Catégorie : De mes yeux frequente

Pizza Napolitana

J’y allais régulièrement, dans une autre vie. Mais il y avait vraiment longtemps qui j’y étais retournée.
Mardi, à la suggestion de la jubilaire, nous nous y sommes donc retrouvés pour fêter ça entre amis.
Quel endroit chaleureux et convivial. En même temps, qu’est-ce que c’est bruyant!?! In-cro-ya-ble! Mais c’est juste drôle, en fait. Nous nous sommes même amusés, l’alcool aidant et nous motivant, à nous crier des conneries, juste pour confirmer que personne ne nous comprenait, comme ce fut effectivement le cas! (ben quoi, à chacun son humour!).
Nous avons mangé comme des rois. C’était copieux, délicieux… et pas très léger non plus.
Cet endroit est la preuve vivante que « le secret est bien dans la sauce ». Dans la simplicité de celle-ci, même, j’ajouterais. Que ce soit la sauce tomate des divines pâtes au fromage que nous avons goûtées ou même la vinaigrette de la salade verte.
Tout simple, mais savoureux. Idem pour les pizzas. Même la croûte, heureux mélange entre la fine et la plus épaisse, est vraiment très bonne. Nous y sommes allés de valeurs sûres, pâtes sauce rosée avec saumon, pizza sauce tomate et prosciutto, pizza saumon asperge, salade d’artichauts, etc. Sans oublier les formidables saucisses avec épices (dans le sens de « recouvertes d’un lit d’épices », littéralement), et baignant (le mot est faible) dans l’huile d’olive. Comment dire!?! Ah oui! COCHON!
J’ai peine à le croire, mais nous avons même réussi à goûter, du bout des lèvres, le tartufo et arroser le tout d’un bon cappuccino, en finale.
Si j’étais quétaine (et comme vous savez que je le suis – je ne vais donc pas me gêner!), je terminerais en vantant les mérites des serveurs et autres bellâtres -italiens, de surcroît, comme on peut s’y attendre!- qu’on y retrouvent également. My God! De l’homme, du vrai, des beaux mecs à la chevelure foncée (Jul: tu m’en dois une, car je pense être TRÈS bonne joueuse, là, avoue!?! :-), à l’attitude pleine d’assurance et de sourires entendus. Rien pour gâcher la soirée, donc, en ce qui me concerne!
Bonne fête encore, ma belle fille, à nouveau un gros merci à toi et ton amoureux pour votre beau programme et la plus que généreuse invitation. C’était tout bon, tout plaisir!
P.S. Comme c’est un « apportez votre vin », c’est encore plus agréable car on peut accompagner le tout de la bouteille qui nous fait envie. Ou les bouteilles, quand on est entre amis. Encore une fois, merci-merci-merci!
189 rue Dante, une ou deux rues à l’est de St-Laurent.

Festival nouveau cinema

Tel que je m’y attendais, j’ai (une fois de plus) passé un très bon FNC, cette année. C’est véritablement mon festival de cinéma préféré et, en fait, soyons honnête, le seul à Montréal qui vaille vraiment la peine à mes yeux – et à mon sens.
Du coup, les sorties pro-FNC de Atom Egoyan, François Girard et Wim Wenders m’ont fait chaud au cœur. Comme une petite fierté (ou un honneur?) de les rejoindre dans leurs positions.
Tout me plait du FCN (ou presque!). En commençant par leur site internet et la grille horaire électronique personnelle que l’on peut se monter -très facilement- pour aller ensuite faire la file et effectuer l’achat de nos billets, en passant par le grand choix de films inspirants et souvent inspirés, jusqu’aux salles de projections avec, en bonus cette année, le majestueux Impérial qui s’ajoute au bijou d’ExCentris.
Chaque année, j’ai des coups de cœur, je fais de belles découvertes, j’ai des surprises -parfois bonnes et parfois un peu moins-, j’ai aussi de (petites) déceptions. Mais chaque année aussi, presque tous les films auxquels j’assiste, au-delà de mon appréciation personnelle, ont un intérêt certain. Que ce soit pour le sujet, par le traitement, pour la caméra, l’originalité, le réalisateur, etc. Et ça, ce n’est VRAIMENT pas donné à tous les festivals… je peux en témoigner (vous pouvez donc prendre pour acquis que je viens de le faire, ok?).
Cette année, la nouvelle bande-annonce animée du festival, avec la louve hystérique dévalant rues et champs, était trop « cute », et trop drôle! J’ai bien aimé. Et je reviendrai plus en détail sur les films que j’ai vus dans de prochains billets.
Certains suggèrent ou se demandent s’il pourrait être bonifié, ce festival, afin d’arrêter tout de suite l’hérésie du trio actuel (2005)? Ou élargi? Peut-être! Je ne sais pas… Mais ce que je sais, par contre, c’est que peu importe les changements qui puissent y être apportés, ils devront absolument être encore plus positifs, selon moi, pour qu’ils vaillent même la peine d’être considérés. Car c’est déjà un bien beau programme, année après année, qu’il ne faudrait pas risquer de perdre ou de mettre en péril. Une belle recette, faite par beaucoup d’amoureux et d’artisans du cinéma, qui nous font partager leur passion, leur énergie et leur vision.
Même si Claude Chamberlan est (parfois) un ambassadeur (et porte-parole) un peu farfelu, disons!, je lui lève mon chapeau et je le remercie bien bas. Il fait, avec toute son équipe et depuis un bon dix ans, mon plus grand bonheur, l’automne venu…
FNC, du 13 au 23 octobre 2005.

Bily Kun

J’y suis retournée ce week-end, après quelques mois d’absence. C’est un endroit que j’aime bien. Rue Mont-Royal, c’est très central, parfait pour une soirée sur le Plateau.
Le décor est simple et relativement original. Une grande pièce à dominance de blanc, qui s’étend en longueur, avec ses petites tables et chaises longeant le bar et les têtes d’autruche au mur (d’où le nom, dans une langue étrangère, si ma mémoire est bonne). Avec, au fond, le piano et le tout petit espace pour les musiciens qui y jouent à l’occasion. Et le coin plus intimiste, surélevé, avec divan en rond. Très convivial et confortable.
Le personnel est vraiment bien. Des gens relaxes, souriants, agréables. La musique est assez variée. Parfois avec dj (house, techno, rock, alternatif, etc), parfois des trios de jazz. C’est bruyant mais on arrive quand même à se jaser et surtout, se comprendre.
Ils ont apparemment un grand choix de bière, mais on y trouve aussi pas mal tout ce qui se boit en terme d’alcool (pour les gens, comme moi, qui détestent la bière). On peut même y engloutir un petit sandwich sur baguette ou, si on s’y retrouve pour le 5 à 7, y grignoter des petits trucs bons-pas-chers comme l’assiette de dégustation avec saucisses, moutarde, cheddar fort, olives, cornichons et nachos/salsa.
Ce qui me plait le plus, je crois, c’est le style très éclectique et décontracté de la clientèle. De tous les âges, des tous les genres. Mais généralement des gens qui ont l’air sympathique et surtout, qui ne sont pas trop guindés ni ne se prennent trop au sérieux. Ce qui donne une ambiance chaleureuse et plaisante.
Pour moi, c’est un critère vraiment important, quand j’ai envie de décrocher.
Bar Bily Kun, 354, avenue du Mont-Royal Est (près de St-Denis).

Un match des Alouettes

Malgré (tous) les efforts de plusieurs de mes amis et ex-chums, je n’arrivais toujours pas à vraiment saisir l’essence de ce sport -le football- et donc à m’y intéresser réellement.
Eh bien, à ma plus grande surprise, c’est ma super soeurette et franche-copine qui a réussi l’exploit! En fait, je dis à ma grande surprise mais ce n’est pas vrai, au fond. Christine, c’est la «queen de la logique», «la king de la description» et sans contredit une des personnes qui sait le mieux raconter les choses, les films, les histoires, en suscitant chaque fois mon intérêt. Toute la surprise fut donc pour elle, finalement!
Elle aime le football depuis plusieurs années, tout comme son chum de mari qui fut (très brièvement) joueur au collège et amateur depuis toujours. Et cette année, elle s’est payé des billets de saison, oui monsieur, oui madame, on est une «big cheese» ou on l’est pas! (évidemment, la règle de l’exclusion dans l’utilisation du «on» s’applique ici, plus que jamais!!!).
Tout ça pour expliquer que j’ai eu la chance de l’y accompagner, il y a quelques semaines, et que j’ai vraiment beaucoup aimé ma soirée. J’ai ENFIN compris! Du moins, je le crois. Bon, je ne pourrais en expliquer les règles en long et en large, mais j’ai été capable de suivre le jeu et surtout, de savoir pourquoi il se passe telle ou telle chose, à tel moment. Les 3 essais, les dix verges, les interceptions, les bottés de placement, les convertis. You-hou! Et comme pour tous les sports, c’est tellement plus captivant quand on comprend, et ça passe tellement vite. On entre dans le match et on prend partie. Pour les Alouettes, bien sûr (je suis une véritable montréalaise)… et même s’ils ont perdu à la toute dernière minute. J’ai même réussi à me lever en applaudissant avec enthousiasme, aux bons moments (lors de touchés, par exemple). Quelle fierté j’ai alors ressentie! (j’exagère à peine).
Je savais que je passerais une belle soirée avec ma soeur, ça oui, c’est presque un pléonasme d’ailleurs, car on a toujours beaucoup d’agrément quand on se voient, même si on ne fait que jaser, par exemple. Mais avec toute l’ambiance qu’il y avait dans le stade de McGill (Percival machin?!?!), les espèces d’insultes que l’on envoie par la tête de l’arbitre à l’occasion, les phrases qui sont scandées automatiquement pendant le match, ce fut encore plus agréable. Je faisais partie de l’affaire!
Merci encore, Cri. Fort sympathique! Et je me promets de renouveler l’expérience bientôt (à la télé, bien sûr) afin de confirmer mes dires. Faute de devenir une inconditionnelle, je pourrai maintenant apprécier ce sport à l’occasion et suivre un match sans m’endormir d’ennui (ou me décourager). Yé!?!

Ma petite VW Golf

Ne reculant devant rien et ayant déjà avoué moulte travers, dont la kétainerie n’est pas la moindre!, j’y vais donc d’un autre aveu, sous forme de petit témoignage et même, je dirais, d’hommage.
Que voulez-vous (j’y vais «tout-de-go»), je suis une «femme de char», une vraie! Pas au sens vulgaire voulant que j’aime m’allonger sur le premier capot venu, en petite tenue, pour être par la suite immortalisée, tout sourire, par une photo ou autre support papier! Non! Une femme qui aime les voitures – et la conduite. Je précise également que je ne suis ni particulièrement connaisseuse, ni une professionnelle du sujet.
En fait, j’ai eu quelques voitures à date dans ma vie (depuis que j’ai 20 ans, environ). Et celle que j’ai le plus appréciée (désolée! je dois dire aimée puisque ce fut le cas!) est sans contredit ma BELLE petite Golf. Que j’ai louée pour une période de quatre ans. Et que je dois donc rapporter… cette semaine. Pour des raisons purement économiques. Et de priorités.
D’où ce billet, en fait. Devant la déception, la tristesse et même la peine que j’éprouve présentement! Vous me direz que c’est n’importe quoi, car une voiture ça pollue, c’est mauvais pour la santé, ça cause des embouteillages, c’est parfois dangeureux, ça coûte cher, ce n’est pas un investissement, etc. Et vous aurez bien raison! Et que c’est un luxe que bien des gens ne peuvent même pas se payer (alors de quoi je me plains!?!). Et vous aurez encore raison! N’empêche, je suis une grande sensible, une passionnée, une exaltée, même, comme dirait ma copine de voisine. Et donc, ça me fait vraiment quelque chose et -ô comble du ridicule!- j’ai même versé quelques larmes. (Le pire c’est que c’est vrai!).
J’ai tellement fait de belles promenades dans cette voiture. J’ai vu du pays, comme on dit, plus vite que permis, bien souvent, mais en l’appréciant tout autant! J’ai profité de la fougue de mon petit bolide, de tout l’espace qu’elle m’offrait, j’ai fait plein de choses en sa compagnie, j’en ai fait profiter plusieurs personnes, aussi. De beaux souvenirs! Même au ciné-parc… aaaaah! que de plaisir! (je l’ai dit, je m’assume dans mes travers!).
Son petit moteur nerveux, le bruit de celle-ci, ses belles courbes, sa belle couleur, sa grandeur parfaite pour en profiter pleinement tout en pouvant se stationner quasi partout, son luxe (l’air clim, les vitres et portières électriques, le système d’alarme, la clé rétractable, les sièges si confortables, complètement ajustables et chauffants… moi qui disait, au début, que ce n’était pas important), même le bruit des portières, lorsque je les referme, vont me manquer. Comme un sentiment de qualité et de sécurité. Son tableau de bord si distinctif, au bel éclairage rouge et bleu. Sa fiabilité, aussi (qui en fera sourciller plus d’un, car elle a encore, malheureusement, souvent mauvaise presse – à tort, dois-je m’empresser d’ajouter!). C’est fou comme on peut s’habituer et se plaire à conduire un tel véhicule.
En fait, il ne faut pas tant y voir la plainte et la désolation actuelles, que le plaisir, la joie et l’appréciation… qui achèvent! La vie est ainsi faite. Certains plaisirs ont une fin. Ne serait-ce que temporairement, pour mieux y revenir, puis-je ajouter, tel que me l’a si bien exprimé mon ancien boss, pour me remonter le moral -ou me consoler?-, qu’importe! je le remercie encore, ses bonnes paroles m’ont fait du bien!
Attachez-moi, quelqu’un!!! (au sens noble de l’expression, bien sûr!) (quoique…!?!).