Catégorie : De mes yeux frequente

Célébration avec un grand A

En faisant des courses distraitement aujourd’hui, mes yeux sont tombés sur une citation qui m’a beaucoup interpellée: «La vie est un voyage auquel l’amour donne tout son sens».
Qu’est-ce que ça peut sembler pseudo ou ringard au départ, mais qu’est-ce que je trouve cela on ne peut plus vrai, beau/aspirationnel, quand j’y pense.
Et on ne peut plus d’actualité, puisque je me remets à peine d’une énorme «fête de l’amour», justement, qui se déroulait hier et s’est étirée jusqu’à très très tard… ce matin!
Quelle incroyable célébration! Dont les faire-part étaient déjà prometteurs/annonciateurs de la suite. Une magnifique invitation, remplie de travail et de délire, avec mots-croisés sur mesure et autres jeux préparés par les amoureux pour faire la «promotion» de leur union officielle. Je n’ai jamais connu deux personnes qui se seront autant investies pour la cause, mais surtout, qui l’auront fait à leur image, avec toute leur originalité, leur non-conformisme, leur simplicité, leur folie (douce) et leur délire/humour absurde. Un délice pour nous, et une grosse partie de plaisir pour eux, nous ont-ils confirmé. Sûrement ce qui explique (en grande partie) le succès de la chose!
Hier, donc, c’était le jour J: un autobus (grand luxe) nous attendait pour nous conduire à la cérémonie. Les futurs-mariés, Steph et Juju, avaient préparé des cds (ce sont deux passionnés de musique) pour nous tenir compagnie pendant le trajet et même, avons-nous découvert à notre plus grand plaisir, une parodie vidéo d’une émission télé où des gens se préparent à leur propre mariage (mais je n’ai jamais vu l’émission en question). Faite avec leur humour absurde, leur auto-dérision, leur plaisir évident de juste être ensemble et s’amuser un peu.
La cérémonie était courte et sobre, avec une fois de plus, de la très belle musique choisie par les mariés. Une cérémonie pleine de silences, de complicité et d’amour. Je sais que ça parait un peu ringard (je l’ai déjà dit plus haut!) mais c’est vrai.
Par la suite, on se rend à un endroit magnifique, le Domaine Joly de Lotbinière, pour fêter comme il se doit. Le temps s’étant éclairci un peu, nous avons pu nous promener dans les sentiers, jusqu’au fleuve, puis à travers les magnifiques jardins de ce site exceptionnel, avant de se mettre à table. À nouveau, une délicieuse idée (dans tous les sens du terme): le repas était une formule buffet gastronomique avec produits du terroir provenant presque exclusivement de la région. Le tout tellement (trop) bien arrosé.
Le décor était aussi simple que beau, à l’image des mariés, et nous avons également eu droit à un formidable montage sur ordinateur nous relatant les «qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi» de leur rencontre/relation/union. Très réussi.
Le reste de la soirée était parfait. Aucun rituel ni tradition habituellement présents dans les réceptions de mariage, que de belles trouvailles et inventions. Nous avons d’abord joué au bingo (et j’ai même gagné un porto 20 ans, aux couleurs des mariés!?!). Ils avaient d’ailleurs poussé le jeu jusqu’à concevoir des produits dérivés pour la circonstance (t-shirt, tasse, etc.). Quelle belle idée et qu’est-ce qu’on a eu du gros fun!
Pour finir le tout, ils nous avaient préparé avec soin 4h30 de musique en tous genres (alternatif, rock, métal, français, rock’n roll, quétaine, etc., etc.) pour nous faire passer le souper, l’alcool … et le délire commun! L’ambiance était on ne peut plus festive. Nous avons ri et nous sommes amusés comme rarement dans un tel contexte.
Merci mille fois à Hélène, François et leurs conjoints pour le site enchanteur et le repas, ainsi qu’aux belles Marie et Geneviève pour leur aide et leurs grands talents. Merci tellement, Juju et Steph, pour tous les efforts, le temps et l’amour investit dans ce beau programme. Assurément une journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier, collectivement. Et qu’est-ce que votre complicité et votre évident bonheur faisait plaisir à voir…
Même si j’ai toujours dit que je ne me marierais jamais, et que le concept lui-même me rejoint toujours bien peu, je dois avouer que la simple idée de partager ainsi une passion, une folie/du plaisir au quotidien, mais tellement remplis de simplicité, me rejoint complètement en revanche.
La vie est si courte et le temps passe si vite… autant en profiter au maximum, non?

Faire le poids

Oui, bon… tout est dans la perspective, comme on dit!
Et j’ai donc appris ce week-end que, du haut de mes 124 livres, je pesais l’équivalent de 2 750 000 fourmis.
Ben quoi!?!
Pas mal, non? Je pense que je fais définitivement le poids!!!
En fait, c’est une petite anecdote pour faire un clin d’oeil à l’Insectarium de Montréal.
Les gens qui me connaissent savent que je n’aime pas (en fait j’ai très peur!) des bibittes, comme on dit! Des insectes, quoi.
Mais à la demande de mon filleul, qui en rafolle (je le dis au sens figuré comme au sens littéral, puisqu’il en a même mangé, des vers aux épices mexicaines… ouach!!!), nous sommes retournés visiter cet endroit ce week-end.
On a beau dire, c’est quand même vraiment intéressant.
Toutes ces petites et grandes créatures, leurs spécificités, leurs couleurs, leurs formes, leurs origines et leurs utilités. Des mini-sociétés en soi.

Arbre-en-arbre

En fait, j’aurais voulu nommer la catégorie: «très difficile mais vraiment agréable», mais une fois de plus, je suis confrontée à mes propres limites!
J’ai fait l’expérience récemment avec Chri, ma soeur, Sophie, ma belle-soeur et nos 4 moineaux, Fred, Julien, Justine et Charles. Ils ont tous été vraiment bons.
Les deux plus vieux, MY GOD, inutile de m’attarder: deux naturels, ils ont fait ça les doigts dans le nez et les yeux fermés, comme on dit! Justine est moins physique, mais elle a été très bonne et a fait preuve d’un bon équilibre. Bra-vo ma belle! Et le petit Charles, qui touchait à peine aux câbles supérieurs, tout en légereté et en agilité. Vraiment impressionnant.
Quand à nous, les «adultes», c’était autre chose. Probablement plus difficile de faire des parcours construits pour plus petits que soi, mais soyons honnêtes (c’est une note à moi-même), nous en avons eu (largement) pour notre argent!
Moi qui ai le vertige, je me suis fait violence à quelques reprises et me suis fait pousser du courage rien qu’à voir la peur et la panique de la petite fille qui me précédait, et les hésitations de Justine qui me suivait. Je l’avoue, j’ai vraiment eu peur à quelques reprises, et j’ai réellement forcé très fort à plusieurs endroits. Pas facile de supporter son propre poids en perte d’équilibre, en plus.
Mais c’était vraiment un bel après-midi de vacances, et une super expérience de gang.
Nous étions à Mirabel. Le parcours est vraiment très bien organisé, et les guides très compétents.
À vivre, au moins une fois.
Nous avons croisé le parcours adulte au retour: deux fois plus haut, et (au moins) quatre fois plus mobile… ça promet!

Concours equestre

J’adore! C’est si élégant, si beau, si noble…
Je les regarde généralement à la télé mais, il y a quelques semaines, j’ai eu le bonheur et le privilège d’assister en direct à une telle compétition, soit l’International Bromont. La première en importance au Québec, et la 2e au Canada.
Et d’y voir triompher le favori et québécois Mario Deslauriers. Deux parcours parfait, dans de très bons temps. Fort palpitant!
Et le week-end dernier, c’était encore plus spécial: Viet, un ami, participait aux compétitions de saut. Quelle allure, quelle élégance… et quelle belle prestation. Viet fait de l’équitation depuis tout jeune, mais n’en avait plus fait depuis un bon moment déjà. Cette année, il s’y est remis. Il a remporté sa première compétition et a fait des parcours presque sans faute cette fois-ci, sur son magnifique cheval, Cosmos.
Merci encore à Valou et Viet pour les si agréables week-ends, et à la belle Audrey pour ces petits moments de bonheurs volés!

Pierre Lapointe – 5e salle de la PDA

Je ne m’étenderai pas longuement sur le sujet puisque je l’ai déjà fait à quelques reprises.
Mais je me devais d’en parler un peu… tellement ce dernier spectacle de la tournée «La forêt des mal aimés» m’a marquée.
D’abord, la salle. L’extraordinaire salle, qu’on aurait dit construite juste pour ce spectacle et pour Lapointe/ses musiciens.
Une toute petite salle, avec la scène au centre, tout en bas, et les gradins disposés autour. Magique. Je déteste ce mot qui me semble souvent dénué de sens ou utilisé hors contexte, mais cette fois-ci, c’était vraiment cela.
Et nous, si privilégiés, assis dans la 2e rangée du bas, en plein milieu, pouvant presque leur toucher en allongeant à peine le bras. Bizarrement, cette incroyable proximité a produit deux choses: une certaine pudeur et une certaine retenue. Comme si nous étions impressionnés (que dis-je: nous l’étions!) et que du coup, nous n’osions pas trop faire de vague.
Quoique moi, je suis incapable de rester de glace dans un tel spectacle, et encore moins devant Pierre Lapointe et toutes les émotions qu’il suscite et dans lesquelles il nous plonge inévitablement.
Ses musiciens sont tellement talentueux: le violoniste, la pianiste-accordéoniste, le guitariste-bassiste et celui aux claviers/aux arrangements. Quelle formidable équipe.
Lapointe est aussi drôle et désinvolte qu’on le connait. Il sait tellement parler à ses spectateurs et les charmer… c’est fou.
Ma seule déception (et c’est vraiment parce que c’est une de mes -sinon MA- chansons préférées): il n’a pas fait «Pointant le nord». Mais il en a fait tant d’autres… qu’est-ce que je suis chiche juste d’en parler!!!
Une fois de plus, un super spectacle, en super compagnie. Merci encore à Éric pour les improbables billets…