J’ai vu cette pièce (la dernière de la saison) il y a quelques semaines déjà.
Mais j’avoue avoir eu -et encore, d’ailleurs- de la difficulté à en parler.
Parce que j’en suis ressortie tellement mitigée… La pièce m’a sidérée autant qu’elle m’a surprise, m’a fait rire autant qu’elle m’a un peu «agressée» (par la véhémence et le niveau de volume dans lequel sont prononcées les répliques), m’a stupéfaite autant qu’elle m’a, à certains moments, intéressée.
D’abord, les comédiens sont tous très bons. Christian Bégin, Violette Chauveau, Simone Chevalot, Yvon Dubé, Mathieu Gosselin, Johanne Haberlin, Michel Lavoie, Daniel Rousse… mais surtout, surtout, Vincent Bilodeau. Quel rôle intense, «heavy», même, pas très flatteur en fait mais ô combien rendu d’extraordinaire façon. Chapeau à ce formidable comédien, vraiment! Il y avait longtemps que j’avais eu le bonheur de le voir au théâtre, d’ailleurs.
Le décor et la mise en scène sont carrément surréalistes, comme le propos. Ou les propos. Que je serais bien en peine de rapporter ici! En gros, ça parle d’un homme qui débarque par un malencontreux hasard (mais qui n’en est peut-être pas un, finalement) dans cet inimaginable coin de pays, ce «trou» (dans tous les sens du terme, puisqu’il s’agit d’un genre de «mini-putt» géant…). Et là, ça crie, ça dérisionne, ça fabule et ça dégénère dans tous les sens. Et ça se relance, à qui mieux-mieux (ou pire-pire!?!).
Je pense que je n’ai pas vraiment réussi à capter l’essentiel de l’histoire. Moi je le vois comme une pseudo-fable sur cet endroit qui est probablement assez féérique (en réalité). Qui se réfère aussi à la confiance, la fierté, la peur et la vision des gens qui y habitent, ce qui peut certainement être extrapolé à l’ensemble d’un peuple, dans la vraie vie. Mais bon… je dois m’arrêter ici! (faute de pouvoir développer davantage, bien honnêtement et humblement).
Certainement tout un exercice de style et d’originalité. Au sens d’unique et de singulier.
Au Théâtre d’Aujourd’hui, texte de Olivier Choinière, mise en scène de Jean-Frédéric Messier.

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