Film issu de la cuvée 2009 de mon adoré FNC, qui vient à peine de se terminer.
D’ailleurs, je ne pensais jamais qu’il sortirait si rapidement au grand écran. J’essaie de voir un maximum de films au festival dont je ne suis pas certaine de la sortie éventuelle, et bien sûr, je me gâte de quelques autres ‘sure bet’, que je vois donc en primeur. Ben, quoi!?! J’vais m’gêner, peut-être???
J’en reviens au film ‘An Education’, de Lone Scherfig. J’aime beaucoup la sensibilité de cette réalisatrice. Pleine de délicatesse mais aussi d’assurance, empreinte de sobriété dans une démarche cinématographique assez personnelle, mais qui s’inscrit quand même de façon majeure et indéniable.
Un très bon film, qui nous fait découvrir une jeune actrice dans toute sa mesure: Carey Mulligan (elle a tenu de petits rôles dans d’autres films, dont Public Enemies, que je n’ai pas vu). Alors là: coup de cœur. Vraiment. Elle est fabuleuse dans le rôle principal de Jenny, une jeune et brillante étudiante dans le Londres des années 60, au futur on ne peut plus prometteur. Qui fait la rencontre d’un homme beaucoup plus âgé qu’elle (genre, le double), qui viendra changer son destin.
Version vraiment, vraiment résumée. Car je ne veux pas raconter l’histoire plus en détails.
L’homme en question est joué par l’excellent Peter Sarsgaard (qu’on a vu récemment dans ‘Elegy’ de Isabel Coixet), que j’ai encore confondu avec Ewan McGregor, pour une raison que j’ignore. Je trouve vraiment qu’ils se ressemblent. Et tous deux sont très talentueux… Ce n’est peut-être que cela?
Un des intérêts premiers du film est de nous parler de cette époque, des rapports et de la dynamique entre les hommes et les femmes dans la société occidentale des années 60 et surtout, des choix qui s’offraient à eux/elles à travers cette touchante histoire. C’est très intéressant, et la reconstitution est bien rendue.
Je dois aussi mentionner quelques autres formidables acteurs et actrices, au passage: Alfred Molinaro, dans le délicieux rôle du père de Jenny, puis Cara Seymour, qui joue sa maman. Et Emma Thompson, qui tient le rôle de la directrice d’école. Magnifique, une fois de plus. Quelle classe, et quelle prestance, toujours.
Ce film m’a d’ailleurs permis de confirmer que c’est définitivement une époque à laquelle j’aurais aimé vivre à l’âge adulte, mais pour des raisons on ne peut plus superficielles: la mode, les vêtements, les souliers, les coiffures. Qu’est-ce que les gens avaient de la classe, étaient élégants.
Petite note à Julie L.: une recommandation que je suis certaine que tu apprécieras, à voir avec ton amoureux. Enjoy! 😉
Réal.: Lone Scherfig, Angleterre, 2009. C’est la même réalisatrice qui nous avait donné, entre autres, ‘Italian for Beginners’, film du dogme #12, en 2002.

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