Catégorie : De mes yeux frequente

Sho Dan – Prise 2

J’y reviens brièvement, parce que j’y ai fait récemment des découvertes dignes de mention!
J’ai fait un billet sur ce resto de sushi/japonais précédemment. Tout ce que j’ai dit tient toujours (bien sûr!!!). Spécialement la pizza tempura, que j’ai eu le plaisir de goûter à nouveau avec ma championne préférée, lors d’un second passage en ville.
Mais voilà: il y a aussi TOUT un monde -plus «underground», celui-ci!- chez Sho Dan! (j’en met un peu, quand même, question de susciter l’intérêt!) Sérieusement, il y a apparemment environ une quarantaine de sushis ou mets qui ne figurent pas sur le menu, mais qui font régulièrement la joie des habitués.
Nous avons eu le bonheur -disons ça comme ça, car nous sommes gourmets et gourmandes!- de découvrir deux rouleaux sushis aussi délicieux que copieux (genre 8 morceaux de chaque) et servis avec petite sauce (arachide et soya-je-ne-sais-trop-mais-qui-goûte-un-peu-le-teryaki!): l’Atlantis (avec saumon, asperge et autres ingrédients, enrobé d’une feuille de soya) et le Besame Mucho (là encore je ne me souviens plus trop le détail… il y avait des carottes marinées et du poisson, toujours avec la feuille de soya, et c’était simplement formidable).
J’avais juste envie de le partager. Le plaisir, c’est toujours plus agréable quand c’est partagé, non?!?
Au besoin, voir le premier billet pour les coordonnées (ben quoi! je ne peux pas TOUJOURS vous donner TOUT, TOUT CRU DANS LE BEC, quand même!?!).

Le Continental

Pas la danse, le resto-bistro sur St-Denis! J’y ai amené tout récemment ma formidable (et irremplaçable) copine Julie L, pour souligner son anniversaire. Quelle belle soirée! Au menu: bonne bouffe (bis), bon vin, franche rigolade et brochette de célébrités!
C’est par temps glacial que nous fîmes notre entrée, fort remarquée d’ailleurs!, en raison des réponses surprenantes et amusantes de Julie aux questions du jeune homme qui nous y a accueillies! Faut connaître Julie… quelle hilarante et originale personne! (et non, ma belle fille, je ne raconterai pas ici les détails… sauf sur demande spéciale et/ou offre substantielle de pot de vin!!!). Nous avons ensuite pris place à une petite table en vitrine, au-dessus de divines bouches de chaleur. Aaaaaaaaa! Le paradis!
Visiblement, l’atmosphère était spontanément à la fête et à sa longue dégustation. Entrée de potage épinards-estragon (miam!) et bisque de poisson avec rouille (re-miam). Bavette et tartare, légumes, salade et pommes frites en plat de résistance (toutes les portions sont copieuses). Arrosées d’un bon Espagnol/Rioja Montecillo. Nous avons pris le temps de savourer le tout lentement, mais sûrement.
Nous avons en parallèle jasé de tout et de rien, de nos vies respectives, de nos envies, de nos espoirs, de nos questionnements (les deux copines réunies, ça peut être passablement long!). Nos souvenirs aussi, communs et séparés. Fous rires à volonté! C’est toujours un réel plaisir. C’est agréable, c’est tellement simple.
Nous avons conclu sur une délicieuse petite note… tarte aux poires caramélisées et cappuccinos. Mais rendues là… nous avions vraiment chaud (étant maintenant complètement rassasiées… et toujours placées au-dessus des bouches de chaleur!). Ce qui nous fut très utile pour la suite, lorsque nous quittâmes… pour retrouver le froid intense.
Tout le personnel est sympathique, courtois, avenant (c’est pas des farces: même les couteaux sont galants!). Avec un bon sens de l’humour. C’est très agréable. On ne se sent (presque) jamais pressés de quitter, autre atout important. Décor plutôt éclectique. Des petites chaises droites et des banquettes. C’est chaleureux, c’est bon… avec un petit goût de revenez-y! (sûrement leur recette secrète). Les prix sont relativement abordables.
Petit clin d’oeil en terminant… j’avais dit à Julie que c’était un endroit sympa et plutôt «branché artistes du Plateau». Eh bien elle fut servie, ça rentrait un après l’autre, à pleine porte!!! Elle m’a même demandé si c’était arrangé avec le gars des vues!? hihihi!
4169 rue St-Denis, presqu’au coin de Rachel, côté est.

Les heros de mon enfance!

Je pense que nous sommes rendus à 1, sinon 0,5. Maximum! Il y a à peine quelques années, on parlait de 6. «Six degrees of separation», comme le voulait le titre du film. Eh bien maintenant, je vous jure, c’est un degré maximum!
Samedi dernier, je me rends à un petit resto-bar (branché-machin) sur Mont-Royal, rejoindre un bon ami à moi (et ancien client) qui habite Détroit. Étant en visite à Montréal pour affaires, nous avons eu envie de se retrouver pour une petite soirée sympathiquo-sociale. Qui fut des plus agréables, comme toujours! (Merci John!)
John était accompagné de deux ami-e-s (Patrick et Emily), qui travaillent pour la même compagnie que lui aux É.U.. Patrick est originaire de Montréal. Il est parti pour Toronto vers 18 ans (si ma mémoire est bonne!) puis pour les É.U. il y a quelques années.
J’avais entendu dire que Patrick avait fait de la télé ici étant petit, qu’il avait même connu un certain succès.
J’arrive donc au resto samedi soir, toute heureuse de retrouver mon ami, et je fais la connaissance des deux autres. Il y a une 3e personne, qui s’appelle Patrick aussi. Petite confusion dans les présentations, et je confonds physiquement les deux Patrick. Je n’arrive pas à replacer le visage du 2e (appelons-le «le faux»!). J’ai beau chercher, je ne trouve pas! Mais l’autre Patrick, le premier (je vous le donne en mille!: «le vrai»!) me dit définitivement quelque chose. Un petit air tellement craquant…!
On jase un peu et il me dit que c’est donc lui, le collègue de John, qui a fait du cinéma (et non de la télé). Tout à coup mon cerveau se met à tourner dans tous les sens, ça tourne, je sais!, je le connais!, mais dans quoi l’ai-je donc vu!?! Il n’a pas le temps de terminer sa phrase («J’ai joué dans le film «La gue…») que BINGO! Je le reconnais, que dis-je!, je me retrouve instantanément vingt ans en arrière… Et j’ai donc l’honneur et grande joie de lever mon verre avec nul autre que: Patrick Saint-Pierre.
Ça ne vous dit rien!?! Mais ouiiiiiii! Le célèbre «Daniel Blanchette de Victoriaville» de «La guerre des tuques»! Vous vous souvenez? Le petit si «cute», habillé comme un petit Monsieur, qui parlait tellement bien et nous faisait tant rigoler avec son air sérieux!?! «Ti-Guy fait dire qu’il s’est pogné le pied dans un piège-à-renard-à-ours!!!».
C’est tellement drôle comment la vie fait parfois (bien) les choses. J’avais de plus eu le grand plaisir de discuter de ce même film (passé culte, maintenant, pour les gens de ma génération) avec le réalisateur, quelques jours auparavant. Il m’avait raconté comment il avait rencontré le petit comédien qui avait joué Daniel, comment il avait été charmé, etc.
Petit, vous dites??? Non! Maintenant, ce monde, quoique géographiquement étendu, il est vraiment MI-NUS-CULE!

Pierre Lapointe – Prise 2 de 2

Vendredi soir, je suis allée voir son spectacle dans un magnifique petit théâtre de l’Assomption. Un tout nouveau théâtre (Hector-Charland), vraiment très beau, intimiste et même confortable (ce qui est plutôt rare, non?). Très certainement une belle entrée en matière, porteuse de grandes choses…
J’ai beaucoup cogité depuis ce moment, retournant le spectacle dans tous les sens dans ma tête, afin de prendre un peu de recul. Je dois dire que je mon opinion n’a absolument pas changé depuis ce moment (même en tentant très fort d’ajouter un peu de balance ou une distance dans mes propos). Il s’agit certainement d’un des plus beaux spectacles auxquels j’ai eu le BONHEUR (c’est le mot qui convient) d’assister! Un grand moment d’intensité et d’émotion.
À mon souvenir, c’est la première fois que deux très importantes choses se produisent simultanément pour moi lors d’un spectacle: d’abord, j’ai été charmée (et de plus en plus) du début à la fin, soit du levé du rideau à la disparition des artistes en coulisse. Ensuite, non seulement j’ai aimé toutes les chansons que je connaissais déjà (de son premier album et malgré le fait que c’est un peu différent à l’écoute de celui-ci) mais j’ai AUSSI aimé toutes celles que je ne connaissais pas encore! Drôle de sentiment, je vous l’affirme! Je pourrai en fait vraiment valider ceci lorsque son prochain album sortira, mais pour l’instant c’est ce que je peux en dire de plus sincère.
Son décor ressemble beaucoup à sa pochette: simple, dominance de blanc, joli. Trois grands draps blancs suspendus et taillés de façon stylisée, qui nous rappellent des arbres. D’où le nom de ce spectacle (qu’est-ce que je suis perspicace!): la forêt des mal aimés. Avec quatre très bons musicien-ne-s, qui manient de merveilleuse façon des instruments tellement agréables à écouter dans ce contexte: accordéon, contrebasse, piano, violon, guitare classique et électrique, un genre de petit xylophone (dont j’oublie le vrai nom!), etc. PL et le groupe sont également vêtus de blanc et d’un peu de noir, présence lumineuse et sobre, qui nous permet d’apprécier l’ampleur de leur talent, et pour eux de jouer sur l’intensité. Le spectacle est comme une belle histoire qui nous est racontée en musique, en paroles et en émotions. L’intérêt y est constant et soutenu.
Pierre Lapointe est un être au talent et à l’humour inversement proportionnels à son poids et son volume! (ie qu’est-ce qu’il est mince et frêle -physiquement!-). Je suis littéralement tombée en amour avec son personnage, cet humour incroyable et si touchant. J’ai ri, j’ai souri, j’ai été charmée, j’ai été tellement intéressée et curieuse et j’ai même pleuré (mais bon, comme exprimé dans la prise 1 – on s’y attendait!?!). Il est également désarmant. Au tout début il est sérieux, contemplatif, provocant. Puis, petit à petit, le charme opère, il fait de subtiles blagues, souriant à peine et plus le spectacle avance, plus il est à l’aise et nous envoie ses pointes d’ironie vraiment très drôles. Il rit aussi avec nous, il s’amuse visiblement et c’est vraiment extraordinaire cette complicité qui en résulte. Une grande proximité aussi. Il nous explique même, à la fin, le pourquoi de sa chanson cachée et surtout le pourquoi de la longue pause entre la dernière chanson de l’album et celle-ci. J’en ris encore! (et je lui laisserai le soin de vous le raconter lui-même – enfin je vous le souhaite!).
Il y a tellement eu de moments forts, j’ai peine à me souvenir de tout et surtout je ne pourrais toutes les énumérer sans être longue et surtout sans enlever à l’intérêt du spectacle. Mais j’ai une pensée toute spéciale pour la chanson «Les petites filles laides», l’intro qu’il en a faite et certainement la prestation qui a suivie! Moment un peu magique… La chanson «La boutique fantastique» vaut également le déplacement! Visiblement, PL et son groupe ont un grand (et pas du tout vilain) plaisir à nous livrer ce spectacle. Le résultat en est un formidable témoignage.
Je pense que c’est ma copine Julie L qui faisait remarquer que c’était vraiment agréable car il avait en direct la même voix, la même aisance que sur l’album. Ce qui n’est pas le cas de tous les artistes, en spectacle. J’en viens maintenant au seul bémol que j’ai pu trouver: lorsque ce grand moment a pris fin! J’ai déjà non seulement envie mais hâte de le revoir. Ça aussi, c’est une première (ça fait donc 3 pour un seul spectacle… décidément!).
Si je connaissais Pierre Lapointe, je le remercierais chaleureusement et sincèrement. Comme ce n’est pas le cas… je ne peux que lui rendre ici un petit hommage. Que j’espère un tant soit peu à la hauteur! Et qui vient du fond du cœur…

L’anecdote

Ça faisait des lunes que j’y étais allée! J’y suis retournée en fin d’année avec une copine, pour une petite bouffe rapide et pas chère, certes, mais tout de même bonne (pour ne pas dire LE VRAI mot: «co-chonne»).
L’Anecdote c’est le petit resto sympa de quartier coin Rachel et St-Hubert. Tout est pas mal «maison». Ils font des burgers, des frites, des sandwichs froids ou grillés, des salades, des omelettes, vous voyez le genre?!? Les portions sont généreuses. Ça goûte réconfortant. Un exemple d’application du mot «cochonne» à cette nourriture: les sandwichs sont servis avec des chips… maison! Et fraîchement faites (je n’ose m’avancer sur la «trans-sité» des gras, par contre… on veux PAS le savoir!!!). Même les «grilled cheese» sont délicieux, avec des ingrédients de qualité et frais -juste bons-.
Leurs salades sont servies avec des petites vinaigrettes maison, très simples mais savoureuses. Genre jus de citron, sauce soya et huile d’olive. Ça a l’air de rien comme ça, mais c’est plutôt agréable pour le palais!
Et le summum du summum (d’ailleurs, ça me fait penser de préciser que, idéalement, on mange pas trop «cochon» avant, si on a pas un énorme appétit et qu’on aime le dessert!), parce qu’ils ont des tartes à se rouler à terre (rhubarbe et fraise ou sucre – DIVINES!) et des gâteaux maisons. Je pense que les tartes viennent d’ailleurs, mais je ne me souviens plus trop!?!
Un petit endroit sans prétention, le personnel est sympa, avec des banquettes (j’aime ça, moi, les banquettes!). Et si on est trop plein, on peut toujours aller prendre une petite marche ensuite pas loin, sur Rachel ou Mont-Royal!?!
P.S. Je ne peux croire que je parle (j’écris!) encore de bouffe après deux semaines d’intense gloutonnerie alimentaire et liquide!?! Comme quoi l’estomac est définitivement extensible, et que le mien est assez flexible, merci!
801 rue Rachel est, Montréal.