Samedi soir, je suis allée voir le film «Monstres de la mer en 3D» avec mes neveux-chéris. Que nous avons beaucoup aimé, en passant, qu’est-ce que c’est bien fait le 3D avec IMAX. Les deux ptits loups s’étendaient les bras pour essayer d’attraper les poissons. Trop cute!
Sur le chemin du retour, nous avons remonté la rue St-Laurent, et son chic secteur près de la rue Ste-Catherine.
C’est là que mes deux neveux ont aperçu des «photos de madames-tout-nues», se demandant bien –en riant d’un savant mélange de surprise/gêne- ce qu’elles faisaient là, exposées aux yeux de tous?
Je leur ai donc expliqué qu’il s’agissait de bars, où les hommes allaient parfois prendre une bière et admirer les «madames-tout-nues» danser.
Re-fou rire général, toujours teinté de gêne/surprise mais soudainement aussi empreint d’une grande curiosité/incompréhension.
Charles me l’explique ainsi: «Wouach! C’est dégueulasse!».
Et Julien, plus subtil, me demande plutôt: «Mais pourquoi elles font ça, «danser-tout-nues» devant TOUT LE MONDE? Ça doit pas être le fun… Ça doit être gênant!?!».
Maintenant prise avec cette belle petite boîte remplie de petits vers grouillant –et rigolants- dans tous les sens, fraîchement ouverte par moi-même, je me devais donc de répondre de mon mieux, afin d’en refermer au plus tôt le petit couvercle (du moins temporairement – mon frère et ma belle-soeur pourront s’occuper des prochaines questions…).
J’ai donc opté pour le créneau le plus «répandu et accepté socialement», soit celui de l’obligation.
Je leur ai expliqué que certaines femmes faisaient ce travail parce qu’elles ne trouvaient pas autre chose, pour payer leur loyer, leur épicerie, pour faire vivre leur famille, même. Parce qu’aussi, parfois, elles voulaient justement payer leurs études dans le but utlime de faire autre chose un jour/gagner leur vie autrement.
Parce que parfois, elles n’avaient pas fait beaucoup d’études, parce qu’elles n’avaient pas eu beaucoup de chance, parce qu’elles n’avaient pas beaucoup de sous.
Et Charles d’ajouter, très philosophiquement: «Et pas beaucoup d’chandails!».

1 Comment on …Pas d’bas

Répondre à Luc Brunet Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *