Petite ville sur le côté nord de Cuba, presque à l’extrémité est de l’île.
Un petit endroit encore assez sauvage, quoique (de plus en plus) touristique. Bien sûr!
Holguin, c’est la 3e ville en importance à Cuba, après La Havane et Santiago (ça m’apparait un peu farfelu, par contre, mais, je le jure, c’est vraiment ce que la guide nous a expliqué, chemin faisant!).
Je suis allée y passer une toute petite mais ô combien nécessaire (et bienvenue) semaine, récemment.
En fait, j’étais dans un «resort», à une heure d’autobus de Holguin. Et le trajet fut vraiment agréable. La campagne, les minuscules petites maisons si rudimentaires mais très caractéristiques, les vaches, tellement maigres, les chiens, qui le sont encore davantage, si la chose est possible, et là, je ne parle pas des chevaux, my god!, j’espère que personne ne les monte!
Un bien beau coin, donc. Le voyage en avion est un peu plus long (4 heures de Montréal), mais vraiment, rendu là, on s’en fou! Surtout quand on part -comme ce fut le cas pour moi- à -33 degrés Celcius de Montréal, pour arriver, 4-TOUTES-PETITES-HEURES-PLUS-TARD… à exactement 66 degrés de plus!
Sur place, ce qui m’a le plus frappée, c’est la végétation, quasi-luxuriante. Des beaux palmiers, mais aussi beaucoup d’arbres, de plantes et de fleurs. Vraiment très beau, très agréable pour une petite vacances au soleil.
Les Cubains sont très sympathiques… les hommes un peu trop, bien sûr! Surtout quand on est blonde, au visage et au corps très très pâles, et que l’on éblouit (au sens on ne peut plus littéral) les gens sur la plage, au passage!!!
Et, contrairement à Varadero (voyage précédent), la devise est le pesos convertible, et les Cubains du coin ne veulent rien savoir du célèbre dollar de nos voisins d’en bas! Convertible!?! Je n’ai toujours pas saisi le pourquoi de ce qualificatif… Est-ce que les devises ne le sont pas toutes, en fait, et au besoin??? Ou c’est moi qui est définitivement la blonde des blondes (remarquez, cela se peut, puisque tout est possible…!).
Cette fois-ci, je suis tombé sur un beau «resort», donc, la bouffe était bonne (pas gastronomique, mais à ma grande surprise, tout goûtait «la bonne affaire» et était relativement frais). Rien à voir avec Varadero, donc (je parle de mon expérience à moi, en tous cas). On a trop mangé, dès lors, et trop bu. Le rhum était vraiment délicieux. Le mojito, le punch, le daiquiri, etc. Nous avons même eu droit à un petit vin rosé Espagnol pas pire!
Je terminerai par là où tout commence, en ce qui me concerne: la plage, et surtout, la mer. Toutes deux magnifiques. La première longue et dorée, la seconde, aux multiples teintes de turquoise, toutes plus belles et prometteuses les unes que les autres… D’ailleurs, même si je pourrais être incroyable de «chicheté» en me plaignant d’un trois jours (sur 6.5) de mauvais temps, je dois avouer que dans ces cas-là, la mer n’en était que meilleure, plus enjouée, plus vivante, plus enlevante, finalement.
Un beau petit coin de pays à revoir, s’il y a lieu. Mais en même temps… tellement d’autres à découvrir, non?!? Un beau dilemme, un!

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