! Et là, on est pas déçu!
Après les traditionnels soupe ou salade, nous avons partagé une entrée de foie gras au torchon. Émues, nous fûmes! Il est rosé, fondant, dé-li-cieux. Avec raisins de corinthe, petite sauce sucrée et oignons caramélisés… la spécialité du chef. Par la suite, nous avons chacune prise un plat différent mais qui étaient -très honnêtement- tous très très bons: le magret de canard et sa salade, le cerf (genre filet mignon) aux arômes dépaysants avec gratin et tartelette de carottes et les raviolis de crevettes avec roulade de saumon aux poireaux. Wow-we! Comme nous sommes des filles et que nous sommes également formidables (mais s’agit-il d’un pléonasme?), nous avons goûté à tout! Un must, vraiment!
Mes copines se sont même forcées pour m’accompagner, puisque j’ai beaucoup de misère à ne pas terminer un si bon repas sur une note douce et sucrée… ce que je fis en dégustant un exquis petit gâteau mousse chocolat-praline. Merci encore, les filles!
Il y avait longtemps que j’y étais venue. Et comme la dernière fois… je me suis surprise à me demander comment cela était possible, devant tant de plaisir!?! Peut-être pour l’apprécier encore plus… oui, ça me semble la seule raison plausible!
330 rue Marie-Anne (n’en déplaise à Valérie!), coin Drolet (je crois!). Il faut absolument réserver à l’avance, (514) 282-6342. Comme il y a deux services, rien n’empêche de se faire, comme nous, un doublé bonne bouffe et cinoche.

Sho Dan – Prise 2

J’y reviens brièvement, parce que j’y ai fait récemment des découvertes dignes de mention!
J’ai fait un billet sur ce resto de sushi/japonais précédemment. Tout ce que j’ai dit tient toujours (bien sûr!!!). Spécialement la pizza tempura, que j’ai eu le plaisir de goûter à nouveau avec ma championne préférée, lors d’un second passage en ville.
Mais voilà: il y a aussi TOUT un monde -plus «underground», celui-ci!- chez Sho Dan! (j’en met un peu, quand même, question de susciter l’intérêt!) Sérieusement, il y a apparemment environ une quarantaine de sushis ou mets qui ne figurent pas sur le menu, mais qui font régulièrement la joie des habitués.
Nous avons eu le bonheur -disons ça comme ça, car nous sommes gourmets et gourmandes!- de découvrir deux rouleaux sushis aussi délicieux que copieux (genre 8 morceaux de chaque) et servis avec petite sauce (arachide et soya-je-ne-sais-trop-mais-qui-goûte-un-peu-le-teryaki!): l’Atlantis (avec saumon, asperge et autres ingrédients, enrobé d’une feuille de soya) et le Besame Mucho (là encore je ne me souviens plus trop le détail… il y avait des carottes marinées et du poisson, toujours avec la feuille de soya, et c’était simplement formidable).
J’avais juste envie de le partager. Le plaisir, c’est toujours plus agréable quand c’est partagé, non?!?
Au besoin, voir le premier billet pour les coordonnées (ben quoi! je ne peux pas TOUJOURS vous donner TOUT, TOUT CRU DANS LE BEC, quand même!?!).