Catégorie : De mes yeux entendu

Oui ou non

L’été, dans ma famille, c’est fête au village comme on dit!
Très très fête, d’ailleurs, constatez par vous-même : Il y a d’abord en juin mon filleul adoré, le beau Fred, puis ma super-sœur-de-copine-de-mentor, Cri, puis, en juillet, ma seule et si unique nièce, la belle Justine. Et ça continue, mais j’y reviendrai, c’est une autre histoire.
Je reviens donc à ma belle Juju.
Qui fête cette année ses 7 ans.
Là je vais passer pour la tante mélo et nostalgique, mais c’est tellement fou comme le temps passe vite, il me semble qu’hier encore j’avais le bonheur et le privilège de la tenir dans mes bras… m’enfin! Je m’égare! Les bonheurs sont très différents -mais tout aussi grands- maintenant.
Cette année, le concept de sa fête d’amies est la « boulangerie chez Justine », ai-je appris la semaine dernière, par message vocal laissé par la coquine à mon domicile. Vous savez, les fêtes d’enfant, maintenant, ce n’est pas chose simple : il y a un thème, un concept, des activités, collation/gâteau, animation, petits cadeaux de participation, etc. Mais il faut connaître ma sœur (la maman/animatrice) pour savoir que cela ne lui pose aucun problème, au contraire, c’est généralement elle qui mène la parade et le bal!
Justine me dit d’abord, dans son beau et long message : « Oui, Brigitte, c’est moi, Justine… ben!, tu m’connais bien!?! » comme pour être certaine que je sache de qui il s’agit! Et elle m’explique ensuite que je suis donc invitée à la dite célébration, pour faire des gâteaux avec elles et elle termine en ajoutant : « …Oh oui et puis rappelle-moi, pour me dire ta décision ».
Dure, dure décision s’il en est une…
Belle puce! Comme s’il me passerait seulement par l’esprit de ne pas y aller?!?
C’est d’ailleurs ce que je lui ai confirmé en la rappelant, que même si j’avais eu quelque chose, j’aurais déplacé le quelque chose en question pour y être. Elle a d’ailleurs semblée plutôt impressionnée (et heureuse) par cette réponse.
En attendant les festivités : ciel que je t’aime, Juju. Tout simplement!
Et j’ai déjà hâte! En plus, moi qui ai la dent sucrée et l’appétit on-ne-peut-plus-gourmand, tu es tombée pile-poil dans mes cordes et dans mes goûts, poulette!
Je l’ai toujours dit : un petit bonheur n’arrive jamais seul! Point!

Plan de match

Petit extrait d’une discussion animée lors d’un copieux -et délicieux- souper chez mon «top shape» de frère ce week-end, en la joyeuse compagnie de ses deux petits loups:
Moi: Est-ce que vous voulez avoir des enfants, quand vous serez grands?
Julien: Oui… Moi je veux en avoir deux. Peut-être un garçon et une fille. Mais je pense qu’on ne choisit pas, hein?!?
Moi: Et toi?
Charles: Oui, moi je vais en avoir quatre.
Nous: Quaaaaatre?????
Charles: Oui.
Nous: C’est une grosse famille, ça…
Charles: Oui. Le premier ça va être un bébé, l’autre va avoir 4 ans, l’autre 6 ans et l’autre 9 ans.
Nous: Aaaaah?!?
Charles: Pis ça va être toutes des filles…
Nous: Ah bon!?! Pourquoi?
Charles: Parce que les filles, ça fait pas la chicane!
Nous: (…) (en silencieuse et amusée guise de non conclusion…)
Ainsi-soit-il!?!

Le temps passe trop vite

Entendu ce week-end lors d’une conversation fort existentielle avec mes neveux…
C’était récemment la fête de l’un deux, le grand Charles, qui nous montrait –à deux mains- qu’il avait donc 6 ans, maintenant.
Ce à quoi son aîné répondit qu’il aurait 9 ans, lui, cet automne.
Et leur grand cousin, l’énergique Fred, atteindra donc, à son tour, les deux mains au grand complet cet été.
Et moi d’ajouter, en guise de conclusion et probablement en digne représentante spontanée du clan des filles : « Et Justine aura 7 ans en juillet ».
Ce à quoi l’aîné, Julien le magnifique, répondit tout sérieusement et les yeux écarquillés par l’étonnement : « Eh bien… elle est en train de me rattraper, celle-là!?! ».
Moi: un large sourire, rire à peine contenu
Julien: un regard interrogateur, un peu mal à l’aise
Moi: Un (encore plus) large sourire, tout plein d’amour pour ces formidables petits loups qui font ainsi régulièrement, et sans le savoir encore, mon plus grand bonheur…

Teddy Bear

J’adoooooooooore me faire raconter des histoires. Des vraies. Au sens littéral, je veux dire! Je n’aime pas qu’on me passe un sapin ou qu’on me mène en bateau, ça non, mais une belle histoire, oui, j’adore…
Je me suis d’ailleurs fait tirer des si agréables bras de Morphée, un matin du week-end dernier, par une très jolie histoire racontée à la radio. Ce qui témoigne, en soi, du grand intérêt de la chose pour moi!
Il s’agissait de l’invention du désormais célèbre «ourson en peluche», communément appelé «Teddy Bear», du surnom du Président américain à l’origine de ce légendaire compagnon des petits et grands enfants: Theodore Roosevelt. Vous le saviez??? Eh bien pas moi!
Or donc, au mois de novembre 1902, le dit Président, apparemment amateur de chasse, parti s’adonner à ce sport. Je n’ai pas tous les détails, mais en gros, le Président a rencontré chemin faisant un petit et innocent ourson, probablement trop mignon? (l’analyse est de moi), et il décida donc de lui laisser la vie sauve. La chose s’ébruita et se répandit, et un marchand de New York, fabricant de jouet, récupéra l’affaire et fabriqua, de feutre et de laine, un petit ourson qui deviendra plus tard la version de peluche que nous connaissons maintenant. Joli, non?
L’histoire précisait aussi une troublante coïncidence à ce sujet, à savoir que le même mois de la même année, un autre exemplaire d’ourson, un peu différent, fut confectionné parallèlement en Allemagne. Mais rien à voir avec la version américaine. Étrange, non? Et un peu moins enlevante, aussi, comme version. D’ailleurs ce n’est que par souci de rigueur que j’en fais ici mention.

Cœur vaillant

Mes petits neveus chéris, Julien et Charles, sont allés visiter et découvrir l’Oratoire St-Joseph avec leur grand-père la semaine dernière.
«C’est une grosse grosse Église», comme ils l’expliquaient avec enthousiasme.
Ils nous racontent un peu leur périple et Charles nous dit alors: «On voulait voir le cœur mais on a pas pu, parce qu’il travaillait»!
Qu’est-ce qu’on avait le fou rire (que nous avons par contre subtilement étouffé, de peine et de misère) car on voulait vraiment comprendre ce qu’il voulait dire…
«Ben oui, tu l’sais, on pouvait pas y aller parce que la chambre était fermée, parce qu’il travaillait»!
Ma belle-soeur nous a alors expliqué que cette partie de l’Oratoire était temporairement fermée pour rénovations.
On ne sait toujours pas si Charles pensait vraiment que «il» (le coeur) travaillait à une quelconque et céleste besogne ou si son «il» était en fait un «ils» en parlant des ouvriers, mais peu importe… quelle jolie façon d’imaginer la chose!
PS – Du reste et sans même l’avoir vu, je suis persuadée qu’il était tout à fait préférable qu’il soit ainsi temporairement indisponible, ce fameux cœur, et que l’imagination de Charles en a assurément dessiné un plus joli portrait que le vrai… (en fait l’idée même me répugne mais bon, ce n’est que moi, ça…).