Catégorie : Interessant

Incapacite

Lu dans le métro un matin cet été, sur le dos d’un t-shirt de couleur très
vive: ‘The only disability in life is a bad attitude’.
Wow. Lequel t-shirt était d’ailleurs porté par un tout jeune homme à l’allure plutôt cool (et qui était vraiment beau en plus, ce qui ne gâche rien!).
Toujours tellement inspirant et rassurant d’être témoin de ce genre de message.
J’ajoute simplement: ‘Hold that thought, young man’.

Des idees et des hommes

Une très pertinente et intéressante citation, sur laquelle je suis tombée lors de la prépration d’un pitch:
«An idea is something you have the desire to remember.»
Philippe Michel, BBDO France
Effectivement, ce n’est pas fou!
C’est d’autant plus vrai puisque nous avons tous, de façon générale, une mémoire plutôt sélective.

Bluff

Vu récemment avec une (très jeune) (mais tout aussi formidable) amie!
Le scénario est vraiment bon, l’idée de base vraiment intéressante et prometteuse: un appartement et tout ce qui s’y est passé, depuis maintes années, à travers les différents locataires l’ayant tour à tour occupé.
C’est également assez bien réalisé (surtout pour un premier long métrage), c’est sympathique, sans prétention et certainement un habile tour de force pour un si petit budget.
Mais j’ai trouvé le jeu des acteurs très inégal (ou est-ce la direction de ceux-ci, je ne saurais trop dire???). J’ai beaucoup aimé les prestations de Julie Perrault, Emmanuel Bilodeau (excellent), Alexis Martin, Isabelle Blais, Pierre-François Legendre, Rémi Girard, Marie-Laurence Moreau. Mention spéciale pour Simon Olivier Fecteau dont le jeu est également bon. C’est qu’il est talentueux, le jeune monsieur!
Par contre, à l’inverse, celles de Raymond Bouchard, Marc Messier et Jean-Philippe Pearson ne m’ont vraiment pas convaincue. Même (le beau) David La Haye m’a semblé un peu pâle… mais je me demande parfois si ce ne sont pas les personnages qu’ils tiennent qui ne m’ont pas plu, allez savoir.
Si les dialogues sont drôles, intelligents, parfois surprenants (parfois encore plutôt convenus), la fin est plutôt décevante et un peu invraisemblable.
Réal.: Marc-André Lavoie et Simon Olivier Fecteau, Québec, 2007.

Melinda and Melinda

Un petit film dont on m’a parlé -sur ce blogue- récemment. Ce qui m’a instantanément donné le goût de le voir, car j’aime beaucoup Woody Allen.
Très drôle! La première fois que je «vois» un essai!
Généralement, je les lis, si le sujet m’intéresse.
Cette fois, j’y ai assisté, à la manière dont on assiste à une pièce de théâtre du style démonstration. Véritablement comme un essai.
Le final est drôle, avec dialogues omniprésents, donc, mais remplis d’humour et de réflexion sur l’amour, les relations, le sens que chacun donne à la vie et sa vie. Et plein d’absurdité aussi, à l’exquise manière de Allen.
Plutôt atypique comme film de ce réalisateur, surtout dans la forme. Mais en même temps on retrouve beaucoup de ce que j’apprécie chez lui comme réalisateur, et sans sa délirante et dérisoire présence à l’écran (qui me ravit habituellement).
Comme prémisse de base, on ne peut plus simple: 4 personnes dans un bistro discutent du tragique ou du comique sens qu’ils donnent à la vie. Et font la démonstration de leurs visions respectives en racontant, chacun à leur façon, la même histoire.
Pas un grand film, rien de surprenant ni révolutionnaire, mais un film différent et vraiment intéressant. Les comédiens sont généralement bons (dont Will Ferrell, je l’avoue aussi!).
Réal.: Woody Allen, É.U., 2004.

Petits pas deviendront grands

J’ai déjà parlé de ce sujet dans un billet précédent (si ce n’est plusieurs).
Cette fois-ci, c’est en lisant un texte dans une revue que je suis tombée sur cette petite phrase que j’ai trouvée renversante de simplicité, voire même anodine. Mais tellement révélatrice en même temps:
«Courage is only an accumulation of small steps».
Intéressant, non?
D’un côté ça semble si simple qu’on a l’impression que le courage n’est plus cette grande chose qui puisse déplacer des montagnes. De l’autre, au contraire, on se dit que c’est accessible à tout le monde, même quand on se sent dépassé et qu’on a l’impression que l’on est devant une impasse, ou que les choses ou les événements nous dépassent. Très souvent dans notre vie professionnelle et les défis auxquels on fait face, mais parfois aussi dans notre vie personnelle.
C’est un certain George Konrad, un écrivain Hongrois (né en 1933 et qui vit toujours), qui a écrit ça.
Du coup, il a piqué ma curiosité, et je suis allée «googler» tout ça pour en apprendre un peu plus.
Comme j’avais peu de temps et que j’étais crevée j’y retournerai, mais j’ai déjà appris qu’il était issu d’une famille juive ayant survécu à l’Holocaust, et qu’il est défenseur de la liberté des individus (peut-être que je m’enflamme un peu, mais bon, c’est ce que j’ai retenu!).
Je suis aussi tombée sur un petit texte un peu plus complet au sujet du courage ainsi qu’un autre, qui m’ont tous deux beaucoup intéressée, une fois de plus:
«You take a number of small steps which you believe are right, thinking maybe tomorrow somebody will treat this as a dangerous provocation. And then you wait. If there is no reaction, you take another step: courage is only an accumulation of small steps.»
Et la seconde, d’un autre sujet mais qui le rejoint quand même de par sa teneur:
«I believe that it is my job not only to write books but to have them published. A book is like a child. You have to defend the life of a child.»
Décidément, j’y reviendrai… J’aime bien ce discours assumé ou responsabilisé, et les gens qui les tiennent m’intéressent habituellement ou du moins piquent ma curiosité…