Hmmm! Pour ce qui est de la gêne (ou du respect humain, dirait ma maman chérie!?!), effectivement, quand elle est passée je me trouvais certainement à très bonne distance! Ce qui fait que je suis, maintenant, très à l’aise d’avouer que j’aime (et même j’ADOOOOOOORE) jouer au bowling! Et qu’est-ce que j’aime encore plus qu’une soirée de bowling, à votre avis? Une soirée de «moonlight-rétro-bowling» entre amis, -aux grosses boules, bien sûr-!
Bon! Entendons-nous: il ne s’agit vraiment pas d’étaler mes talents naturels pour la dite activité puisque je n’en possède… aucun! (mais alors pas du tout et, au besoin, je vous donne des références qui abonderont dans le même sens, tout sourire et même tout fou rire!). Donc ce n’est pas dans un but inavoué de m’auto-lancer des fleurs de façon faussement humble.
Non seulement je ne suis absolument pas douée pour cette activité mais, de plus, je suis d’une inconstance aussi surprenante que désolante/amusante (pour moi!) et réjouissante (pour les autres – surtout ceux qui sont très compétitifs!).
Mais qu’est-ce que j’aime, moi, m’élancer, chaussures de circonstance aux pieds et lancer ma petite boule de 10 livres avec un joyeux et défoulant mélange d’énergie et d’euphorie. C’est fan-tas-tique! C’est libérateur! Ça fait du bien. C’est plaisant! Vous comprenez???
Bien sûr, étant humaine et donc, à l’occasion, orgueilleuse, je ne me choque nullement lorsque mon inconstance se transforme subitement en un inespéré abat. Que non! C’est alors un rare moment de joie que je savoure à sa pleine et immense mesure, surtout que je sais qu’il sera de très courte durée…
Le «moonlight-rétro-bowling», donc, pour ceux qui ne connaissent pas!, c’est encore mieux parce que la lumière est quasi-fermée, les allées teintées de petites ampoules clignotantes et colorées, avec «blacklights» et musique (disco/années 70 à 90) qui résonne à tout vent. C’est encore plus emballant, stimulant, électrisant (si cela est possible).
Et je ne me tanne pas, en fait je ne me tanne jamais de regarder et même d’admirer les motions et les styles (de ceux qui en ont, finalement!), dont surtout celui de mon frérot (celui qui gagne généralement, peu importe l’activité à tendance sportive à laquelle il daigne s’adonner, le salaud!) ou même celui de sa conjointe. Il a tellement l’allure qui va avec le participant, la jambe qui se plie et l’autre qui s’étend horizontalement et simultanément derrière la première, une fois le lancé exécuté avec puissance et contrôle. Wow-we! Et elle, en jeune femme calme et pondérée qu’elle est, c’est sa souplesse, sa douceur et son élégance qui sont fascinantes, lorsqu’elle s’élance. Ciel! Et c’est qu’elle est douée, elle aussi! Ce que je donnerais, moi… Oh et puis non! Je suis davantage du style spontané/exalté, et c’est très bien comme ça, car c’est MOI.
Il y en a d’autres, de places intéressantes pour pratiquer cette activité totalement quétaine mais ô combien stimulante et agréable. Pour cette fois, je vous donne la référence de celle qui nous a accueillis hier soir, avec un petit groupe d’anciens collègues de travail qu’il fit si bon retrouver, l’instant d’une soirée… Et que je salue en passant.
Centre de quilles Laurentien, 4400 Jean-Talon est, Montréal, entre Pie-Ix et Viau.
P.S. Il y a par contre deux petits côtés -complémentaires- qui sont reliés à cette pratique et qui m’horripilent au plus haut point: le manque d’hygiène des chaussures (maintes fois portées par tout-un-chacun-d’obscur-étranger) et les millions de bactéries, germes et autres écoeuranteries qu’ils ont laissés et qui se retrouvent généralement dans les trous des boules (et un peu partout, finalement) de ces places d’amusement publiques. Je le sais de source sûre, car j’ai vu un reportge (des plus effrayants) là-dessus il y a quelques années… que j’essaie systématiquement d’oublier, chaque fois que j’y remet les pieds, finalement!

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