OSS 117 – Le Caire nid d’espions

Je suis allée voir ce film un petit peu par hasard, ayant envie et besoin d’une petite comédie rigolote. Et c’est surtout Jean Dujardin qui nous a d’abord intéressés, car je trouve qu’il est un excellent comédien.
Je n’ai bien sûr pas suivi les épisodes de «Un gars, une fille» français, qui l’ont vraiment révélé au grand public, mais j’ai vu quelques-uns de ses films, dont Le Convoyeur et Mariages, où il était également très bon.
Avec son personnage de pseudo-agent secret, JD a le sourcil et le sourire aussi mobile et polyvalent que d’autres la démarche et le registre de voix. Il ne se prend pas au sérieux, mais sans tomber dans le clownesque non plus. C’est ce qui fait à mon avis (en grande partie) la réussite du film. L’humour y est dérisoire, ironique. Le personnage est drôle, sans prétention et somme toute intéressant, avec (aussi?) un certain talent pour les services secrets… même si c’est presque par hasard -ou un peu malgré lui-!
Un film bien tourné, avec des bons acteurs. L’intrigue/l’histoire est intéressante et les rebondissements farfelus. Les décors/les lieux/la caméra sont vraiment beaux. L’ensemble a une touche intéressante qui nous rappelle le cinéma des années 50. Comme un hommage, peut-être.
Du vrai cinéma de divertissement, drôle et bien fait.
Réal.: Michel Hazanavicius, France, 2006.

Ensemble, c’est tout

J’ai longtemps hésité à le lire, ce fameux bouquin. Parce que trop de gens m’en avaient parlé, parce que tout le monde avait aimé, et parce que généralement tout cela est synonyme de déception, mon tour venu.
Tant pis pour moi, en fait, parce que je me suis finalement laissée prendre, moi aussi! Complètement. Et j’ai beaucoup, beaucoup aimé.
Une si belle histoire. Qui fait tellement de bien. La thérorie des dominos à l’envers, nous résume la couverture arrière. Quatre écorchés de la vie qui se retrouvent -et se relèvent- ensemble, par la force des choses ou des événements. Une jeune femme qui fait des ménages, une vielle femme qui perd son autonomie, un chef caractériel et un excentrique intellectuel.
Des personnages si réels et si opposés en même temps, qui vivent des choses vraiment difficiles. À chacun son drame, ses démons, ses craintes et ses rêves aussi. Et à tous, la chance de connaìtre autre chose, de découvrir l’autre. Et peut-être se découvrir soi-même, chemin faisant. Je n’ai pas envie d’en raconter plus, de parler des événements, de décrire davantage leur parcours. Parce que là réside en grande partie l’intérêt de ce livre.
J’ai beaucoup aimé son écriture, chaleureuse, émotive, vivante, on dirait presque «spontanée». Et son style, si vif, si plein de sentiments, d’humour doux. Une histoire sincère, simple, drôle, accrocheuse. Et généreuse. Pas très courant, il me semble, en littérature, de nos jours. Une vraie générosité. Et qu’est-ce que ça fait du bien!
Aaaaah! Une fois de plus, j’ai connu cet extraordinaire tout petit miracle, ce moment de grâce qui nous oblige à mettre momentanément notre livre de côté, à fort contrecœur et avec, pour seule raison de capituler/s’y contraindre (outre les aléas de la vie, s’entendre!) la hâte et la promesse formelle d’y revenir dès que possible, sous peu, dans un instant…!
Parfois, un livre est pour moi un voyage, ou un rêve, une trêve, un déchirement… Parfois aussi, comme pour ce livre, c’est un inespéré mais ô combien délicieux rayon de soleil sur mon visage, bonheur d’été, mais lors d’une longue et grise journée d’hiver.
Anna Gavalda, France, Le Dilettante, 2001.

The Sisters

Un petit film qui m’intriguait, et que j’ai loué récemment. Il m’intriguait car je n’en avais pas vraiment entendu parler, malgré les bons acteurs et actrices qui y figurent et le fait qu’il soit parmi les nouveautés. Mais la facture, le générique, je ne sais pas, il y avait un petit quelque chose, une simplicité dans la réalisation peut-être?, qui me disait que c’était probablement ce qu’on appelle «un film tourné pour la télévision». En même temps, je ne sais pas trop pourquoi je dis ça, parce que je n’ai jamais vraiment su ce que ça voulait dire, au fond!?! Est-ce un film «un peu moins bon», parce qu’il joue seulement au petit écran? Est-ce le format, qui est différent (durée, façon d’être monté)? Autre??? Mais bon… c’est une autre histoire, je m’égare!
Le film est basé sur l’œuvre de Chekov (Les 3 sœurs). Même si j’ai vu la pièce (il y a plusieurs années), bizarrement, j’avais oublié tout le niveau de tragédie, de complexité, de «prenage de tête» qui m’attendait!
Dès les premières minutes, ce quasi huis clos de discussion, analyse psychologique, drame, ressentiment et interminables argumentations m’est revenu… Bon, j’exagère un peu! Ce n’était pas si pire, vraiment! En fait, j’ai plutôt aimé, mais il faut tout de même être de bonne humeur et avoir l’esprit disposé à cela, disons.
Les comédiens et comédiennes sont tous sont bons et crédibles (Chris O’Donnell, Elizabeth Banks, Maria Bello, Erika Christensen, Steven Culp, Tony Goldwyn, Mary Stuart Masterson, Eric McCormack).
C’est l’histoire de trois soeurs, qui ont apparemment vécu une enfance trouble après la mort de leur père, un illustre académicien, la relation particulière qui les unit et celles, toutes aussi particulières, qu’elles ont respectivement avec les autres/leurs amoureux. Des relations complexes, difficiles, et très intenses.
Il y a vraiment une citation en particulier qui m’a marquée (je tiens à préciser que, sur le nombre total de phrases entendues/proférées, ce n’est pas rien!). Et qui m’est restée en tête longtemps après. Par sa lucidité, sa profondeur, sa difficile véracité. Ça se passe vers la fin, lorsque la soeur cadette (jeune femme dans le début vingtaine) résume ainsi sa jeune (mais plutôt mature) philosophie de la vie: « (…) But If we get too far from what we’ve planned four ourselves -in life-, if concessions and compromise become our life… we disappear, with our aspirations ».
Intéressant… ou troublant, peut-être? En tous cas, ça résume assez bien l’histoire (ou les histoires).
Réal.: Arthur Allan Seildman, É.U., 2005.

Ouzeri

J’y suis retourné tout récemment pour souligner, allègrement et de délicieuse façon, la fête de mon beau «little one»!
J’avais oublié à quel point j’aime l’ensemble de leur menu. Honnêtement, ce n’est pas de la grande gastronomie, mais c’est authentique, et c’est tout bon.
Nous avons décidé, d’un commun et gourmand accord, de partager plusieurs plats: les calmars frits avec tzatziki, le poulet au romarin en pâte phyllo, les crevettes à l’ouzo et aux champignons, l’agneau au feta, les légumes grillés et pommes de terre maison. Tout était délicieux, savoureux. Nous avons arrosé le tout d’un bon petit rouge pour aider à faire descendre (avec tout ce qu’on a mangé, ce ne fut pas un luxe!).
C’est bruyant, mais comme l’atmosphère est généralement festive, ce n’est pas trop grave! Un beau resto avec de très grandes fenêtres, au décor simple et aéré. Le personnel est courtois et efficace.
4690 rue St-Denis, coin Gilford (le petit resto qui fait le coin) (ou plutôt la pointe!).

Vive les fetes

Cet été, j’ai reçu entre autres cadeau de fête, le coffret de la série «Le cœur a ses raisons», saison 1.
Quelle belle et on-ne-peut-plus conviviale idée (merci encore à ma super copine!).
Ce week-end, je me suis tapé quelques épisodes (je n’ai pas pu résister plus longtemps… qu’est-ce que je suis un être faible, moi, à la fin!) ainsi que certains extras, dont le bêtisier (les célèbres bloopers). J’ai encore (un peu) le fou rire…
Aaaaaaah! Marc Labrèche, quand tu me (nous?) tiens!