Le bouquin qui m’a fait découvrir l’originale et prolifique Amélie Nothomb. Au risque de passer pour une excentrique (ou une désoeuvrée?!?!), je vais d’abord vous confier que j’aime particulièrement la collection de Mme Nothomb aux Éditions Albin Michel. Des beaux livres sobres, qui sentent bon le livre, avec une belle typo, grosse et ronde. Et ça se dévore comme une bonne pomme croquante en saison, même si les récits sont toujours un peu surprenants et «flyés». J’aime beaucoup le style de l’auteure, qui est spontané, éclaté, simple, mais avec une grande intensité. Dans ce livre, j’ai particulièrement aimé le récit en lui-même, celui d’une jeune femme belge habitant et travaillant au Japon. La réalité que cela implique, et toutes les conséquences ou répercussions que ça comporte aussi pour elle et versus les autres femmes -et hommes- à l’intérieur d’une entreprise et dans cette société. Le rôle de la femme dans ce pays, ou plutôt le sort qui lui est encore réservé. Ça m’a vraiment beaucoup intéressée. Avec beaucoup d’humour. Un bon humour un peu cynique et cousu d’autodérision, qui lui est aussi caractéristique. Et apparemment à forte saveur autobiographique.
Aux Éditions Albin-Michel, 1999.

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