Catégorie : De mes yeux frequente

Deux saisons dans le desordre

Hmmmmmmmmm.
J’avoue que c’est un peu facile, un peu redondant, beaucoup «small talk», ainsi que notre sport national, à nous, les québécois, (devant le hockey, surtout cette année!) de parler météo, mais quand même!!!
Je suis partie de chez moi en fin d’après-midi, soit au printemps, destination la rive nord, pour un souper chez mes parents. C’est formidable, comme toujours, on mange, on échange, on rigole, c’est tout bon. Puis je repars, quelques heures plus tard, en plein milieu de l’hiver ET d’une bonne tempête… misère! Vingt minutes à l’aller, quarante au retour. Du même endroit (et sobre, je tiens à le préciser).
Mais «small talk» ou pas, je me fais plaisir, je me permet, pour deux raisons (également dans le désordre):
1) J’en ai marre de l’hiver, vraiment! On n’en peut plus (le «on» incluant ici seulement la personne qui écrit);
2) Ça me fout la trouille, et les boules, moi, des soirées comme ça. Parce que ça ravive mon imagination débordante, et ma peur des changements climatiques/des conséquences de ce dérèglement que nous vivons déjà. Et ça me donne l’impression qu’on ne saura bientôt plus du tout ce qui va arriver le lendemain… si lendemain il y a (bon, bon, franchement, bien évidemment j’exagère, mais c’est pour la fin, ça fait plus percutant, ça a plus d’impact, non???).

Moins 1000

Je termine (snif! snif!) une très bonne semaine de vacances avec ma formidable famille, passée, en majeure partie… à l’extérieur.
À -1000 degrés Celsius.
Croyez-le, ou non!?!
MY GOD qu’il a fait froid!!!
Mais je me plains pour me plaindre, car même si ce n’est pas agréable à proprement parler (loin de là!)… nous en avons profité beaucoup quand même. J’en suis moi-même surprise, d’ailleurs.
Mais la chaleur humaine aidant… c’est sûr!
(En fait, pour être très honnête… je pense surtout que c’est la fin des vacances qui me donnent envie de chialer ainsi).
Merci à ma grande sœur/amie/complice, Cri, pour l’hospitalité et le gros fun sale (sous toutes ses formes). Merci à ma coloc, mon adorée Justine, pour sa grande gentillesse et à mon filleul adoré pour son énergie communicative. Et à mon beau-frère, pour sa patience!
Et merci à mon très fort et très courageux de frère… pour avoir été parmi nous, avec sa belle ptite gang (la super et enjouée Sophie, Julien le magnifique et l’énergique Robaxacet). Qu’est-ce qu’on a rit, que ça a fait du bien, et qu’on étaient dus, hein? Tu es sûrement le mieux placé pour comprendre vraiment l’expression «ne rien perdre pour attendre», toi, non?!?

Le courage

Je le cotoie tous les jours, en fait. À différents degrés, de près ou de plus loin, depuis toujours.
Je le cotoie aussi chaque semaine depuis bientôt trois ans, sous les différentes formes de petits et de plus grands enfants, très amochés et si peu gâtés par la vie… Mais toujours, toujours, si forts et si surprenants.
Je le cotoie aussi de plus proche, depuis trop longtemps déjà, depuis plus d’un an maintenant, malgré ce qui nous avait été expliqué et miroité au départ. Et de plus en plus, malheureusement, par nécessité.
Tout récemment, ce courage dépasse malgré nous, malgré tout et malgré lui, surtout, ce que nous aurions pu imaginer et espérer. Un courage si solitaire, un courage si isolé, un courage auto-renouvelé… parce que nous sommes si impuissants, dans et à travers tout ça.
Un courage d’à peine 36 ans qui ne devrait pas avoir à se prouver ainsi. Un courage que nous aurions préféré suspecter, deviner, sans avoir à le constater et le confirmer ainsi.
Mais un courage malgré tout qu’on ne peut qu’admirer, saluer et surtout remercier… du bout de nos pensées si intenses et si présentes, sans cesse, de nos lèvres si pudiques et si maladroites et de nos cœurs, tellement serrés et douloureux.
J’ai simplement envie de lui dire de ne pas lâcher, même après tout ce qu’il vient de nous prouver, parce qu’il pourra bientôt se reposer, j’en suis sûre, parce que toute cette force et cette lutte seront bientôt récompensées.
Et lui dire à quel point je l’aime. Tellement. Et je sais que je suis loin d’être la seule, si je me fie à tous les témoignages que je reçois en ce sens…
À très bientôt. Et énorme «hug», en attendant.
Tu sais, finalement… c’est toi, le plus grand.

Dune

Un petit resto plutôt inusité découvert récemment.
À mi-chemin entre l’orient et le nord de l’Afrique (en terme d’inspiration et d’origine), le tout servi en formule tapas… vachement éclectique, me direz-vous!?!
Le menu est assez simple, composé de petits plats allant des légumes grillés aux épices marocaines, aux couscous, aux tajines, plusieurs plats de poissons et fruits de mer, du boeuf braisé, le méchoui d’agneau et même, ô surprise!: le foie gras!
Bien entendu je ne peux prétendre avoir tout goûté (et d’ailleurs, malgré toute mon énergie et ma bonne volonté, croyez-moi, je n’aurais jamais pu!). J’ai partagé le chèvre sur betterave jaune confite avec laitues et vinaigrette aux agrumes, le méchoui d’agneau avec sauce au feta, tomates et amandes, la chetchouka (ratatouille de légumes épicés) ainsi que le steak d’espadon aux olives. C’était tout bon, mais assez spécial comme ensemble.
Tous les plats sont goûteux et savoureux. Ce n’est pas de la fine gastronomie mais c’est vraiment bon. Et je trouve que c’est la combinaison des plats -ou un certain manque de cohérence entre ceux-ci, peut-être?- qui surprend. Ou déstabilise, disons.
Nous avons découvert deux petits vins, un algérien du genre «beaujolais nouveau», un Château Tellagh, je crois (vraiment pas dans mes goûts, mais il était correct) ainsi qu’un petit marocain, un Médina si je ne m’abuse, un bon rapport qualité-prix (que je pourrais un comparer à un «Hoya de Cadenas» espagnol).
Mais tout ceci n’aurait JAMAIS, mais alors là JAMAIS pu être complet sans l’exquis -je répète: l’exquis- fondant au chocolat (un genre de mi-cuit) avec glace au thé. Le fondant l’est complètement, riche à souhait, chocolaté parfaitement, bien, bien cochon, comme on l’aime! Et avec la petit glace à peine amer, au goût aussi frais que léger… une véritable combinaison parfaite, une!
Mais j’ai dû rentrer à pieds, avec une copine, nous tapant une heure de marche énergique et bienfaitrice, parce qu’autrement j’aurais assurément explosé! Le dessert était beaucoup trop copieux et riche. Mais comment résister!?!
201, rue Rachel est, entre St-Denis et St-Laurent.

40e anniversaire de Sophie

La semaine dernière, nous étions invités, avec plusieurs ami-e-s proches, à célébrer l’anniversaire de notre belle Sophie. C’est Luc, son chum, qui recevait… en grande, allions-nous constater bien vite! (mais nous nous en doutions, car c’est un fin gourmet, un excellent cuisinier… et un formidable amoureux!).
Désolée, je me dois de le décrire, dans le menu détail, ce fameux repas 6 services. En fait, il y en avait initialement 7, mais nous n’avons jamais pu nous rendre jusqu’aux fromages…
Nous avons commencé par des sushis divers, un duo d’huîtres fraîches et des moules farcies à la mode Tapas. Le tout, arrosé d’un très bon mousseux.
Puis, un tartare de saumon à la crème sûre sur nid de laitue et des pétoncles rôtis à l’unilatérale avec caviar d’aubergine et biscotte de parmesan. Une fois de plus, le tout bien arrosé, d’un très bon bourgogne aligoté.
Un petit granité de citron est venu nous rafraîchir et nous donner une petite trève avant la suite… eh oui! Après tout, on a pas tous les jours 40 ans, non?
Des calmars farcis à la Portugaise, puis un carpaccio de veau de cerf à la roquette et au parmesan sont venus conclure la portion «entrées/plats principaux» du repas, bien arrosés d’un excellent rouge. Fait non négligeable à noter: la viande de cerf a non seulement été apprêtée mais aussi chassée, par notre hôte. Ben voyons… pourquoi l’acheter quand on peut se la procurer soi-même!?!
Pour terminer cet exquis programme, Luc nous a servi des feuilletés aux poires, Roquefort et Grand Marnier, le tout couronné par des crèmes brûlées au foie gras. À nouveau, arrosés de rouge, et d’un excellent Porto de plus de 20 ans.
Je n’ai pas utilisé d’adjectifs pour témoigner séparément de chacun de ces plats, puisque j’aurais donné dans l’extrême redondance. Qu’est-ce que ce fut bon. En fait, tout était savoureux. Que dis-je!?! C’était fabuleux, délicieux, tellement recherché. Et tellement de travail de la part de notre hôte. Mais que nous avons grandement apprécié, à sa juste valeur.
Nous avons également eu l’honneur et le plaisir de participer, un tant soit peu, aux préparatifs avec le chef, ce qui est toujours un réel plaisir pour moi. J’adore connaître de nouvelles recettes, voir travailler les autres, apprendre et mettre la main à la pâte. C’est tellement agréable.
Nous avons aussi et surtout eu beaucoup de «fun», tous ensemble. Nous avons jasé, rigolé, mangé (comme des énormes cochons, vous l’aurez deviné!), dansé, déconné. Et ça ne date pas d’hier: la plupart d’entre nous nous connaissons depuis au moins 20 ans.
Un grand moment de bonheur, dans tous les sens… et pour tous nos sens.
Encore merci à Luc et à Sophie. Nous l’avons d’ailleurs taquinée toute la soirée à l’effet que jamais nous n’avions été aussi ravis… d’être ses amis!