… Pendant que moi j’ai vu, le temps d’une soirée, la vie en rose.
Bizarrement, après avoir acheté mes billets il y a déjà un bon bout de temps, j’étais un peu déçue de réaliser que j’avais la soirée «rouge» (plus rock, disons) versus la «bleue», qui se voulait plus intimiste. Mais qu’à celà ne tienne, j’avais quand même très hâte de retrouver ce talentueux artiste qui m’a tellement séduite jusqu’à présent.
Et malgré mes grande attentes, je ne fus pas déçue, loin de là. Nous avons passé une formidable soirée. Qui collait encore mieux à ce dont j’avais envie, finalement.
Pierre Lapointe était drôle, touchant, un peu pseudo-pédant, et toujours aussi bourré de talent. Il a su bien s’entourer pour cette soirée pleine d’énergie et d’agréables surprises. Et créer une belle chimie en partant de plusieurs éléments somme toute assez différents.
Un spectacle relativement simple, avec un bon rythme bien soutenu.
Il a commencé le spectacle par une interprétation (fort bonne) d’une chanson de Indochine. Puis a enchaîné avec ma chanson préférée de son 2e album, «Qu’en est-il de la chance». Il ne m’en fallait pas plus pour plonger corps et âme… et il a su maintenir ainsi mon intérêt, jusqu’à la fin.
Le chanteur du groupe Carquois (que je ne connaissais pas vraiment) est venu faire plusieurs chansons. C’était très bon. Idem pour le chanteur de Malajube, qui est venu nous interpréter la chanson qu’ils font avec Pierre Lapointe. Il y avait aussi (le DJ?) Ghislain Poirier (brièvement), les très colorés et «sexys» Geneviève et Mathieu (aux dires mêmes de Lapointe – fallait être là pour comprendre l’ampleur de l’image), d’énergiques et surprenants chanteurs rétro-pop et plutôt flyés. Avec une jeune chanteuse aux blondes tresses dont j’oublie le nom, très drôle, elle aussi.
Nous avons même eu droit -un grand moment en ce qui me concerne- à la chanson de Joe Dassin que Lapointe interprète merveilleusement bien, «Dans les yeux d’Émilie». Ce qui, à mon humble avis, n’est pas une mince affaire, ni un petit compliment.
Je suis toujours assez étonnée de l’effet et de l’engouement que provoque Lapointe sur scène, après si peu de temps d’abord, mais aussi de par sa simplicité et son originalité, je dirais. Une fois de plus, il lui suffisait d’entamer quelques notes pour nous faire bondir de joie, danser d’entrain ou retenir (un peu) notre souffle de plaisir. Ou tout simplement nous faire applaudir très fort, spontanément, d’un simple geste du bras. Et ça fonctionne, chaque fois!
Félicitations pour le beau programme, M. Lapointe. Une autre belle soirée passée en votre enlevante compagnie.
Et je termine en espérant qu’il y en aura encore beaucoup d’autres, à venir.
PS – Un gros merci bien personnel pour «Pointant le nord», interprétée au piano au premier rappel. Qui, une fois de plus, m’a complètement chavirée… Assurément ma préférée du premier album.

3 Comments on Pierre Lapointe voit rouge

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