Catégorie : Vraiment agreable

Concours equestre

J’adore! C’est si élégant, si beau, si noble…
Je les regarde généralement à la télé mais, il y a quelques semaines, j’ai eu le bonheur et le privilège d’assister en direct à une telle compétition, soit l’International Bromont. La première en importance au Québec, et la 2e au Canada.
Et d’y voir triompher le favori et québécois Mario Deslauriers. Deux parcours parfait, dans de très bons temps. Fort palpitant!
Et le week-end dernier, c’était encore plus spécial: Viet, un ami, participait aux compétitions de saut. Quelle allure, quelle élégance… et quelle belle prestation. Viet fait de l’équitation depuis tout jeune, mais n’en avait plus fait depuis un bon moment déjà. Cette année, il s’y est remis. Il a remporté sa première compétition et a fait des parcours presque sans faute cette fois-ci, sur son magnifique cheval, Cosmos.
Merci encore à Valou et Viet pour les si agréables week-ends, et à la belle Audrey pour ces petits moments de bonheurs volés!

Le jardin botanique

Chaque fois que je retourne m’y promener, comme le week-end dernier, je me surprends(encore et toujours) à me passer la même réflexion, à savoir «pourquoi est-ce que je ne le fais pas plus souvent?».
Parce qu’à chaque fois aussi, je retrouve du coup ce même enivrant sentiment de simili-évasion urbaine, ce plaisir des yeux et celui de tous les autres sens en même temps, ce bien-être de se retrouver tout simplement dehors, dans ce si joli décor et de l’apprécier pleinement.
Que ce soit du côté du parc Maisonneuve ou des différents jardins thématique (Chinois, Japonais, les étangs, des Premières-Nations. etc.), c’est fort agréable de se balader tranquillement. Il y a toute la place voulue pour le faire à loisir – et à profusion.
En plus, je l’avais oublié, passé 18h00 le week-end côté jardins, l’accès est gratuit.
Et même si on peut y passer tout l’après-midi et y pique-niquer, moi, j’avoue ma préférence pour ce moment de la journée, le fameux «entre chien et loup», et sa magnifique lumière. Généralement accompagnée d’une bienfaisante et soudaine accalmie, et même d’un état de grâce, à l’occasion.
Sans compter les surprenantes découvertes qu’on y fait, à la simple lecture des différents panneaux-guides ou des légendes des plantes: les «arbres aux formes particulières» d’un côté, les amélanchiers glâbre de l’autre ou encore les Argousier faux-nerprun, c’est sans fin toute cette culture! (jeu de mots en prime!).

In her shoes

J’ai reçu ce bouquin à Noël, grâce à une nouvelle tradition instaurée par ma soeurette (j’ai nommée Miss Idea en personne, Christine). Tradition voulant que, comme nous aimons (presque) tous la lecture dans notre famille, et que nous lisons quand même beaucoup, Cri, grande consommatrice en la matière, nous offre à chacun, Noël (re)venu, un livre qu’elle a elle-même lu et aimé durant l’année et qui, selon elle, saura maintenant nous plaire et nous intéresser.
C’est l’exemple par excellence de joindre l’utile à l’agréable. Utile parce que la littérature, c’est essentiel, indispensable pour moi, à plusieurs niveaux. Parce qu’ensuite, le fait de partager ainsi ses découvertes avec l’autre est vraiment agréable -tant pour celui qui l’offre que celui qui le reçoit- et que, finalement, c’est une forme de recyclage que je trouve assez originale et sympathique.
Une formidable initiative, donc, qui m’apporta ce bouquin de Jennifer Weiner (auteur de romans américaine). Des romans «de filles», disons. Du bonbon à lire, quoi. Une jolie histoire touchante. Celle de deux soeurs, on ne peut plus différentes et opposées, mais qui pourtant sont liées l’une à l’autre de très forte façon. Sans raconter pourquoi, j’espère tout de même que là s’arrête la similitude de nos situations respectives (deux couples de soeurs).
Un livre qui parle de filiation, bien sûr, mais aussi de respect, de confiance, d’estime de soi, et des autres. En utilisant une belle analogie, celle de se retrouver, au sens littéral et figuré, dans les souliers de l’autre. Au sens littéral car les deux soeurs portent la même grandeur de souliers (ah! une autre similitude ici) et que l’une emprunte systématiquement les jolies chaussures de l’autre (un simple souhait, cette fois, en ce qui me concerne!). Et au sens figuré car, étant très opposées et en regard des événements, elles seront un peu forcées de se mettre l’une à la place de l’autre, pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe… et comment réagir.
Son écriture est simple, drôle, vivante. Son humour est ironique, dérisoire, mais tendre à la fois.
J’ai bien aimé! Merci, Cri.
D’ailleurs, ça me donne une idée: j’ai presque envie de le passer à quelqu’un d’autre… histoire de continuer à mon tour cette belle tradition, au-delà de la simple fête de Noël.

Hang on little tomato

Qu’est-ce que j’aime leur dernier album (de Pink Martini), à la pochette aussi jolie et craquante que le contenu!
C’est tout bon, c’est rafraîchissant, ça fait du bien (surtout en ce moment, afin de stimuler artificiellement l’arrivée du printemps… et la fonte de cette &?%!$#@ de neige toute fraîche!!!).
Des rythmes latins, pop à l’occasion, très jazzés (petit clin d’oeil juste pour toi, Phil!), des voix suaves et chaudes, des mélodies parfois entraînantes, parfois plus langoureuses, toujours très rythmées et agréables.
Ça s’écoute tellement bien, comme musique de fond lors d’un souper, un moment de détente, et même en voiture.
Ça réchauffe la tête, le coeur (et le corps…) et nous donne un peu l’effet du soleil.
La photo sur la pochette est tellement belle, tout comme celles, noires et blanc, de l’intérieur.
C’est formidable! Pour sûr, je serai au prochain show!
Sur étiquette Audiogram, 2005.

Holguin

Petite ville sur le côté nord de Cuba, presque à l’extrémité est de l’île.
Un petit endroit encore assez sauvage, quoique (de plus en plus) touristique. Bien sûr!
Holguin, c’est la 3e ville en importance à Cuba, après La Havane et Santiago (ça m’apparait un peu farfelu, par contre, mais, je le jure, c’est vraiment ce que la guide nous a expliqué, chemin faisant!).
Je suis allée y passer une toute petite mais ô combien nécessaire (et bienvenue) semaine, récemment.
En fait, j’étais dans un «resort», à une heure d’autobus de Holguin. Et le trajet fut vraiment agréable. La campagne, les minuscules petites maisons si rudimentaires mais très caractéristiques, les vaches, tellement maigres, les chiens, qui le sont encore davantage, si la chose est possible, et là, je ne parle pas des chevaux, my god!, j’espère que personne ne les monte!
Un bien beau coin, donc. Le voyage en avion est un peu plus long (4 heures de Montréal), mais vraiment, rendu là, on s’en fou! Surtout quand on part -comme ce fut le cas pour moi- à -33 degrés Celcius de Montréal, pour arriver, 4-TOUTES-PETITES-HEURES-PLUS-TARD… à exactement 66 degrés de plus!
Sur place, ce qui m’a le plus frappée, c’est la végétation, quasi-luxuriante. Des beaux palmiers, mais aussi beaucoup d’arbres, de plantes et de fleurs. Vraiment très beau, très agréable pour une petite vacances au soleil.
Les Cubains sont très sympathiques… les hommes un peu trop, bien sûr! Surtout quand on est blonde, au visage et au corps très très pâles, et que l’on éblouit (au sens on ne peut plus littéral) les gens sur la plage, au passage!!!
Et, contrairement à Varadero (voyage précédent), la devise est le pesos convertible, et les Cubains du coin ne veulent rien savoir du célèbre dollar de nos voisins d’en bas! Convertible!?! Je n’ai toujours pas saisi le pourquoi de ce qualificatif… Est-ce que les devises ne le sont pas toutes, en fait, et au besoin??? Ou c’est moi qui est définitivement la blonde des blondes (remarquez, cela se peut, puisque tout est possible…!).
Cette fois-ci, je suis tombé sur un beau «resort», donc, la bouffe était bonne (pas gastronomique, mais à ma grande surprise, tout goûtait «la bonne affaire» et était relativement frais). Rien à voir avec Varadero, donc (je parle de mon expérience à moi, en tous cas). On a trop mangé, dès lors, et trop bu. Le rhum était vraiment délicieux. Le mojito, le punch, le daiquiri, etc. Nous avons même eu droit à un petit vin rosé Espagnol pas pire!
Je terminerai par là où tout commence, en ce qui me concerne: la plage, et surtout, la mer. Toutes deux magnifiques. La première longue et dorée, la seconde, aux multiples teintes de turquoise, toutes plus belles et prometteuses les unes que les autres… D’ailleurs, même si je pourrais être incroyable de «chicheté» en me plaignant d’un trois jours (sur 6.5) de mauvais temps, je dois avouer que dans ces cas-là, la mer n’en était que meilleure, plus enjouée, plus vivante, plus enlevante, finalement.
Un beau petit coin de pays à revoir, s’il y a lieu. Mais en même temps… tellement d’autres à découvrir, non?!? Un beau dilemme, un!