Il y a quelques semaines, je suis allée dîner à mon super resto de poulet, le Laurier, en compagnie de mes neveux, d’un ami et de mon frère, pour la fête de ce dernier. Philippe, mon (petit) frère a 35 ans… c’est vraiment incroyable! Mais là n’est pas le propos de ce billet (bonne fête encore, en passant!).
Nous avons donc dégusté allègrement nos poitrines, cuisses, pépites et autres délices du genre. Sans oublier la touche finale, le moka, servi chacun à sa façon.
En sortant du resto, j’étais en grande conversation avec notre ami, mon frère et ses enfants nous précédant. Je n’ai donc pas saisi tout de suite ce qui s’est passé.
À ma grande surprise, j’ai distraitement entendu Charles, le plus petit (le même que dans le billet sur le clown), s’exclamer avec vigueur «Heeeeeeey! Le Pè-Noweeeeeeel!?!» d’un ton très impressionné. Puis j’ai entendu de grands rires et, en regardant plus loin sur la rue, j’ai vu un homme, vêtu le plus normalement du monde, mais avec une de ces barbes blanche-de-gris et une de ces chevelures assortie, comme on en associe effectivement et généralement seulement au Père Noël. Qu’est-ce qu’il a rit, ce monsieur, en réalisant qu’un petit bonhomme venait ainsi de le prendre pour LE Père Noël… ou plutôt, devrais-je dire, quand il a réalisé, à sa grande surprise, qu’un admirateur l’avait spontanément reconnu, comme ça, en pleine ville, même sans son costume!
On a tellement ri! Et le petit Charles, un peu gêné, ne comprenait pas trop le pourquoi de cette hilarité collective. Que nous avons vite rattrapée, pour lui expliquer que nous étions simplement impressionnés car nous ne l’avions même pas reconnu, nous, les «grandes personnes»…!
À ce moment, son grand frère Julien, qui vient d’avoir sept ans, semblait incrédule et surtout, un peu confus.
Ce week-end, j’ai encore eu le plaisir de passer du temps avec ceux-ci, et nous avons spontanément reparlé de cet événement cocasse (et trop joli, quand à moi). Julien, affirmait avec véhémence que ce n’était PAS le Père Noël! Que ça ne se pouvait PAS. Qu’on ne pouvait pas en être certain, du moins…?!?
Toujours difficile de savoir comment réagir, quoi dire?, pour éviter de faire de la peine à l’un, sans blesser ni mentir à l’autre. Finalement, avec Philippe, nous avons convenu d’un bref regard entendu et complice, d’y aller de la plus grande nébulosité possible, en lui répondant qu’effectivement, on ne pouvait pas affirmer avec certitude que c’était LUI, le vrai, mais qu’on ne pouvait pas, non plus, affirmer à l’inverse que ce ne l’était PAS, toujours avec la même certitude.
Il est resté sur sa position, disant qu’il y en a plein, des Père Noël, comment savoir que c’était le vrai? Et nous avons consolé le petit Charles, subitement tristounet, en lui disant que c’était très possible et qu’il avait tout un sens de l’observation (fiou!).
Je pense que nous nous en sommes plutôt bien sortis, cette fois-ci. Et nous nous sommes bien sûr empressés de changer de sujet, question de conserver le momentum

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