Il y a de cela quelques semaines déjà, le matin du dit jour, c’était fête au village.
Toute la grande -et magnifique- famille est réunie pour un brunch et un ÉNORME échange de cadeaux. Et encore… énorme, le mot est faible. Mes parents sont une fois de plus donné tombés dans l’exagération totale (encore merci) et mon petit frère m’a même fait pleurer. Mais ça, c’est une toute autre histoire (tout aussi joyeuse, cela dit, ne vous inquiétez pas).
À un moment, on appelle le petit Charles, qui développe avec empressement (et son éternelle joie) un grand paquet rectangle et plat. Il s’écrie, une fois ruban et papier retirés: «Yé! Un livre des Zoincroyables!» (vous savez, la célèbre famille de Supers Héros???). Il me fait craquer, à tout coup!
Un peu plus tard, il est redemandé au parloir, et on lui tend un cette fois un petit présent de forme carrée. Très vite, la chose déballée, il s’exclame, toujours tout sourire: «Oh woooow! Une boîte de Bob l’Éplonge pou mette mes swanish!!!». (À tout coup, je vous dis, À TOUT COUP!)
La fameuse swanish, qui semble tout droit sortie d’un obscur et méconnu dialecte autochtone (comprendre sandwich), la première fois qu’on en a entendu parler, c’était il y a déjà quelques années, de la bouche de son grand frère, le beau Julien. Une jolie expression à se transmettre entre frères, non?
En tous cas, un autre bien beau Noël, dont les sourires, les câlins, les exclamations toutes aussi drôles que spontanées, les histoires de toutes sortes, les rires et les jeux de nos petits chéris ne furent pas les moindres des plaisirs qu’il nous apporta.
Vive Noël!?! (je sais, je sais, je m’emballe un peu).
Mais avouez que l’effort est digne de mention (venant de moi!) et la cause, plus que noble.
De plus en plus, pour moi, Noël retrouve un certain sens grâce à ces enfants qui m’entourent -ceux qui ont beaucoup de chance et ceux (malheureusement) qui en sont totalement dépouvus-.
Mini chronique de Noel
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