Catégorie : Instructif

Suivez la Guilde

© Photo: La Guilde culinaire
© Photo: La Guilde culinaire

Grande amatrice de bonne bouffe et de cuisine depuis très longtemps, ça doit bien faire 5-6 ans que je me dis que j’aimerais beaucoup prendre des cours de perfectionnement, question d’acquérir enfin les ‘bases’ de la cuisine (il n’est jamais trop tard pour bien faire!?!) afin d’être plus à l’aise et donc, plus créative en la matière. J’avais récemment décidé de passer à l’action quand ma sœur nous proposa, avec mon frère, de s’inscrire ensemble à de tels cours. Et donc de joindre le très agréable, au tout aussi utile.
Après une recherche sommaire, notre choix s’est arrêté sur la Guilde culinaire rue St-Laurent, fondée par le chef Jonathan Garnier. Nous avons identifié deux cours qui nous intéressaient plus particulièrement: les sauces pour viandes et poissons, ainsi que la cuisson des viandes.
Nous avons assisté au 2e cours il y a quelques weekends (le premier a eu lieu en octobre). Nous avons vraiment beaucoup aimé l’expérience, ainsi que les chefs/professeurs. Une belle formule, dont l’intérêt premier, à mon avis, réside dans leur démonstration en direct. Rien comme de voir les gens dans le feu de l’action pour bien comprendre la méthode. Et comble de chance (et de joie, pour moi!): les dits chefs nous DEMANDAIENT de leur poser des questions, que dis-je!?!, nous OBLIGEAIENT à le faire! Je m’en suis donc donné à cœur joie. Et j’ai beaucoup appris. Sur la cuisson et les sauces, sûr, mais aussi sur la préparation des viandes, des accompagnements, sur divers ingrédients. Nous avons également découvert le beurre de cacao, que je commence à utiliser pour paner et/ou cuire les viandes, poisson, fruits de mer. Très belle découverte. J’ai la ferme intention de réitérer l’expérience en 2014. Plein d’autres cours intéressants à l’horizon… chocolat, repas rapides, etc.
Le jour du cours, nous avons également un rabais à la boutique. Je me suis retenue à 3 mains pour ne pas tout acheter. Incroyable les magnifiques et très utiles ustensiles, produits qui sont maintenant sur le marché. De bien belles idées cadeaux.
J’ai également découvert le livre du chef Garnier, que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé vraiment très intéressant en le feuilletant. Je l’ai même offert en cadeau, au grand plaisir de la fêtée.

La Guilde culinaire, 6381 boul. St-Laurent, Montréal.

www.laguildeculinaire.com/fr

Citation du jour

L’acteur américain Zachary Scott (maintenant décédé) a apparemment proféré un jour ces jolies, profondes et tellement justes paroles: ‘As you grow older, you’ll find that the only things you regret are the things you didn’t do’.
Traduction libre: En vieillissant (ou « avec les années »), vous réaliserez que les seules choses que vous regretterez sont celles que vous n’aurez pas faites ».
J’ajoute que ceci vaut même pour les choses qui nous apparaissent d’abord comme impensables, inatteignables. Nous sommes parfois nos seuls obstacles… ou les plus grands!

Explorer

Une toute petite mais ô combien grande citation sur laquelle je suis tombée hier, provenant d’un magnifique petit bouquin offert par ma sœur.
Qu’est-ce qu’elle me connait bien, ma chère sœur. Un petit livre qui ne contient que cela. Toutes plus jolies, intéressantes, emballantes, les unes que les autres.
La citation, donc. C’est de BUDDHA, apparemment (et c’est en anglais) : « As you walk and eat and travel, be where you are. Otherwise, you will miss most of your life. »
En fait, cela nous dit de vivre chaque instant du moment présent. Car c’est ce qui compte vraiment, au fond.
Comme il y a (déja) si longtemps que je n’ai pris le temps d’écrire, et que cela me manque terriblement, j’ai pensé y revenir doucement, une petite citation et un petit billet à la fois, histoire de ne pas me relancer trop vite.
En même temps je dis cela et c’est un peu n’importe quoi?!?
Ça me fait déjà tant de bien de simplement écrire ces quelques mots, allons-y franchement: «garochons-nous!» Y a pas d’raison… 😉
Je reviens donc sous très peu, avec un autre billet, cinoche cette fois-ci.

Zodge

Décidément, la vie est vraiment zodge.
L’amitié est zodge.
L’amour, aussi.
Le Festival du nouveau cinéma, qui arrive à grands pas, est vraiment «full zodge».
Le sushi, c’est zodge aussi…
Claude Legault est assurément zodge. Oh yesssss.
Et vous, qu’est-ce que vous trouvez zodge en ce moment???
Si par un énorme hasard, vous ne savez pas exactement de quoi je parle, demandez à Charles, mon petit neveu. Le (nouveau) mot est de lui…

L’annee de la pomme de terre

Invitée tout récemment à partager un délicieux et copieux repas, en la charmante et élégante compagnie d’un bon ami, Mr R, j’ai fait une découverte (qui n’en sera probablement pas une pour tout le monde, je sais, c’est moi, ça…) aussi surprenante qu’évidente, en fait!
Nous étions attablés au restaurant l’Actuel, rue Peel, dans le but avoué et anticipé de déguster un bon filet mignon sauce béarnaise, bien arrosé et accompagné -ô comble de joie- des incoutournables frites.
Mon interlocuteur demande alors au Patron si ses frites valent toujours autant le déplacement ou le détour, selon le cas.
Et le dit proprio de répondre quelque chose comme «Bien sûr qu’elles sont bonnes, nous faisons toujours les meilleures frites en ville mais comme les (nouvelles) pommes de terre se récolteront bientôt, elles sont quand même faites avec celles de l’an passé alors bien sûr, ce n’est pas la même chose que quand elles sont fraîches».
??????????????????????
Pour aucune raison (valable?), j’ai toujours pensé que les pommes de terre, comme la plupart des légumes et fruits maintenant, se récoltaient à l’année -ou presque-, peu importe la façon de le faire.
Et je n’ai surtout jamais vraiment pensé qu’on pouvait conserver des pommes de terre pendant un an… Ou alors je ne me suis simplement jamais posé la question!
Hmmmmmmmm.
Le genre de découverte apparemment très banale, mais qui moi, m’a ramenée presque 30 ans en arrière, quand mes grands-parents me racontaient des histoires de chambre froide, et de légumes conservés ainsi très longtemps. C’est quand même quelque chose de rassurant, non?, et qui nous ramène un peu aux vraies choses (de la terre), on dirait.
À peine revenue de mes émotions, j’ai eu le plaisir d’en faire une autre, de découverte, intimement liée à la première mais tout à fait inattendue et formidable, celle-ci: quand on se donne la peine (et le savoir-faire, probablement), on peut faire (et donc, par conséquent: déguster) d’excellentes frites avec de vieilles pommes de terre!
Merci Mr R, pour un si agréable repas, une fois de plus, mais aussi et surtout pour toutes ces choses que vous m’apprenez ainsi, chaque fois!