Même si j’aime vraiment beaucoup cette série, je n’ai pas osé ou voulu écrire sur celle-ci jusqu’à maintenant. Probablement par pudeur, disons, ou par peur que mon humble témoignage n’en soit pas à la hauteur.
Mais comme j’ai été ravie de les voir tous triompher hier, au 21e gala des Gémeaux, pour leur formidable travail, je me suis dit que je me devais d’en faire mention, cette fois. L’occasion était trop belle -et toute indiquée.
C’est qu’ils ont presque tout raflé (8 prix): meilleure série dramatique (s.d.), meilleurs textes s.d. (Pierre-Yves Bernard et Claude Legault), meilleur réalisateur s.d. (Podz), meilleur montage s.d. (Valérie Héroux), meilleur rôle masculin principal (trop séduisant Claude Legault), meilleure direction photographique s.d. (Jérôme Sabourin, Claudine Sauvé), meilleurs décors – toutes catégories (Dominique DesRochers) ainsi que le prix Jean-Besré (Pierre-Yves Bernard, Claude Legault, Podz) qui souligne un coup de cœur pour une émission, un artiste, un artisan ou un télédiffuseur, qui s’est démarqué de façon particulière par son originalité ou son innovation.

Une série originale, intelligente, magnifiquement tournée, à la caméra teintée de zones de bleu et de gris (à l’image du propos), avec une texture vraiment particulière. Au scénario si intéressant, différent, soit l’amitié très atypique de trois hommes, tous «doormen» de profession.
La nuit est donc la trame de fond mais également un personnage central de la série, autour de laquelle gravitent de très bons comédiens (Julien Poulin, Louis Champagne, Julie Perrault, Julie LeBreton pour ne nommer que ceux-ci), d’attachants personnages, avec autant d’humour que de tragique (dont elle déborde). Une série pleine d’humanité, sur les travers des humains, justement. Sur la solitude, l’amour, la recherche de soi et la rencontre de l’autre (et des autres). La trame sonore et musicale est très bonne et colle parfaitement à l’histoire.
Alors Bravo!, chapeau!, bien mérité! à tous ces artisans pour cette magnifique série.
J’ai tellement hâte de voir la suite en janvier… même si ce sera (déjà) la dernière.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *