J’ai fait un drôle de rêve… j’ai rêvé qu’il y avait trop de festivals de cinéma à Montréal (deux, en fait) et qu’il y avait eu une volonté de repenser tout ça et de créer un seul nouveau festival, plus complet, avec de meilleurs moyens, afin d’offrir le meilleur programme possible, toutes catégories confondues. J’ai également rêvé que divers projets sérieux avaient été déposés pour ce faire, et que, du lot, un seul serait choisi et retenu, idéalement le meilleur. Quoique c’est une notion tellement subjective et large…
Bizarrement, je me suis réveillée pour constater que non seulement ce n’était pas un rêve, mais que l’issue était pour le moins inattendue et surtout inconcevable. Et que nous avions, cet autommne, non pas un, non plus deux, mais maintenant, ô la belle affaire!, trois festivals (apparemment de calibre internationaux) dans notre seule petite ville. C’est pas beau, ça?
C’est quand même aberrant, non? C’est moi ou nous, québécois, n’en sommes (de plus) pas à notre première aberration du genre???
À vue d’oeil, comme ça, outre le ridicule de la situation et le fait que nous passons à nouveau pour des gens qui ne savent pas se brancher (au niveau international, en plus, rien de moins! Non mais, tant qu’à donner dans la bêtise, autant que ça vaille la peine), j’ai comme l’impression qu’il n’y a pas beaucoup d’avantages -pour tout le monde- dans cette situation: financement certainement plus difficile, subventions réduites et divisées par deux ou trois, je ne sais plus, même chose pour les cinéastes, pays et artistes qui doivent maintenant de s’y retrouver, tout comme les cinéphiles.
En même temps, moi, le FFM, je l’ai tout simplement sauté cette année, car je ne l’affectionne pas particulièrement et que la programmation est beaucoup trop inégale. Je pense qu’ils prônent le volume, et non la qualité. Et comme je ne peux pas sentir son président, Serge Losique… Il reste donc le formidable FCMM (qui devient le FNC, je crois) en octobre et le FIFM qui commence à peine, mais qui aura certainement un impact sur le précédent, et vice-versa.
Si le ridicule tuait, nous n’aurions plus un seul festival à nous mettre sous la dent (ou dans l’oeil), c’est clair! Mais heureusement (ou peut-être malheureusement), le ridicule ne tue pas. Pas encore.
J’espère vraiment qu’un ménage sera fait afin d’offrir un festival, un vrai, qui serait d’envergure internationale, qui amenèrait un rayonnement, un vrai là aussi, pour la ville et le cinéma. Et permettra aux cinéphiles de s’y retrouver, de façon intelligente, une fois l’an, plutôt que devoir s’en taper deux, ou trois, de façon pressée et confuse, sur une période d’un mois et demi, qui plus est.
Qui vivra verra. Qui ira, saura. Qui se tapera les trois, à coup sûr, s’écoeurera!
(je vous l’accorde, n’importe quoi!).

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