Catégorie : Un classique

Le Bistro Unique

Un petit resto italien classique, réconfortant, agréable, accessible et avec un très bon rapport qualité-prix. Les pâtes sont faites maison. Il y fait bon. Ce n’est pas de la grande gastronomie mais c’est savoureux, copieux, et authentique dans le genre, à mon très humble avis. Le décor est très ordinaire, un peu commun en fait. Fait intéressant: il y a généralement une exposition de toiles ou photos d’artistes -du coin?- (pas sûre!). Il y a une terrasse intérieure très rigolotte qui ressemble à un ancien décor de télé-théâtre, version réelle. Tellement réelle qu’on entend parfois pleurer un petit pou aux étages supérieurs!
J’affectionne particulièrement la salade césar (mais je déplore la laitue frisée, les tomates et le faux bacon!) et les pâtes farcies au veau, épinards et champignons. Et la copieuse lasagne sauce à la viande. Sans oublier la crème brûlée au chocolat blanc qui est également une bien belle et bonne chose, si on se rend jusque là! Et si vous avez envie d’un petit verre de rouge, c’est effectivement ce qui vous sera remis, du vin rouge dans un petit verre. J’aime ça, moi, des fois, boire du vin dans un petit verre (et non une coupe). Ça me rappelle… j’sais pas quoi, en fait!
Finalement, ne cherchez plus la meilleure et surtout la plus sympathique serveuse en ville, moi, je l’ai trouvée!: elle y travaille et se prénomme Pascale! Et vous savez quoi? Ça fait vraiment une différence! Qu’est-ce qu’elle est professionnelle, renseignée, agréable, drôle et jamais déplacée (dans l’ordre ou dans le désordre).
1039, rue Beaubien est – un peu à l’ouest de Christophe-Colomb.

Boite Noire

Eh non! Je ne vous ferai pas ici le récit torride et plein de suspense d’un accident d’avion duquel n’aurait survécu (à part moi, visiblement!) que la fameuse et mystérieuse boite noire, témoignage toujours un peu surpenant d’événements encore incompris et surtout inconnus. Je serai un peu moins originale, mais pas mal plus intéressante: je vous parle de la célèbre Boite Noire, lieu de prédilection des cinéphiles et autres pseudos-intellos du Plateau et d’Outremont (et des inconditionnels résidant dans un autre quartier). Moi, j’aime les endroits de vente mais surtout de location de films et autres documents du genre. C’est VRAIMENT de l’amour. Et malgré tout le progrès techologique dans ce domaine (télé numérique, etc.) j’espère naïvement et désespérément ne jamais assister à leur fermeture ou pire, leur disparition. C’est tellement un bonheur de m’y rendre, d’y flâner, de tout envisager et de vivre à tout coup (ou presque!) un 2e bonheur en ligne: celui d’y repartir, dvd sous le bras, d’un film tant attendu ou d’un ancien film finalement trouvé! Toujours aussi inexplicable que formidable. Et ce qui est à la base de ce sentiment, pour moi, est quelque chose de beaucoup plus subtil que tous ces bouts de pellicules prêts à emporter: cet endroit sent l’Amour! L’amour du cinéma, l’amour de tout ce qu’il offre, l’amour et le respect des artisans aussi. Voilà! C’est dit: je suis une amoureuse!

Beaubien

À mi-chemin entre le petit cinéma de quartier typiquement français (dans le sens de France) et le vestige d’une ère quasi-révolue des cinémas répertoires indépendants (en tous cas, ceux de si petite taille), le Beaubien fait partie de mes endroits préférés. Pour aller aux vues, bien sûr! Jusqu’au guichet pignon sur rue (littéralement) qui me ravit. J’aime ça, moi, acheter ma place « dehors », donner mes sous à travers un trou de souris à une personne installée dans un tout petit réduit en plastique transparent, puis aller à l’intérieur quérir mon bien. Ou plutôt me mettre en file pour assister à mon petit moment de plaisir. Peu importe le genre de plaisir. Ou même que ça n’en soit pas un, finalement et parfois! Parce que le rituel est aussi très important. Pas AUTANT que ce qu’on y voit, mais quand même important. Et le Beaubien, moi, j’aime. Les gens y sont tellement gentils. Des amoureux, eux aussi. Ça parait. Ça se sent. Et il a même un petit côté quétaine et un peu anti-cinéma, paradoxalement: on peut y manger plein de choses tout en écoutant notre projection. Ce qui est, selon le cas et l’utilisateur, une bonne ou une très mauvaise chose! Mais bon! Un petit film en mangeant du chocolat, ça peut difficilement être une recette perdante, à mon humble avis!?! Tant que cela se fait dans le respect… et le silence! Mais ça… c’est aussi une autre histoire! Et j’y reviendrai très certainement. Assurément! Ah oui! J’oubliais! Je n’ai qu’effleuré la CHOSE, à la base même de mon appréciation de l’endroit: il nous présente presque toujours de très bons films, répertoire, d’auteur, des petits bijoux de documentaires, etc.