Oui, bon! Là j’avoue que c’est un peu plate pour les autres (entendre tous ceux qui ne connaissent pas ma copine et sa famille!) (et qui donc, ne connaîtront jamais ces moments de plaisirs partagés et vivifiants…). Comme dirait «Caliméro» (pour ceux et celles de ma génération!): c’est vraiment trop injuste!?!
À sept heures de route de Montréal, se trouve un petit coin de pays fort agréable. Dans le village de Ste-Anne-des-Monts. Face au fleuve. L’air pur et frais. Avec le bruit des vagues et tout, puisque la glace vient tout juste de fondre. Et ça sent la mer, et tout ce qu’elle comporte de promesses! (je pense principalement à ces formidables petits énergumènes comestibles, délicieux et si bons pour nous!).
Dimanche soir, sur la 1ère avenue, c’était soir de fête! (pour moi) (parce que pour eux, c’est un moment somme toute assez normal). Après une petite visite à la poissonnerie du coin (je parle du coin de la rue), pour ramasser crabe des neiges, saumon, pétoncles et thon frais -je me dois de préciser qu’il s’agit des prises de la JOURNÉE-, oui monsieur, oui madame!- (sauf pour le thon), tout le monde s’active à la cuisine. Stéphane lave et prépare le riz (toute une technique), coupe le poisson, Nathalie concocte une petite sauce mayo épicée et des accompagnements japonais/exotiques, Gabriel, Guillaume et moi arrangeons les légumes et mettons la table.
Quand tout est prêt, c’est là que le vrai gros plaisir («sale») commence (même si la préparation était tout à fait agréable)!: chacun y va de son rouleau de sushi original, unique et chaque fois délicieux! On prend notre petite feuille d’algue que l’on place sur le petit tapis de bambou devant nous, on étale du bout des doigts le riz (sans le taper, me précise mon filleul Gabriel!), puis on y met ce qui nous chante ou nous interpelle, au choix: daïkon mariné, avocat, concombre, œufs de poisson, kampio, salade de wakamé, un ou des poissons crus, tempura (les petits crounches-crounches dont raffole Guillaume!), gingembre mariné, wasabi (l’item fétiche de Stéphane), avec ou sans sauce épicée. On roule, on donne à Nathalie qui nous le rend ensuite en version «dégustation de groupe»: sur un beau plateau carré en poterie (fait main par la porteuse!) on peut alors empoigner, goûter et comparer les chefs d’œuvre de chacun. Seul petit bémol (qui n’en est pas un, d’ailleurs, si vous me suivez bien!): quand on le fait en groupe comme ça, c’est fou tout ce que l’on arrive à ingurgiter en très peu de temps!!!).
Je vais être très honnête avec vous: j’adore le sushi et je connais de formidables endroits pour en manger. J’ai même déjà parlé de quelques-uns sur ce carnet. Mais jamais, au grand jamais, je n’aurais pensé trouver encore mieux en ce domaine, et encore moins en version «maison». Nous avons dégusté des choses que nous ne dégusterons probablement plus jamais. Et c’était d’autant meilleur que fait par nous, tous ensemble, en rigolant et en créant, littéralement.
Si ce n’est pas ça, la vie et le plaisir partagé… eh bien je ne sais pas ce que c’est!
Un gros gros merci à cette formidable famille que j’aime tant… (mais non! désolée! je ne vous donne pas l’adresse!!!).

12 Comments on La maison du bonheur

  1. Cou donc…..on dirait que ton site est devenu un site de ‘chat’………!!! Manon c’est vrai Nathalie c’est la soeur de

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