Un week-end récent, j’ai eu le grand bonheur -et même honneur- de recevoir, l’instant d’une soirée, d’une nuit et d’un petit matin de douce folie, mes filleul et nièce adorés, la belle Juju et son grand frère, Fred. Qu’est-ce que ça a été agréable. On est allés se promener, faire un grand tour de métro (que leur grand-papa a construit), voir un film, manger une bouchée. Une belle soirée de plaisirs partagés.
Dimanche soir, revenue chez moi et affairée à diverses tâches de circonstances, en sortant de la douche, je trouve sur ma boîte vocale cet émouvant message de Justine, la voix déchirée par l’émotion: « Brigitte (…) je m’ennuie beaucoup de toi… pis… pis j’espère qu’on va se revoir… j’t’aime beaucoup… Bonne nuit!»
MY GOD…
C’est pour des tous petits moments volés comme ça, des moments d’intensité absolue, des moments de tendresse formidable, d’amour inouï que j’aime, moi, faire partie de ce monde si fou et si insensé (trop souvent).
Ma belle Justine: tu ne sauras jamais le plaisir que tu m’as fait. D’entendre ta délicieuse petite voix, comme ça, me dire ces si belles choses… et même si je sais pertinemment qu’elles furent proférées en temps de grand «déchirement existentiel»: soit le moment d’aller au lit (que tu aimerais si souvent repousser), la veille du retour à l’école! Mais ça n’a aucune importance, vraiment, aucune… C’est juste trop magnifique!
Et Fred, lui, déjà pré-ado (et déjà si beau avec ses cheveux longs), qui m’a demandé le plus sérieusement du monde et du haut de ses 9 ans, alors que nous attendions patiemment notre tour à la salle de bain (où Justine se prélassait longuement), «Puis, Brigitte, comment a été ta journée?», avec le plus grand intérêt du monde! Trop cute! Il a même écouté avec enthousiasme mon récit de la dite journée.
Qu’est-ce que je t’aime, mon beau Fred, et toi, ma belle Justine… même si vous grandissez vraiment trop vite!
PS – Et juste pour faire plaisir à leur maman (et la rassurer sur le beau travail d’éducation qu’elle fait!), Fred m’a dit, dimanche avant d’aller les reconduire: «En tous cas, merci beaucoup, Brigitte… Pour tout. Vraiment, je sais pas quoi dire!».

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