Grand moment de… beauté. Pure.
Une toute petite heure, qui m’a permis de lire la plus belle histoire qui soit.
Une histoire si émouvante, si touchante. Si drôle et si éclatée en même temps.
J’ai ainsi découvert cet auteur dont j’avais beaucoup entendu parler.
Avec grand bonheur, donc.
Il a l’écriture si vivante et heureuse, empreinte de simplicité, et le propos si intéressant, si percutant.
Le livre nous raconte l’histoire d’un petit garçon très malade et qui doit, beaucoup trop tôt, envisager sa propre mort. Mais l’auteur le fait de façon tellement intelligente et différente.
À travers une vie empruntée, inventée de toute pièce, mais vécue à fond, grâce aux bons conseils de la dame bénévole qui lui rend visite à l’hopital. En s’adressant à Dieu. C’est ce qui est très beau, et permet des moments très comiques, malgré tout le tragique de l’histoire.
Je n’ai même pas eu le temps de soupirer en me disant que la religion, surtout la catholique, me rejoint bien peu que déjà, la première page entamée, j’étais conquise.
Un magnifique cadeau, donc. À tous les niveaux. Puisque ce livre m’a été offert par une collègue/copine de travail qui en avait entendu parler et avait deviné que le sujet me toucherait tout spécialement.
Ce qui a certes ajouté à mon bonheur de la chose.
Ce sont ces cadeaux, tellement inattendus, ces découvertes spontanées qui me font, moi, apprécier tellement la vie et tout ce qu’elle nous apporte, sans que l’on s’y attende…
De Éric-Emmanuel Schmitt (3e volet du cycle de l’Invisible), France, 2002.

1 Comment on Oscar et la dame rose

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