J’ai découvert cet endroit récemment, grâce à mon meilleur ami. Qui m’y a amenée pour souligner mon anniversaire. Et je l’en remercie encore chaleureusement.
Il y avait longtemps que je voulais essayer ce resto. Tellement de gens m’en avaient parlé.
Et donc, mon ami me ramasse et m’y amène, sans me le dire, un beau soir du début septembre. Une surprise. Une belle surprise, d’ailleurs.
Le resto est situé rue William, au milieu de nulle part, ceci étant encore plus vrai en raison des nombreux travaux dans le coin. Ma foi, faut vraiment savoir où on veut aller autrement, aucune façon d’y atterrir par accident.
Bel endroit, beau décor. Un peu trop ‘branchouillard’ à mon goût mais très beau.
En plein milieu de semaine en plus, alors plus relax, plus décontracté comme ambiance. Ce qui ajoute à l’intérêt de la chose.
Je suis déchirée entre l’envie de tout essayer et mon appétit qui, déjà, rétrécit à la minute…
Le menu de Charles-Emmanuel Pariseau est vraiment appétissant.
Je prends finalement en entrée (après moultes tergiversations difficiles et quasi douloureuses) la salade de betteraves aromatisée à la truffe et chèvre, œuf en panko. Très drôle, l’œuf en panko: un oeuf cuit dur ‘frit’!!! Bizarre, hein? Je ne sais pas trop ce que cela venait faire dans l’histoire, mais du reste, c’était joli et bon. Seul bémol (et je me sens un peu bizarre de l’avouer, mais c’était TELLEMENT vrai): la portion était vraiment trop copieuse. Et comme on a été élevés à ‘toujours finir notre assiette par respect pour ceux qui ne mangent pas à leur faim’, ben voilà, je fus encore punie et je me suis trouvée bourrée avant la suite. Tant-pis-pour-moi!
En plat principal, je me lance (là aussi, quel beau choix et très difficile de décider) : une tarte de tomates confites, pétoncles grillés, oignons caramélisés, boudin noir, foie gras poêlé et réduction pommes-porto. C’était partie intégrante du menu du jour alors j’y vais de mémoire et espère ne pas me tromper dans ma description. Dans ce cas-ci encore, un suprenant mélange, et encore une fois très bon.
Pour couronner le tout: un excellent Sancerre. C’était grandiose.
Moi qui ai toujours dit (et cru) détester le boudin, je suis sois: a) menteuse, b) je me connais très mal ou c) victime d’une tardive transformation gustative.
Mais comme nous y avons soupé très tard, je n’ai pas pu apprécier le tout à sa juste valeur, je n’ai pas pu tout terminer. Alors double déception: j’ai manqué de précieuses et délicieuses bouchées, en plus de gaspiller ces formidables victuailles.
Et je regrette encore plus n’avoir pu me rendre au dessert, ce qui est généralement ma partie préférée du repas, mais là, vraiment, j’affichais on-ne-peut-plus complet. J’aurais explosé, c’est sûr.
Le service était efficace, agréable et même convivial. Très apprécié.
Merci encore, beau loup.
PS – La carte d’affaire est très ‘sharp’ et pas du tout à l’image ‘branchouillarde’ de l’endroit: jolie, effacée (noire sur noir) et toute petite/simple. Je dis: bravo!
PS2 – Plusieurs personnes m’ont dit depuis ne pas aimer l’endroit, le trouver trop affecté, trop m’as-tu vu, trop prétentieux. Moi je ne peux confirmer car je ne l’ai pas vécu lors de cette visite.
Le local, 740 rue William, Vieux-Montréal.
Catégorie : Un plaisir
Christian
En faisant mes courses au Marché Jean-Talon vendredi dernier, je me retrouve en file à la caisse chez mon boucher préféré, attendant mon tour pour payer -et emporter avec une hâte anticipée- un beau gros morceau de bavette de cheval.
Que j’ai dégusté bien mariné et cuit au BBQ ce week-end, en formidable compagnie. Mais passons, et revenons-en à la file chez le boucher.
Je tiens donc mon butin en fouinant distraitement parmi les nombreux produits étalés de chaque côté de l’allée menant à la caisse. Juste avant mon tour, je surprends distraitement cette conversation, entre la personne devant moi et celle derrière le comptoir:
«Loin de moi l’idée de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je tenais à vous dire que je trouve que votre prénom, Christian, ne vous convient pas du tout», dit donc l’homme devant moi, avec une belle voix chaleureuse, et un accent français des plus sexy (je l’ai dit souvent, je suis quétaine et je m’assume… et j’adooooooore les accents!).
Puis j’entends une voix bredouiller ceci en guise de réponse/explication: «Oui, euh, je sais, ce n’est pas mon sarrau, c’est celui d’un collègue, car le mien est au nettoyage. Moi c’est Sophie»!
Du coup, je n’ai pu me retenir d’éclater de rire tout en me retournant et d’ajouter aussi vite, sans pouvoir m’en empêcher non plus, à l’intention de l’homme au délicieux sens de l’humour: «Vous êtes vraiment chanceux, vous, car je vous parie que si c’était moi qui avait fait ce commentaire, la jeune femme se serait effectivement prénommée Christian, tout improbable que ce puisse être!».
Et lui de me répondre à son tour par un charmant éclat de rire, et un très beau regard pétillant. Qui m’a gelée sur place, car je n’avais pas réalisé, dans toute cette histoire, qu’il était aussi beau/craquant.
L’homme a ensuite demandé s’il pouvait, svp, avoir un petit sac, pour emporter ses petits achats, suite à quoi la jeune caissière lui en a tendu un, en rétorquant, non peu fière de donner à son tour dans l’humour: «Bien sûr, mais nous n’en avons que des gros!».
Ce à quoi l’homme a conclu: «Alors va pour un gros sac, pour un gros niaiseux», toujours avec son accent et son incroyable sourire, en me faisant le plus beau des clins d’oeil et en se présentant.
Le «gros niaiseux» (?!?) en question se nomme donc Sébastien.
J’aimerais tant vous expliquer où j’ai trouvé la force?, la contenance??, la présence d’esprit??? de lui confirmer que «ce prénom, à l’inverse de la dite Christian, lui allait à ravir» mais encore à ce jour, je n’en ai pas la moindre idée.
MY GOD! Je n’ai assurément jamais rencontré quelqu’un de si charmante façon.
Qui a dit que les hommes ne savaient pas/plus aborder les femmes?
En tous cas ce n’est pas moi, ça, je le confirme!
Oui ou non
L’été, dans ma famille, c’est fête au village comme on dit!
Très très fête, d’ailleurs, constatez par vous-même : Il y a d’abord en juin mon filleul adoré, le beau Fred, puis ma super-sœur-de-copine-de-mentor, Cri, puis, en juillet, ma seule et si unique nièce, la belle Justine. Et ça continue, mais j’y reviendrai, c’est une autre histoire.
Je reviens donc à ma belle Juju.
Qui fête cette année ses 7 ans.
Là je vais passer pour la tante mélo et nostalgique, mais c’est tellement fou comme le temps passe vite, il me semble qu’hier encore j’avais le bonheur et le privilège de la tenir dans mes bras… m’enfin! Je m’égare! Les bonheurs sont très différents -mais tout aussi grands- maintenant.
Cette année, le concept de sa fête d’amies est la « boulangerie chez Justine », ai-je appris la semaine dernière, par message vocal laissé par la coquine à mon domicile. Vous savez, les fêtes d’enfant, maintenant, ce n’est pas chose simple : il y a un thème, un concept, des activités, collation/gâteau, animation, petits cadeaux de participation, etc. Mais il faut connaître ma sœur (la maman/animatrice) pour savoir que cela ne lui pose aucun problème, au contraire, c’est généralement elle qui mène la parade et le bal!
Justine me dit d’abord, dans son beau et long message : « Oui, Brigitte, c’est moi, Justine… ben!, tu m’connais bien!?! » comme pour être certaine que je sache de qui il s’agit! Et elle m’explique ensuite que je suis donc invitée à la dite célébration, pour faire des gâteaux avec elles et elle termine en ajoutant : « …Oh oui et puis rappelle-moi, pour me dire ta décision ».
Dure, dure décision s’il en est une…
Belle puce! Comme s’il me passerait seulement par l’esprit de ne pas y aller?!?
C’est d’ailleurs ce que je lui ai confirmé en la rappelant, que même si j’avais eu quelque chose, j’aurais déplacé le quelque chose en question pour y être. Elle a d’ailleurs semblée plutôt impressionnée (et heureuse) par cette réponse.
En attendant les festivités : ciel que je t’aime, Juju. Tout simplement!
Et j’ai déjà hâte! En plus, moi qui ai la dent sucrée et l’appétit on-ne-peut-plus-gourmand, tu es tombée pile-poil dans mes cordes et dans mes goûts, poulette!
Je l’ai toujours dit : un petit bonheur n’arrive jamais seul! Point!
L’important
Charles, le plus jeune de mes neveux (6 ans), joue au soccer cet été pour la 2e année consécutive. Il est classé « U6 », comme on dit dans le jargon.
J’ai assisté au tout premier match où, en feu, il compta lui-même (et sans aide) deux des 6 buts de son équipe, les Étourneaux (« Mon équipe, c’est des oiseaux! », m’a-t-il expliqué). Fait non négligeable à noter : les Étourneaux avaient alors remporté la partie 5 à 1, mais compté TOUS les six buts, de part et d’autre! Un classique qui me fait tellement rire, chaque fois.
Depuis, Charles s’est avéré et confirmé le « meilleur de son équipe ». Il court beaucoup, beaucoup… et vite. Et comme l’an dernier, il rit aussi beaucoup. De plaisir et d’enthousiasme, ce qui est vraiment super (et rare, j’ajoute!) pour un petit joueur de cet âge. Alors que plusieurs des autres joueurs ne sont ni doués, ni même très intéressés/motivés par ce sport, du reste.
Et comme ils sont encore très jeunes, ils n’ont pas de gardien de but attitré à chaque match. Chacun y va de son tour dans les filets.
Hier, c’était au tour de Charles de monter la garde pendant une partie du match. Il s’est lui-même porté volontaire d’ailleurs, à la déception générale puisqu’il demeure le joueur le plus « actif » et porteur d’espoir, disons! Malheureusement, ce fut une dure partie. Que les Étourneaux ont perdue 8 à 1.
Après le match, les troupes avaient le moral bien bas, étaient un peu découragées. Sauf Charles, éternel optimiste, même devant l’adversité. Sophie (ma belle-sœur) pense qu’il ne réalisait pas trop en fait l’ampleur de la défaite mais peu importe, nullement découragé, le joueur!
L’entraîneur y est donc allé de son « pep talk » de circonstances pour les remonter un peu, et leur a demandé si le plus important s’était produit, à savoir : s’ils avaient eu du « fun » quand même!?!
Plusieurs joueurs ont répondu d’un non piteux, tête basse, mais c’est Charles qui a tenu à donner LA réponse, venant appuyer et même renforcer cette question sur l’essentiel même de jouer (au soccer) :
« C’est moi qui veut le dire! L’important, c’est DE NE PAS gagner! », a-t-il conclu tout sourire –et satisfait- d’avoir lui aussi contribué au moral des troupes… et suscité un fou rire général des parents présents!
Tu as raison, mon beau Charles: l’important, ce n’est certainement pas de gagner, c’est de s’amuser et d’en profiter un maximum, comme tu le fais si bien…
Le temps passe trop vite
Entendu ce week-end lors d’une conversation fort existentielle avec mes neveux…
C’était récemment la fête de l’un deux, le grand Charles, qui nous montrait –à deux mains- qu’il avait donc 6 ans, maintenant.
Ce à quoi son aîné répondit qu’il aurait 9 ans, lui, cet automne.
Et leur grand cousin, l’énergique Fred, atteindra donc, à son tour, les deux mains au grand complet cet été.
Et moi d’ajouter, en guise de conclusion et probablement en digne représentante spontanée du clan des filles : « Et Justine aura 7 ans en juillet ».
Ce à quoi l’aîné, Julien le magnifique, répondit tout sérieusement et les yeux écarquillés par l’étonnement : « Eh bien… elle est en train de me rattraper, celle-là!?! ».
Moi: un large sourire, rire à peine contenu
Julien: un regard interrogateur, un peu mal à l’aise
Moi: Un (encore plus) large sourire, tout plein d’amour pour ces formidables petits loups qui font ainsi régulièrement, et sans le savoir encore, mon plus grand bonheur…