Catégorie : Tout simplement formidable

Le courage (2)

J’en ai déjà parlé dans un autre billet, plus urgent, plus pressant, plus difficile, aussi, celui-là.

Mais c’est vraiment quelque chose d’incroyable, qui change des vies, qui en améliore tant, qui fait de toutes petites –et de plus grandes- différences au quotidien. Et qui n’est jamais, jamais en vain. Jamais, jamais perdu.

C’est aussi une qualité qui se perd un peu, de nos jours, et c’est très dommage car il s’agit selon moi d’une des plus belle et grande qualité qui soit.

Larousse dit : Fermeté, force de caractère qui permet d’affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles : Avoir du courage. Ardeur mise à entreprendre une tâche : Travailler avec courage. Force, énergie et envie de faire une action quelconque : N’avoir pas le courage de se lever.

Moi je dis que cela revêt bien des formes, et que les gens qui en font preuve ne le savent souvent même pas.

C’est ma bonne amie qui s’occupe maintenant seule de sa belle puce, et qui mène de front une belle carrière, est très active et dynamique, présente pour ses proches, et qui vient de subir une petite intervention. Et qui fait une bien belle ‘job’ à tous ces niveaux, d’ailleurs !

Je dis aussi que c’est mon autre amie qui est entrepreneure, en processus de changement, qui élève sa fille en co-parentalité et s’occupe maintenant de sa maman qui vit des moments plus difficiles. Et qui le fait avec beaucoup d’humanité, d’intelligence, de gentillesse.

C’est ma maman qui vit des choses pas faciles, et mon papa qui les vit par obligation, par procuration et… par amour. Et qui conserve son humour débridé dans l’adversité!

Je dis enfin que c’est mon chéri, qui est toujours tellement juste volontaire, prêt à aider les autres, prêt à réaliser la prochaine tâche ou le prochain projet, qui est toujours là pour ses enfants, toujours enthousiaste, tellement motivant.

Et je leur dis à toutes/tous mon admiration pour ce qu’ils sont, et ce qu’ils font.

Que c’est un honneur, pour moi, d’être entouré de tout ce courage…

 

Explorer – 2

Une 2e citation tirée du petit bouquin offert par ma sœur.
Et qui d’ailleurs m’y ramène directement.
C’est de Maurice Chevalier, c’est très joli, et ça va comme suit : ‘I never eat when I can dine.’
Désolée, le petit livre est en anglais, même si l’auteur était français! J’imagine qu’on peut le traduire du genre « Je ne mange jamais lorsque je peux dîner/savourer ».
Et c’est pourquoi ça me ramène à elle, puisque c’est encore plus vrai en sa compagnie. Tout comme samedi dernier : chaque souper se transforme en festin, chaque soirée, en plaisir et en fête.
Merci… 😉

Le plus important

Une défunte écrivaine québécoise (d’origine Polonaise) a écrit la très jolie chose suivante, qui témoigne bien d’une bonne partie de ma propre raison d’être en ce bas monde:
«Ce qui est le plus important dans la vie, c’est de donner à quelqu’un un peu de bonheur.»
Alice Parizeau – Extrait du «Blizzard sur Québec» (1987).
Et c’est ce qui fait toute la différence, en bout de ligne, non? En tous cas, ça l’est pour moi.
Et sans s’oublier soi-même…
PS – C’est elle qui a aussi écrit (entre autres) la trilogie commençant avec «Les Lilas fleurissent à Varsovie» (1981).

…Pas d’bas

Samedi soir, je suis allée voir le film «Monstres de la mer en 3D» avec mes neveux-chéris. Que nous avons beaucoup aimé, en passant, qu’est-ce que c’est bien fait le 3D avec IMAX. Les deux ptits loups s’étendaient les bras pour essayer d’attraper les poissons. Trop cute!
Sur le chemin du retour, nous avons remonté la rue St-Laurent, et son chic secteur près de la rue Ste-Catherine.
C’est là que mes deux neveux ont aperçu des «photos de madames-tout-nues», se demandant bien –en riant d’un savant mélange de surprise/gêne- ce qu’elles faisaient là, exposées aux yeux de tous?
Je leur ai donc expliqué qu’il s’agissait de bars, où les hommes allaient parfois prendre une bière et admirer les «madames-tout-nues» danser.
Re-fou rire général, toujours teinté de gêne/surprise mais soudainement aussi empreint d’une grande curiosité/incompréhension.
Charles me l’explique ainsi: «Wouach! C’est dégueulasse!».
Et Julien, plus subtil, me demande plutôt: «Mais pourquoi elles font ça, «danser-tout-nues» devant TOUT LE MONDE? Ça doit pas être le fun… Ça doit être gênant!?!».
Maintenant prise avec cette belle petite boîte remplie de petits vers grouillant –et rigolants- dans tous les sens, fraîchement ouverte par moi-même, je me devais donc de répondre de mon mieux, afin d’en refermer au plus tôt le petit couvercle (du moins temporairement – mon frère et ma belle-soeur pourront s’occuper des prochaines questions…).
J’ai donc opté pour le créneau le plus «répandu et accepté socialement», soit celui de l’obligation.
Je leur ai expliqué que certaines femmes faisaient ce travail parce qu’elles ne trouvaient pas autre chose, pour payer leur loyer, leur épicerie, pour faire vivre leur famille, même. Parce qu’aussi, parfois, elles voulaient justement payer leurs études dans le but utlime de faire autre chose un jour/gagner leur vie autrement.
Parce que parfois, elles n’avaient pas fait beaucoup d’études, parce qu’elles n’avaient pas eu beaucoup de chance, parce qu’elles n’avaient pas beaucoup de sous.
Et Charles d’ajouter, très philosophiquement: «Et pas beaucoup d’chandails!».

Célébration avec un grand A

En faisant des courses distraitement aujourd’hui, mes yeux sont tombés sur une citation qui m’a beaucoup interpellée: «La vie est un voyage auquel l’amour donne tout son sens».
Qu’est-ce que ça peut sembler pseudo ou ringard au départ, mais qu’est-ce que je trouve cela on ne peut plus vrai, beau/aspirationnel, quand j’y pense.
Et on ne peut plus d’actualité, puisque je me remets à peine d’une énorme «fête de l’amour», justement, qui se déroulait hier et s’est étirée jusqu’à très très tard… ce matin!
Quelle incroyable célébration! Dont les faire-part étaient déjà prometteurs/annonciateurs de la suite. Une magnifique invitation, remplie de travail et de délire, avec mots-croisés sur mesure et autres jeux préparés par les amoureux pour faire la «promotion» de leur union officielle. Je n’ai jamais connu deux personnes qui se seront autant investies pour la cause, mais surtout, qui l’auront fait à leur image, avec toute leur originalité, leur non-conformisme, leur simplicité, leur folie (douce) et leur délire/humour absurde. Un délice pour nous, et une grosse partie de plaisir pour eux, nous ont-ils confirmé. Sûrement ce qui explique (en grande partie) le succès de la chose!
Hier, donc, c’était le jour J: un autobus (grand luxe) nous attendait pour nous conduire à la cérémonie. Les futurs-mariés, Steph et Juju, avaient préparé des cds (ce sont deux passionnés de musique) pour nous tenir compagnie pendant le trajet et même, avons-nous découvert à notre plus grand plaisir, une parodie vidéo d’une émission télé où des gens se préparent à leur propre mariage (mais je n’ai jamais vu l’émission en question). Faite avec leur humour absurde, leur auto-dérision, leur plaisir évident de juste être ensemble et s’amuser un peu.
La cérémonie était courte et sobre, avec une fois de plus, de la très belle musique choisie par les mariés. Une cérémonie pleine de silences, de complicité et d’amour. Je sais que ça parait un peu ringard (je l’ai déjà dit plus haut!) mais c’est vrai.
Par la suite, on se rend à un endroit magnifique, le Domaine Joly de Lotbinière, pour fêter comme il se doit. Le temps s’étant éclairci un peu, nous avons pu nous promener dans les sentiers, jusqu’au fleuve, puis à travers les magnifiques jardins de ce site exceptionnel, avant de se mettre à table. À nouveau, une délicieuse idée (dans tous les sens du terme): le repas était une formule buffet gastronomique avec produits du terroir provenant presque exclusivement de la région. Le tout tellement (trop) bien arrosé.
Le décor était aussi simple que beau, à l’image des mariés, et nous avons également eu droit à un formidable montage sur ordinateur nous relatant les «qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi» de leur rencontre/relation/union. Très réussi.
Le reste de la soirée était parfait. Aucun rituel ni tradition habituellement présents dans les réceptions de mariage, que de belles trouvailles et inventions. Nous avons d’abord joué au bingo (et j’ai même gagné un porto 20 ans, aux couleurs des mariés!?!). Ils avaient d’ailleurs poussé le jeu jusqu’à concevoir des produits dérivés pour la circonstance (t-shirt, tasse, etc.). Quelle belle idée et qu’est-ce qu’on a eu du gros fun!
Pour finir le tout, ils nous avaient préparé avec soin 4h30 de musique en tous genres (alternatif, rock, métal, français, rock’n roll, quétaine, etc., etc.) pour nous faire passer le souper, l’alcool … et le délire commun! L’ambiance était on ne peut plus festive. Nous avons ri et nous sommes amusés comme rarement dans un tel contexte.
Merci mille fois à Hélène, François et leurs conjoints pour le site enchanteur et le repas, ainsi qu’aux belles Marie et Geneviève pour leur aide et leurs grands talents. Merci tellement, Juju et Steph, pour tous les efforts, le temps et l’amour investit dans ce beau programme. Assurément une journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier, collectivement. Et qu’est-ce que votre complicité et votre évident bonheur faisait plaisir à voir…
Même si j’ai toujours dit que je ne me marierais jamais, et que le concept lui-même me rejoint toujours bien peu, je dois avouer que la simple idée de partager ainsi une passion, une folie/du plaisir au quotidien, mais tellement remplis de simplicité, me rejoint complètement en revanche.
La vie est si courte et le temps passe si vite… autant en profiter au maximum, non?