Catégorie : Grand moment de…

La mammo

Je n’avais vraiment pas prévu écrire sur ce sujet. Mais en racontant ma dernière expérience à un ami, et devant son amusement empreint de curiosité spontanée, je me suis dit que ça pouvait être d’intérêt, et démystifier un peu la chose.

Une femme chanceuse passera sa première mammographie seulement à 50 ans, si elle adhère au très bon programme de dépistage gratuit du gouvernement.

J’en ai passé une ce matin. Pas de quoi écrire à sa mère, comme on dit, mais en même temps cela demeure une expérience quand même spéciale. Surtout en temps de pandémie, my god, comme si les gens qui travaillent dans le système de santé manquaient de défis… Mais vraiment, la clinique où je suis allée applique un protocole impeccable, doublé d’une grande efficacité. Ce qui n’est pas mince affaire.

J’ai toujours pensé que ce devait être plus difficile pour une femme ayant des seins très volumineux. Et c’est probablement souvent le cas. En fait, la technologue qui me l’a fait passer m’a confirmé que chaque femme vivait une situation particulière. Selon la grosseur de ses seins, bien sûr, son degré d’aisance, son niveau de sensibilité et évidemment aussi parfois, sa prédisposition la dite journée.

Ayant des seins au volume plus modeste, je me réjouissais à l’idée qu’il y avait quand même quelques avantages à ceci, dont assurément une mammo en deux temps trois mouvements. Quelle ne fut pas ma surprise, en réalisant que ce ne serait pas si simple, finalement. Là où le plantureux sein doit facilement s’installer, mais en baver de se voir ensuite coincé serré entre deux surfaces afin de bien se dévoiler l’intérieur, le plus petit, lui, doit à l’inverse donner tout ce qu’il a (ou n’a pas?) pour bien prendre sa place et la conserver, dans le même contexte. Autrement dit, il faut tout bien ramasser et étendre ce dernier, afin de le maintenir bien en vue. On se retrouve alors à faire littéralement corps avec la machine, le désagréable mais court temps de prendre la radio, de chaque côté, en deux angles différents.

Même si ce fut prenant pour moi, à tout le moins, c’est vraiment la technologue qui s’est donnée le plus, ai-je constaté avec surprise au final! C’est elle qui avait le délicat rôle de tout manipuler, placer, contrôler, sécuriser avant de partir prestement appuyer sur son bouton pendant qu’on retient son souffle! La mienne en avait de légères sueurs après les 4 clichés! Comme quoi, la grosseur n’est vraiment garante de rien, une fois de plus! Et petite précision importante (qui est également un certain défi) : quand un des seins souris pour la photo, l’autre doit absolument sortir du cadre, et vice-versa! Question de ne pas brouiller les clichés.

Fait que je ne savais pas non plus, on nous applique de petits collants métalliques sur le bout de chaque sein, ainsi que sur tout accro-cordon, afin d’éviter les erreurs d’interprétation ou les mauvais diagnostics. Cela fait un peu accessoire de film de science-fiction, mais à petit budget! haha!

Reste plus qu’à attendre les résultats. Là aussi, j’ai envie de me dire qu’il y a des avantages à ma situation, et que je l’aurais assurément senti s’il y avait quoi que ce soit qui clochait. L’avenir me le dira, mais je suis confiante, et je ne pense pas avoir de surprises, cette fois!

Inexplicable

J’ai le cœur gros depuis plus de deux semaines… Depuis l’annonce d’un décès. J’ai une réelle peine. Et pourtant, toute sérieuse et irréversible soit la mort, je ne connaissais même pas cette personne. Mais il s’agissait donc d’une personne ‘connue’, de notoriété publique. Et qui a à mon sens était douée d’extraordinaires talents, d’abord comme acteur de cinéma (un très grand acteur, selon moi), comme réalisateur et comme acteur de la scène, mais que je n’aurai malheureusement jamais la chance de découvrir dans le dernier cas. Et j’en suis d’autant plus triste que je suis convaincue que cela aurait été un grand moment (pour moi). J’ai encore de la difficulté à le réaliser vraiment, ainsi que tout l’impact de cet événement. Je parle bien sûr du déjà très regretté Philip Seymour-Hoffman, un de mes acteurs cultes depuis Happiness.

Et c’est ce phénomène que j’essaie de saisir depuis. Comment on peut ‘s’attacher’ à une personnalité publique… et donc vivre un deuil à sa mort. C’est fascinant, même si de façon tellement négative et cruellement incompréhensible, surtout à son trop jeune âge.

Je pense que ce deuil est en fait proportionnel à l’impact ou plutôt l’importance que cette personne a eu pour moi. Dans son cas, il m’a fait vivre de grands moments de cinéma, mon domaine de prédilection culturel par excellence. Il m’a touchée, m’a fait pleurer, m’a fait rire aussi (pour mon plus grand bonheur et avec une certaine surprise). Il m’a dérangée, parfois un peu rebutée (je parle ici de ses rôles), m’a troublée, m’a fait réfléchir. Mais donc il m’aura profondément marquée. Et donné par là l’impression (on ne peut plus fausse) de le connaître. Et donc d’être maintenant privée de sa présence, ou bien égoïstement, du grand plaisir de le voir à nouveau dans une œuvre, de le découvrir encore sous plusieurs autres angles de jeu, que je suspecte mais ne pourrai jamais confirmer. Un si grand talent, il me semble, aurait nécessairement continué de se développer, c’est le propre des gens si doués dans leur domaine. Comme si le talent dicte le parcours. Ou le devrait. Mais je le réalise, là aussi, rien de plus faux.

Ce qui est également très bouleversant est la fatalité de cette issue. Son côté irréversible. J’ai toujours en tête qu’il s’agit d’un accident aussi imprévisible que la mort est fatale, à savoir qu’il aurait très bien pu être évité, juste ne pas se produire, si une chose avait été différente. Et probablement une toute petite chose… Et c’est ce qui me révolte le plus. Sans le savoir au fond, je crois que ce n’était pas son choix, sa décision. Qu’il a simplement manqué cruellement de perspective, de lumière, d’amour (quel qu’il soit) et qu’il a été victime d’une grosse béquille qui ne pardonne pas et aura eu raison de lui.

Je voudrais tellement pouvoir revenir dans le temps, et qu’il sache à quel point il était apprécié, important dans son apport. Et espérer que cela puisse faire une différence… Alors qu’en fait, probablement pas. C’est le propre (et le très sale et très laid) des accidents. Y a rien à comprendre. Et pour moi, c’est très difficile d’accepter ce qui ne se conçoit pas, ne se comprend pas. Mais ça, c’est mon problème. Pas le sien.

J’espère quand même qu’il puisse un tout petit peu sentir le grand deuil et le grand vide qu’il a générés. Comme si cela lui permettrait d’avoir moins mal? Ou en fait, toute l’admiration et le respect que les gens lui ont portés? Je donnerais beaucoup pour que cela soit possible… mais là encore, c’est mon problème, pas le sien. Reposes en paix, PSH… Et merci pour tous les grands moments que tu m’as fait vivre.

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U2 360˚ Tour

Sur la route en revenant de notre magnifique semaine de vacances en famille samedi dernier, je me suis retapé plusieurs vieux cds, dont quelques albums de mon groupe culte, U2. Et chaque fois, cette musique me transporte et me rappelle plusieurs moments et tranches de vie passées. Leur musique m’est donc restée en tête cette semaine et m’a donné envie de revenir sur mon blog, d’abord (que je néglige depuis trop longtemps) et d’écrire sur le moment très fort que fut pour moi leur dernier spectacle, le 360˚ Tour.
Nous avions nos billets depuis presque 2 ans. Achetés grâce à l’ajout du 2e soir à Montréal, ainsi qu’aux précieux conseils de ma mentor en musique (et logistique), Julie L.
Achetés avec mon cher frère, ma belle-soeur préférée, et quelques-un(e)s de mes meilleur(e)s ami(e)s. Avec qui j’ai le privilège de partager beaucoup de moments: parfois légers, parfois plus intenses, souvent très drôles, parfois malheureusement dramatiques mais aussi des plus grands et ce… depuis maintenant plus de 27 ans. Et même plus, dans le cas de mon beau François (et de mon frère bien sûr!).
Une longue attente, donc. Qui a débuté par une joie sans nom au sujet de laquelle nous avons d’abord rigolé pendant plusieurs mois, feignant l’oubli puis se rappellant mutuellement et à tout moment judicieux notre précieuse acquisition.
Puis au printemps 2010… ce fut la déception. Tant pour notre idole (Bono) qui se retrouvait tout à coup sur le carreau, que pour nos égoïstes petites personnes qui avaient si hâte de les retrouver.
Finalement, avec le recul, heureusement que le ‘show’ a été reporté un an plus tard, car je ne crois pas que j’aurais été capable d’y assister en 2010, m’étant retrouvée sur le carreau à mon tour à la date précise prévue initialement. Mais là aussi, je concède tout l’égoïsme latent dans mon énoncé, car il y avait probablement 79 999 autres personnes qui auraient pu s’y rendre, elles!
Une autre année de hâte, d’anticipation (au sens enlevant du terme) a donc suivi. Puis quelques semaines avant le show, l’achat de passeports STM à l’effigie du groupe et créé spécialement pour faciliter les déplacements le jour J. Une très belle idée, que la société a repris plusieurs fois maintenant avec grand succès.
Et nous voilà donc fin prêt et très très fébriles (je parle surtout de moi!) le samedi 23 juillet 2011. Bien sourd ou aveugle (fou???) celui qui ne savait pas que se tenaient de tels événements à Montréal les quelques semaines précédent les deux spectacles, d’ailleurs, vu l’ampleur de la couverture médiatique.
En y repensant, autant de raisons qui pouvaient donc nous porter à d’énormes attentes (qui étaient là, je confirme), mais donc aussi à autant de potentielles déceptions.
Nous avions prévu des festivités précédant le ‘show’, afin de bien apprécier la chose et surtout de le faire durer le moment le plus longtemps possible. Un BBQ bien arrosé avec tout le joyeux groupe.
Le moment enfin venu, nous quittons donc en fin d’après-midi pour nous diriger lentement mais sûrement vers le ‘stage’ et les installations créés entièrement pour l’événement sur le site de Blue Bonnets. Malgré l’ampleur de la foule (80 000 personnes), tout s’est bien déroulé, dans un calme aussi surprenant qu’agréable.
Le ‘set up’ était vraiment impressionnant. L’énorme enceinte en ovale, les gens au parterre, la scène en forme d’araignée futuriste. Je ne tenais plus en place! Le soleil est d’ailleurs venu nous accompagner jusqu’au début du spectacle. Je déteste ce mot trop (et mal) utilisé, mais le moment était magique…
Puis le groupe est arrivé en limousine et le concert a commencé. Nous l’avons vécu debout dans les gradins (seul petit bémol car avec la foule que nous étions et le vertige que j’ai malheureusement, les gardins tremblaient sous notre délire collectif). Mais ils ont tenu le coup! Ils nous ont refait de formidable façon beaucoup de leurs hits, avec animation sur l’écran 360 qui s’est mis à descendre lors de ‘Miss Sarajevo’ et avec lequel ils ont joué par la suite pour notre plus grand plaisir. Qu’est-ce que c’était un bon show. J’ai été émue presque tout le long. Ils ont même joué ma chanson préférée (assurément dans mon top 10 tous groupes confondus – à vie!): ‘One’. Là, j’ai craqué… un grand moment.
Ils ont été vraiment généreux, nous ont fait participer, nous ont parlé, nous ont fait vibrer et malgré le très gros montant payé, nous en avons vaiment eu pour notre argent. Et les membres du groupe sont vraiment des gentlemans. Ce qui est si rare mais si trippant pour un groupe rock.
Mais ce qui m’a personellement le plus impressionnée et qui me reste en mémoire depuis est cette capacité qu’ils ont eu de nous livrer un concert ‘intime’… à 80 000 personnes, et à l’extérieur de surcroît. Je ne comprendrai jamais comment ils ont réussi cet exploit, mais suis tellement heureuse de l’avoir vécu. En fait, si c’était à refaire, je pense que j’assiserais aux deux concerts, tant qu’à faire! Vous dire combien je n’ai pas été déçue: ça ne m’était jamais arrivée avant, mais j’ai eu les ‘blues’ pendant quelques jours après…
Dernier truc trippant et digne de mention: la caméra 360 qui nous a tous photographiés avant le concert et qui nous a permis d’avoir un souvenir ‘live’. Nous avons reçu le lien web permettant d’aller nous repérer (et nous identifier si désiré). Quel beau flash virtuel et viral!
Je vous ai dit que j’ai beaucoup, beaucoup aimé?!?

Marc Labreche

Quel fascinant comédien. Aux mille talents. À l’incroyable folie, débridée et infinie. Heureusement. Car même si je n’aime pas TOUT ce qu’il fait, tout me semble quand même digne d’intérêt et presque tout me surprend.
Le genre de personne qui, heureusement, existe, car il serait plus qu’impossible de l’inventer. Et la télévision québécoise serait à l’occasion pas mal plus terne.
J’en ai parlé dans un billet déjà, pour la série le « Cœur a ses raisons ».
Je ne ferai pas le tour de la longue liste de tout ce qu’il a déjà fait, mais, installée devant ma télé en écrivant distraitement, ce billet s’est imposé de lui-même. Car ce très talentueux comédien, ou plutôt imitateur, m’a fait éclater de rire pour la 2e fois, en 2 semaines.
C’est dans « 3600 secondes d’extase » (série que je trouve un peu inégale) qu’il vient de faire, en direct mesdames et messieurs, une délicieuse et délirante imitation de Kevin Parent, en compagnie et avec la complicité de celui-ci.
La semaine dernière, j’avais attrapé l’exquise imitation qu’il a faite de Christiane Charette. Jamais je n’ai vu aussi bonne et aussi complète imitation de cette animatrice. C’était hilarant, complètement ‘flyé’, impressionnant, même. Ses mimiques, ses intonations, ses commentaires, même physiquement, il en venait à lui ressembler. Si vous l’avez manquée, allez sur youtube, ça vaut vraiment la peine : http://www.youtube.com/watch v=_Au70UQj42E&feature=PlayList&p=1661EC2B2B1C0D6C&playnext=1&playnext_from=PL&index=16
Je reviendrai la prochaine fois avec l’autre billet, celui que j’étais en train d’écrire mais que Marc Labrèche m’a littéralement volé. Et je l’en remercie.
Bonne nuit.

Inglourious Basterds

Je l’ai assurément déjà écrit, j’aime beaucoup le cinéma –et la folie/l’imaginaire- de Tarantino.
Mais cette fois, j’avais vu la bande-annonce et le popcorn m’était un peu resté coincé dans la gorge, à cause de l’intense violence qui s’en dégageait.
Et je m’étais, tout bêtement, convaincue que je n’irais pas voir son dernier film. Car il m’apparaissait trop violent, trop gratuit. Et que je ne m’en sentais donc pas capable.
Qu’est-ce que je suis contente d’être revenue sur ma décision. J’aurais manqué un grand moment de cinéma.
Merci à MH, au bureau, qui m’a témoigné son intérêt pour le film, malgré la grande violence. Et qui m’a suffisamment intriguée pour me donner le goût de m’y rendre à mon tour, ayant pris bonne note de ses mises en garde (tel que la scène du soldat au ‘bat de baseball’).
Dès le générique, je suis happée par l’histoire, l’univers graphique et ‘cartoonesque’ de Tarantino (ses sous-titres, la présentation de ses personnages, ses enchaînements). Et malgré la longueur du film (2h33 min), je n’ai pas décroché deux secondes, complètement rivée à l’écran, inconfortablement assise sur le bout de mes fesses, malgré moi. Et faute à Tarantino.
Rarement film n’est plus captivant, du début à la fin. Et que dire de ce début: cette interminable scène où l’on fait la connaissance du ‘Jew Hunter’, hallucinant Christoph Waltz, sur les épaules duquel repose en grande partie la crédibilité du film, je dirais.
En gros, un chassé-croisé qui se passe en France, pendant la 2e guerre mondiale, entre des nazis allemands qui font la rencontre d’un bataillon juif-américain -sans peur et sans regret- qui a décidé de semer la panique et de les faire souffrir, et mourir. Ou l’un ou l’autre, à leur propre choix d’ailleurs.
Brad Pitt y est également excellent de drôlerie, dans l’improbable rôle du sudiste lieutenant Aldo Raine. L’homme qui veut des scalps. Beaucoup, de scalps. Et qui a le plus délicieux, mais ô combien grotesque, accent.
On y fait la rencontre de personnages satellites tels que la belle Shosanna (très bonne Mélanie Laurent), jeune juive sortie miraculeusement indemne des griffes des nazis (mais dont la famille n’a pas eu la même chance), et qui décide de refaire sa vie en France, avec des grandes ambitions cinématographiques –et graphiques- devant elle.
Et la belle Diane Kruger, très convaincante dans le rôle d’une cantatrice allemande. Et de plusieurs autres personnages aussi colorés qu’animés par leurs causes respectives, qu’elle soit allemande, anglaise, américaine ou simplement personnelle. Dont le talentueux Daniel Brühl, qui crevait l’écran dans ‘Good Bye Lenin!’ et le fait encore cette fois-ci, dans un tout autre rôle, cette fois.
Des scènes d’anthologie… Celle du début, bien sûr, celle de Brad Pitt et ses amis du bataillon de ‘basterds’ qui expliquent à un lieutement nazi fait prisonnier les ‘choix’ qu’il a, puis sa rencontre avec l’homme au célèbre ‘bat de baseball’, celle du restaurant, avec Mélanie Laurent et son strudel au pomme, celle du petit bistro souterrain avec le petit jeu de devinette, celle du film du ‘héros de guerre’ et bien sûr, bien sûr, le fantasme ultime de la 2e guerre mondiale: la dernière scène. Qui nous en donne, à elle seule, bien plus que pour notre humble pécule. Et tant d’autres…
Autre plaisir: les dialogues, qui passent de l’anglais au français, puis à l’allemand, et retour au français et à l’anglais, pour ensuite nous faire dans l’italien. Certains comédiens maîtrisant d’ailleurs TOUTES ces langues, tel Christoph Waltz. Vraiment impressionnant, Er Mister…
Un film puissant. À l’humour toujours aussi cynique et cinglant, efficace, à la caméra volontairement perverse et habile, au rythme incroyable –et soutenu- malgré la durée.
C’est très, très violent. On ne s’en sort pas. Mais l’intérêt du scénario, des dialogues, du montage et du rythme, du jeu des acteurs, nous permet de passer un peu par-dessus. Je dis bien un peu. Mais en même temps, comme c’est un film de guerre, et de la 2e guerre mondiale, en plus… le contraire serait aussi surprenant que de maigrir et/ou retrouver la santé en mangeant du fast-food, non?
Quentin Tarantino, É.U./Allemagne, 2009.