Mois : avril 2006

Hang on little tomato

Qu’est-ce que j’aime leur dernier album (de Pink Martini), à la pochette aussi jolie et craquante que le contenu!
C’est tout bon, c’est rafraîchissant, ça fait du bien (surtout en ce moment, afin de stimuler artificiellement l’arrivée du printemps… et la fonte de cette &?%!$#@ de neige toute fraîche!!!).
Des rythmes latins, pop à l’occasion, très jazzés (petit clin d’oeil juste pour toi, Phil!), des voix suaves et chaudes, des mélodies parfois entraînantes, parfois plus langoureuses, toujours très rythmées et agréables.
Ça s’écoute tellement bien, comme musique de fond lors d’un souper, un moment de détente, et même en voiture.
Ça réchauffe la tête, le coeur (et le corps…) et nous donne un peu l’effet du soleil.
La photo sur la pochette est tellement belle, tout comme celles, noires et blanc, de l’intérieur.
C’est formidable! Pour sûr, je serai au prochain show!
Sur étiquette Audiogram, 2005.

Ellie Parker

Un film assez bizarre. Différent. Un peu l’équivalent d’assister à une projection dans une langue inconnue, certains passages avec sous-titres, et d’autres sans. Par moment, on est pas trop sûr d’avoir bien compris. En même temps, comme on a l’image pour guide, est-ce qu’il y avait tellement autre chose à comprendre??? Oui, je pense que la comparaison tient la route!
Un tout petit film (autour de 90 minutes, je crois), tourné avec très peu de moyen et de budget. Mettant en vedette l’excellente Naomi Watts. Qui est, comme toujours, très bonne. À mon avis, une très grande comédienne. Tout en subtilité, sensible, avec un grand registre et beaucoup de talent. Elle est également co-productrice du film.
Le film semble tourné en vidéo (ce qui m’apparait presque impensable, mais c’est vraiment l’effet que ça nous donne). Ce qui, à prime abord, dérange. Parce qu’il s’y émane un sentiment d’amateurisme, ou de manque de qualité, on dirait. Mais les plans, le montage, tout est bien fait.
Le sénario est intéressant. Une espèce de critique ou parodie du monde des acteurs/trices à Hollywood. Les auditions, les producteurs, les agents de castings, les relations superficielles. Les acteurs eux-mêmes, la difficulté de percer et d’y croire, les remises en question et le doute.
Un film plutôt drôle, très dérisoire, inattendu, parfois décousu.
Même Chevy Chase nous apparait à un moment, jouant l’agent de Ellie. Il est un peu déroutant, surprenant, mais assez crédible. Tellement drôle de le retrouver dans un tel film.
Au total, c’est quand même un peu trop long et le rythme est très inégal. Mais ça demeure un exercice, je l’ai dit, vraiment intéressant. Rafraîchissant, en tous cas.
Réal.: Scott Coffey, É.U., 2005.