Catégorie : Un plaisir

Kinky Boots

Un délicieux et rigolo petit film qui raconte l’histoire d’un jeune homme dont le père vient subitement de mourir, lui léguant du coup son usine de fabrication de chaussures pour hommes (très classiques) dont il était si fier, mais dans un était plus que précaire. Et ce que fera ce fils, l’attachant Charlie Price, pour perpétuer la tradition, de très originale façon. Grâce au merveilleux concept du marketing… et de tout ce qu’il permet et rend possible.
Un film bonbon, comme je les appelle. Qui nous ravit, nous amuse, nous divertit et nous laisse détendus et contents. Rien de plus profond, mais c’est déjà tout ça. À l’humour anglais (British) que j’adore, pour son ironie, ses couleurs, son mordant.
La pochette disait «dans la foulée de Full Monty», avec raison. Avec la même énergie et presque autant d’humour, mais surtout beaucoup de simplicité et d’humanité.
Les comédiens sont tous très bons: Joel Edgerton (Charlie Price), Chiwetel Ejiofor (Lola), Sarah-Jane Potts (Lauren), dans les rôles principaux.
Un film sans prétention, mais avec beaucoup de cœur, de bons sentiments, de douce folie. Pour moi, c’est souvent une recette des plus prometteuse… surtout, comme dans ce cas-ci, lorsqu’elle est de plus inspirée d’une histoire vraie.
Réal.: Julian Jarrold, É.U./Angleterre, 2005.

Funérailles

Ce week-end, nous avons assisté en famille à des funérailles. Mon frère et ma soeur sont venus en compagnie de leurs -formidables- rejetons. Ils les avaient préalablement «briefés» sur la chose, les petits ayant été plutôt épargnés, de ce côté, jusqu’à maintenant. Ils leur ont donc expliqué que ce serait triste, qu’ils devaient rester sages, que les gens seraient sérieux, voire émotifs, etc. La galère habituelle, quoi!
Cette fois-ci, ce fut un peu différent. D’abord parce que le défunt (un de mes oncles/frère de mon papa) ne fut pas «exposé». Une petite boîte en bois témoignant simplement de son passage parmi nous. Avec de très beaux montages de photos/souvenirs disposés à côté, comme témoins du passé. Plus discret et certes moins impressionnant, comme «set up», pour les enfants. Et du coup, on dirait que l’atmosphère était en peu plus détendue ou sereine, peut-être.
Je me suis assise quelques minutes, histoire de jaser un peu avec mes neveux/nièce. Le plus jeune, Charles, est venu me raconter comment se passait sa rentrée scolaire à la grande école. Et il n’était pas peu fier de me chanter -avec enthousiasme et moultes gestes- une nouvelle contine fraîchement apprise.
Parallèlement, beaucoup de gens sont passés nous offrir leurs condoléances. Puis un prêtre et les frères/soeur ont pris la parole. Des témoignages souvent drôles, et plus touchants par moments. Nous avons donc, tour à tour, éclaté de rire, tous ensemble, puis retenu (ou pas) quelques larmes, quelques «motons».
Charles était debout à côté de moi, à l’avant (devant le prêtre), apparemment très curieux et intéressé par tout le processus. Il regardait/écoutait les orateurs nous entretenir, puis les réactions des gens dans la salle, suivi du rituel religieux de circonstance. Le prêtre était ma foi plutôt sympa et somme toute intéressant. À un moment, Charles s’est collé contre moi et, quand je me suis agenouillée pour être à sa hauteur, m’a chuchoté tout doucement, détachant chaque syllabe, comme par un grand respect: «C’est l’fun, venir ici! J’aime ça, moi!». J’ai étouffé un fou rire et suis restée ainsi avec lui. Le prêtre a entamé le «Notre Père» et la foule a embarqué avec lui. Cette fois, Charles était vraiment impressionné, presque mystifié. Il m’a regardé le plus sérieusement du monde (en chuchotant toujours) et m’a dit: «Wow. Tout le monde la connait…», en parlant de la comptine des grands, qu’il entendait, lui, pour la première fois!

OSS 117 – Le Caire nid d’espions

Je suis allée voir ce film un petit peu par hasard, ayant envie et besoin d’une petite comédie rigolote. Et c’est surtout Jean Dujardin qui nous a d’abord intéressés, car je trouve qu’il est un excellent comédien.
Je n’ai bien sûr pas suivi les épisodes de «Un gars, une fille» français, qui l’ont vraiment révélé au grand public, mais j’ai vu quelques-uns de ses films, dont Le Convoyeur et Mariages, où il était également très bon.
Avec son personnage de pseudo-agent secret, JD a le sourcil et le sourire aussi mobile et polyvalent que d’autres la démarche et le registre de voix. Il ne se prend pas au sérieux, mais sans tomber dans le clownesque non plus. C’est ce qui fait à mon avis (en grande partie) la réussite du film. L’humour y est dérisoire, ironique. Le personnage est drôle, sans prétention et somme toute intéressant, avec (aussi?) un certain talent pour les services secrets… même si c’est presque par hasard -ou un peu malgré lui-!
Un film bien tourné, avec des bons acteurs. L’intrigue/l’histoire est intéressante et les rebondissements farfelus. Les décors/les lieux/la caméra sont vraiment beaux. L’ensemble a une touche intéressante qui nous rappelle le cinéma des années 50. Comme un hommage, peut-être.
Du vrai cinéma de divertissement, drôle et bien fait.
Réal.: Michel Hazanavicius, France, 2006.

Vive les fetes

Cet été, j’ai reçu entre autres cadeau de fête, le coffret de la série «Le cœur a ses raisons», saison 1.
Quelle belle et on-ne-peut-plus conviviale idée (merci encore à ma super copine!).
Ce week-end, je me suis tapé quelques épisodes (je n’ai pas pu résister plus longtemps… qu’est-ce que je suis un être faible, moi, à la fin!) ainsi que certains extras, dont le bêtisier (les célèbres bloopers). J’ai encore (un peu) le fou rire…
Aaaaaaah! Marc Labrèche, quand tu me (nous?) tiens!

L’Entrecote St-Jean

La 2e meilleure entrecôte qu’il m’a été donné de goûter (à ce jour, du moins!), après le Relais rue Marbeuf à Paris.
Et non, ce n’est pas pour faire «ma fraîche», comme on dit! C’est parce que j’en garde, depuis 15 ans, un délicieux souvenir! D’abord parce que j’ai triché et j’ai eu le bonheur et le plaisir d’y retourner à quelques occasions depuis, ensuite parce que, quoique on ne peut plus simple comme menu, c’est tout tout bon! La petite sauce à la moutarde, la toute simple salade laitue boston/noix de grenoble, le classique potage et les profitéroles cochons à souhait (pour les gros appétits). Tout bon, je vous dis!
Et la pièce de résistance, j’ai nommé la succulente entrecôte elle-même, cuite à notre goût, bien entourée de ses pommes allumettes aussi croustillantes, délectables que fondantes.
Avec un bon ptit rouge légèrement corsé pour faire descendre le tout derrière la cravate…. Aaaaaaaah! Simple et formidable!
Seule grande différence entre les deux endroits, qui me fait toujours sourire: le service. Raide et on ne peut plus expéditif à Paris. Efficace et agréable à Montréal.
Hé! On ne peut tout avoir!?!
Être à Paris ET être «roi», en tant que client, à la façon toute nord-américaine du terme (mais oui, je généralise. Avec un malin plaisir non dissimulé, j’ajoute!).
Deux PS, obligés:
1) Salutations toutes distinguées à Julie et Carl qui reviennent tout juste d’une petite visite à celui de Paris, mes chanceux. Et qui m’ont redonné le goût d’y retourner (comme si j’en avais besoin!).
2) Dr Sof, my dear, the second one is for you… for surviving the «frugal» meal (and the following hours) we shared there!