Catégorie : De mes yeux frequente

Chez Julie

Nous nous sommes retrouvés samedi, avec quelques amis, dans la cour arrière chez Julie, notre super copine.
Sous prétexte de partager une bonne bouffe commune et une soirée. Julie, c’est la rassembleuse! L’amie commune de chacun d’entre nous. La formule est simple: chacun apporte un plat et sa boisson et le reste nous vient tout naturellement… les conversations éclatées, animées, l’humour et la franche camaraderie. C’est toujours un plaisir! Nous avons d’ailleurs fait la découverte d’un bien bon cheddar de chèvre (de chez Hamel) et j’ai fait goûter à Jul le délicieux Munchego. Arrosé d’un petit rosé Portugais que je viens de découvrir, mais dont j’oublie le nom… Hmmm-Hmmmmmmm! Petit mention pour le délirant gâteau au chocolat-croquant de Olivier, à qui nous avons vraiment fait honneur!
Bien sûr, samedi, c’était aussi une soirée très spéciale. En théorie nous devions célébrer l’anniversaire récent de Julie mais en pratique, The «Energy Club» était réuni avec elle autour de son amoureux, qui vit des moments très difficiles présentement.
Je n’ai pu m’empêcher de penser à quel point j’apprécie la facilité, la spontanéité et la simplicité de nos échanges, que nous retrouvons chaque fois que nous sommes ensemble. La sincérité, aussi. Qu’est-ce qu’on peut rigoler de très bon coeur -et pour vraiment pas grand chose! Et le grand respect qui existe entre nous.
Parce que c’est beaucoup ça, pour moi, la vie. Des amis, des vrais, avec qui on peut délirer mais sur qui on sait que l’on peut aussi vraiment compter. C’est tellement précieux.
La soirée a passé si vite. Jul et son amoureux avaient l’air contents. Nous l’étions tous, en fait. Le coeur léger, l’espace d’une soirée. J’ai simplement eu envie de leur faire un petit témoignage, leur envoyer toute la force et le courage du monde et surtout, leur redire à quel point je les aime. Leur réitérer mon aide et mon soutien, qui leur sont acquis -et inconditionnels. On a les amis que l’on mérite, non?
À très bientôt!

Bowling

Hmmm! Pour ce qui est de la gêne (ou du respect humain, dirait ma maman chérie!?!), effectivement, quand elle est passée je me trouvais certainement à très bonne distance! Ce qui fait que je suis, maintenant, très à l’aise d’avouer que j’aime (et même j’ADOOOOOOORE) jouer au bowling! Et qu’est-ce que j’aime encore plus qu’une soirée de bowling, à votre avis? Une soirée de «moonlight-rétro-bowling» entre amis, -aux grosses boules, bien sûr-!
Bon! Entendons-nous: il ne s’agit vraiment pas d’étaler mes talents naturels pour la dite activité puisque je n’en possède… aucun! (mais alors pas du tout et, au besoin, je vous donne des références qui abonderont dans le même sens, tout sourire et même tout fou rire!). Donc ce n’est pas dans un but inavoué de m’auto-lancer des fleurs de façon faussement humble.
Non seulement je ne suis absolument pas douée pour cette activité mais, de plus, je suis d’une inconstance aussi surprenante que désolante/amusante (pour moi!) et réjouissante (pour les autres – surtout ceux qui sont très compétitifs!).
Mais qu’est-ce que j’aime, moi, m’élancer, chaussures de circonstance aux pieds et lancer ma petite boule de 10 livres avec un joyeux et défoulant mélange d’énergie et d’euphorie. C’est fan-tas-tique! C’est libérateur! Ça fait du bien. C’est plaisant! Vous comprenez???
Bien sûr, étant humaine et donc, à l’occasion, orgueilleuse, je ne me choque nullement lorsque mon inconstance se transforme subitement en un inespéré abat. Que non! C’est alors un rare moment de joie que je savoure à sa pleine et immense mesure, surtout que je sais qu’il sera de très courte durée…
Le «moonlight-rétro-bowling», donc, pour ceux qui ne connaissent pas!, c’est encore mieux parce que la lumière est quasi-fermée, les allées teintées de petites ampoules clignotantes et colorées, avec «blacklights» et musique (disco/années 70 à 90) qui résonne à tout vent. C’est encore plus emballant, stimulant, électrisant (si cela est possible).
Et je ne me tanne pas, en fait je ne me tanne jamais de regarder et même d’admirer les motions et les styles (de ceux qui en ont, finalement!), dont surtout celui de mon frérot (celui qui gagne généralement, peu importe l’activité à tendance sportive à laquelle il daigne s’adonner, le salaud!) ou même celui de sa conjointe. Il a tellement l’allure qui va avec le participant, la jambe qui se plie et l’autre qui s’étend horizontalement et simultanément derrière la première, une fois le lancé exécuté avec puissance et contrôle. Wow-we! Et elle, en jeune femme calme et pondérée qu’elle est, c’est sa souplesse, sa douceur et son élégance qui sont fascinantes, lorsqu’elle s’élance. Ciel! Et c’est qu’elle est douée, elle aussi! Ce que je donnerais, moi… Oh et puis non! Je suis davantage du style spontané/exalté, et c’est très bien comme ça, car c’est MOI.
Il y en a d’autres, de places intéressantes pour pratiquer cette activité totalement quétaine mais ô combien stimulante et agréable. Pour cette fois, je vous donne la référence de celle qui nous a accueillis hier soir, avec un petit groupe d’anciens collègues de travail qu’il fit si bon retrouver, l’instant d’une soirée… Et que je salue en passant.
Centre de quilles Laurentien, 4400 Jean-Talon est, Montréal, entre Pie-Ix et Viau.
P.S. Il y a par contre deux petits côtés -complémentaires- qui sont reliés à cette pratique et qui m’horripilent au plus haut point: le manque d’hygiène des chaussures (maintes fois portées par tout-un-chacun-d’obscur-étranger) et les millions de bactéries, germes et autres écoeuranteries qu’ils ont laissés et qui se retrouvent généralement dans les trous des boules (et un peu partout, finalement) de ces places d’amusement publiques. Je le sais de source sûre, car j’ai vu un reportge (des plus effrayants) là-dessus il y a quelques années… que j’essaie systématiquement d’oublier, chaque fois que j’y remet les pieds, finalement!

Gala du PCM

Je suis toujours très ambivalente quand revient le printemps et avec lui, le temps du gala du PCM. Pour ceux et celles qui ne sont pas dans le «milieu» (de la publicité et du marketing), c’est le gala annuel du Publicité Club de Montréal.
Je suis donc ambivalente car d’abord, je trouve qu’il y a beaucoup trop de galas au Québec. Tout le monde a son gala, maintenant, on dirait. Et je trouve que trop, c’est comme pas assez. Trop souvent, les québécois ont de la difficulté à reconnaître leurs réalisations et leur talent (collectivement), il me semble. Ou alors, c’est tout l’inverse et ils ne se peuvent plus, y allant à grands coups de «j’te donne un prix pour si» et «tu es le meilleur pour ça»!?!
Dans le cas de la publicité, je trouve que c’est encore plus particulier. Parce que d’abord, je considère que l’on fait des choses intéressantes, qu’on a certainement des artisans de grands talents, mais que nous révolutionnons rarement à ce chapitre. En tant que marché (et donc que consommateurs!) et en tant que société. Il s’agit tellement d’un petit marché, celui de notre province, c’est fou! En fait, si ce n’était de la ville de Québec et d’une ou deux boîtes qui y font exception, je pourrais parler de la publicité d’une seule ville -si grande soit-elle-, Montréal, et non d’une province en entier.
Entendons-nous bien: je crois qu’il est important de toujours essayer de se dépasser et, ce faisant, de reconnaître ceux qui y parviennent ou qui essaient vraiment très fort. Mais c’est justement à ce chapitre que j’ai l’impression qu’on se raconte un peu des histoires, en tant qu’industrie. C’est très personnel, comme point de vue.
Je pense que notre point fort est bien sûr la publicité d’humour, et ceci explique certainement la grande popularité de cette 2e industrie dans notre belle province, de même que le nombre d’humoristes que nous comptons parmi nous.
Mais des fois, j’aurais envie d’innovation majeure, de plus de subtilité et surtout, de moins de frilosité et de «politically correct». Je pense que nous sommes rendus très stériles à ce niveau. Et je rejoins Alex là-dessus, y en a marre de pubs vides de sens où les mecs passent pour des tarés et les femmes… des pseudos-génies. Dans un cas comme dans l’autre, c’est n’importe quoi et surtout, ça ne fonctionne pas du tout. En tous cas… on pourrait en écrire long sur le sujet.
Pour ce qui est du Gala, c’est toujours un peu la même chose: correct, -sans plus et sans moins- et généralement beaucoup trop long. Au moins, cette année, on n’a pas eu à se plaindre de ce côté. En exposant les nominations à l’avance, nous nous sommes sauvés un bon 2 heures. Bravo! Belle initiative, s’il en est une.
Au total, en pub, il y a environ 4-5 boîtes qui ont tout raflé (du moins m’a-t-il semblé). Je pense que cette situation est quelque peu tristounette et qu’il est grand temps que nous nous relevions tous les manches et produisions, tous ensemble, moins de quantité et plus de qualité. D’originalité. De diversité. Et surtout, qu’en tant que public/consommateurs, nous soyons plus ouverts et réceptifs. C’est mon avis, et je le partage!
Le party était agréable. D’abord et avant tout, à mes yeux, une belle occasion de revoir des gens que nous avons croisés, qui nous ont marqués et qu’on a un peu perdus de vue. On en reparlera peut-être l’an prochain!?!
P.S. Petite note qui n’a pas rapport mais le témoin d’une mini-réussite qui m’a procuré un grand plaisir! (non, je ne suis vraiment pas une computer-wiz!). Je viens de faire (et ça marche!) mon premier lien! You-hou! Une toute nouvelle perspective s’ouvre à moi!!!

Aqua Skye

C’est ma soeur, Christine, qui m’a fait découvrir ce magnifique endroit d’accessoires et surtout, de bijoux.
On y retrouve de fabuleux bracelets, de très belles bagues et boucles d’oreilles, avec colliers et pendentifs assortis, au besoin (et au goût!).
Des bijoux très originaux, faits de toutes sortes de pierres et de métaux, de toutes les couleurs. Des trucs très excentriques, d’autres plus classiques. Des bijoux maléables, presque vivants, par leurs styles et leurs formes.
On y retrouve des originaux de Paris, ainsi que des reproductions beaucoup plus abordables. Plusieurs créations québécoises aussi. Des prix vraiment suprenants et inversement proportionnels à la qualité et à la beauté des dits objets.
C’est un tout petit endroit. Il faut fouiner et surtout, ne pas hésiter à demander. Les tiroirs derrière le comptoir sont remplis de petits secrets bien gardés qui ne demandent qu’à vous être dévoilés.
Idéal pour se faire une petite gâterie qui ne passera pas inaperçue, ou pour un cadeau magnifique et chaque fois original.
Même leurs petits emballages sont jolis. Vraiment une bonne adresse à retenir. Pour les filles, cela va de soi!, mais aussi pour les garçons – pour faire plaisir à quelqu’une- ou même pour vous, car ils ont, entre autres, de très belles montres pour hommes.
2035 rue Crescent, entre Maisonneuve et Sherbrooke.

Roger et Roger BBQ

Aaaaaaah! Vive les Rogers! Des cousins bien agréables et non encore canonisés (ça c’est une «inside» et un clin d’oeil à Julie et François!).
Le premier, c’est le petit bar rue Beaubien. Pas trop grand, pas trop petit, joli endroit, relativement clair avec son mur de fenêtres qui s’ouvrent complètement le beau temps venu. Avec banquettes arrondies et petites tables. L’ambiance est agréable, plutôt relaxe, pas trop guindée. Mais les jeudi et vendredi le sont moins, parce que cet endroit est devenu, depuis quelques années, beaucoup plus populaire (et un peu trop, à mon goût!). Moi, faire la file pour aller prendre un verre… non merci! Les débuts de semaine demeurent agréables.
Le personnel est gentil et la musique diversifiée. Et après avoir siroté quelques verres et que l’appétit nous tiraille… on n’a qu’à traverser les portes vitrées tout au fond pour se retrouver chez le cousin BBQ. Et déguster de belles grillades plutôt savoureuses. Simples, mais bonnes. Formule conviviale, où on se choisit une viande ou une volaille grillée, qu’on agrémente d’un plat de légumes (ou deux) à partager (ou non!). Même quelques desserts sont grillés, comme les ananas avec crème chocolat.
Le décor est vraiment très beau. Un mélange de brique (ou de pierres?) beiges, avec du verre et du métal. C’est simple et c’est malgré tout relativement chaleureux. Ou alors, c’est la chaleur des grillades qui nous rejoint?! Un mélange qui tire de l’art déco, du rétro et du contemporain. Et il faut réserver les week-ends.
C’est bon et raisonnable, côté prix. Bravo à la chef Mélanie qui a elle-même élaboré la formule et le menu. Je le sais, parce que c’est notre amie commune, Jani, qui me l’a dit!!!
Bar Chez Roger (2300) et Chez Roger BBQ (2316) rue Beaubien est.