Je viens d’assister à un enlevant match de soccer entre les «Gaulois» et les «Pokémon», deux jeunes équipes amateures qui s’affrontaient dans le coin de Lachenaie-by-the-beach.
Les favoris, les Gaulois (ben voyons…) comptent d’ailleurs quelques très bons joueurs dignes de mention, dont (tiré au plus pur des hasards – quelle chance!) mon beau petit neveu, Charles.
Charles, tout léger, qui court sans arrêt -et très vite-, comme porté par le vent. Et qui est constamment en train de rire (et même de rigoler), pendant cette longue course, comme s’il participait à une très drôle et très longue blague!
Ça doit être ça, aimer ce que l’on fait, ou alors le sport que l’on pratique, non? En tous cas, ça rend le match pas mal plus intéressant à regarder et à suivre.
J’aime beaucoup ce genre de rencontre, à mi-chemin entre le sport et la découverte commune de celui-ci. Pour voir évoluer et encourager mes petits chéris, bien sûr, mais aussi pour tous les délicieux moments qu’ils nous procurent.
Petit exemple: très difficile, à 5 ans (âge moyen, je dirais), de faire des passes et de tricoter ainsi, en équipe, jusqu’au but. Alors le jeune joueur qui attrape le ballon (souvent par pure chance) court, sort même du terrain, toujours en courant, sans s’arrêter, tourne et revient, jusqu’à le perdre, ou s’enfarger, ou compter un but.
Parlant de but, autre exemple assez cocasse: rien n’est plus difficile pour les joueurs que de se rappeler de quel côté il faut compter des buts. Alors il n’est pas rare, comme l’a si bien expliqué Charles après le match (l’air un peu incertain et faussement détaché): «Bon! J’ai quand même compté un but… mais de ce côté-là!» (en désignant, d’un vague geste de la main, son propre but). Et quel beau but, malgré tout, il faut l’avouer!

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