Bon! Comme je suis d’une honnêteté parfois déconcertante (ou alors que je manque totalement de respect humain, comme dirait ma maman chérie!), je me dois de vous raconter comment j’ai obtenu ce cd, non sans peine, non sans misère mais surtout… lors d’une fameuse «fois où j’ai eu l’air le plus fou!?!» (ne vous en faites pas, je n’en suis pas à une fois près, ma foi!).
Trève de préambule, donc! Je me rends chez Renaud-Bray, pour ne pas le nommer!, où je devais me procurer un dictionnaire et au passage, j’aperçois le département de la musique et me souviens alors que je cherche un cd. Je réfléchis donc: lequel?, et comme je ne suis pas trop sûre, je demande son aide à un jeune homme au comptoir: «Je cherche le cd d’un groupe espagnol, dont le nom commence par F», lui dis-je avec une assurance toute feinte mais non apparente -bien sûr!-, «et ils chantent principalement en français». «Hmmmmm!» me répond le jeune homme d’un air d’une grande perplexité -mêlée d’un certain agacement ou lassitude peut-être?, mais qui est tout à fait compréhensible dans les circonstances…
Après plusieurs recherches intenses, questions (de sa part) et absences de réponses (de ma part), l’incroyable jeune homme en vint MALGRÉ TOUT à trouver LA chose, d’une façon miraculeuse, et me dit avec un ton condescendant (mais justifié!) mêlé d’amusement (quand même!): «Alors voici, il s’agit d’UNE chanteuse, BELGE d’origine, qui chante PRINCIPALEMENT en anglais… et se nomme VAYA CON DIOS!» Et moi de lui répondre silencieusement de mon plus beau sourire. Plutôt gênée. Mais somme toute très satisfaite. C’est dans de tels moments que je remercie le ciel d’être d’un naturel aussi blême et de ne rougir qu’en de très très rares occasions.
Or donc, j’en viens au fait, au but même de ce billet: le cd en question. C’est vraiment un extraordinaire album. Un des rares où j’aime toutes les chansons et tous les arrangements. Il est si riche en rythmes de toutes sortes, plusieurs assez méditerranéens, tous très jazzés (petit clin d’oeil à mon frèrot en passant!), parfois mélancoliques («Johny»), parfois langoureux («What’s a woman?»)… avec même un petit côté «Gospel» fort agréable («Something’s got a hold on me»). Elle reprend donc plusieurs grands succès à sa manière, avec sa magnifique voix mi-claire mi-rauque, sensuelle, suave et très puissante. Un cd «passe-partout», qui s’écoute peu importe le contexte, le moment. J’a-do-re!
Je dédie d’ailleurs cette chronique à Julie L, qui me demande régulièrement le nom de cette artiste! hihihi!
Et un gros merci à ma bonne copine Dr Sophie pour m’avoir fait découvrir cette adorable espagnole qui commence par un F!(à noter: elle m’a seulement fait écouter la chose, c’est moi qui ai bien sûr inventé sa «fausse identité»).
Étiquette Ariola, 2001 (classé «Pop rock anglophone»!)

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