Je connais maintenant LA vérité sur certaines chansons de Noël…
Une en particulier, en fait!
Vous la connaissez sûrement!?! C’est «Vive le temps».
C’est mon beau Charles, qui m’a invitée à une activité à sa maternelle récemment, qui nous l’a chantée pendant le mini-récital de Noël (ça va comme suit, sur l’air assez connu):
«Vive le temps,
vive le temps,
vive le teeeemps d’hi-veeeer,
qui s’en va, soufflant, soufflant, dans les grands sapins veeeeeeerts,
OOOOOOOOOH!» (et etc.).
C’était tellement drôle!
Charles était bien évidemment le seul à connaître les vraies paroles (du premier couplet, je précise!), et les chantait avec entrain, tout sourire, ses amis chantant l’autre version, donc, la fausse (qui dit quelque chose comme «Vive le vent» ou un truc du genre) et le regardant avec hésitation et doute.
Les Charles aussi, c’est vraiment charmant! Vraiment…
Catégorie : De mes yeux entendu
Justine et Frédérick
Un week-end récent, j’ai eu le grand bonheur -et même honneur- de recevoir, l’instant d’une soirée, d’une nuit et d’un petit matin de douce folie, mes filleul et nièce adorés, la belle Juju et son grand frère, Fred. Qu’est-ce que ça a été agréable. On est allés se promener, faire un grand tour de métro (que leur grand-papa a construit), voir un film, manger une bouchée. Une belle soirée de plaisirs partagés.
Dimanche soir, revenue chez moi et affairée à diverses tâches de circonstances, en sortant de la douche, je trouve sur ma boîte vocale cet émouvant message de Justine, la voix déchirée par l’émotion: « Brigitte (…) je m’ennuie beaucoup de toi… pis… pis j’espère qu’on va se revoir… j’t’aime beaucoup… Bonne nuit!»
MY GOD…
C’est pour des tous petits moments volés comme ça, des moments d’intensité absolue, des moments de tendresse formidable, d’amour inouï que j’aime, moi, faire partie de ce monde si fou et si insensé (trop souvent).
Ma belle Justine: tu ne sauras jamais le plaisir que tu m’as fait. D’entendre ta délicieuse petite voix, comme ça, me dire ces si belles choses… et même si je sais pertinemment qu’elles furent proférées en temps de grand «déchirement existentiel»: soit le moment d’aller au lit (que tu aimerais si souvent repousser), la veille du retour à l’école! Mais ça n’a aucune importance, vraiment, aucune… C’est juste trop magnifique!
Et Fred, lui, déjà pré-ado (et déjà si beau avec ses cheveux longs), qui m’a demandé le plus sérieusement du monde et du haut de ses 9 ans, alors que nous attendions patiemment notre tour à la salle de bain (où Justine se prélassait longuement), «Puis, Brigitte, comment a été ta journée?», avec le plus grand intérêt du monde! Trop cute! Il a même écouté avec enthousiasme mon récit de la dite journée.
Qu’est-ce que je t’aime, mon beau Fred, et toi, ma belle Justine… même si vous grandissez vraiment trop vite!
PS – Et juste pour faire plaisir à leur maman (et la rassurer sur le beau travail d’éducation qu’elle fait!), Fred m’a dit, dimanche avant d’aller les reconduire: «En tous cas, merci beaucoup, Brigitte… Pour tout. Vraiment, je sais pas quoi dire!».
CeU
Hmmmmmmmm. J’avoue être plutôt chanceuse, normalement, côté découverte musicale.
Soit parce que les gens dont je suis les recos me rejoignent, soit parce que je suis assez ouverte d’esprit et de culture, soit parce que mes goûts sont, ma foi, vraiment très larges et écletiques, peut-être!?!
N’empêche, j’ai vécu récemment une grande déception.
Je me suis procuré l’album éponyme de cette chanteuse, tel que recommandé par un hebdomadaire culturel bien connu (le Voir, pour ne pas le nommer!).
Et malgré le style musical (brésilien, mélange de soul, d’afro beat, de reggae et d’électro-jazz), le côté très contemporain, le côté un peu musique d’ambiance… je n’ai pas aimé. Mais pas du tout. En fait, ça m’a énervée.
Je n’ai pas aimé la voix, qui m’agresse, à vrai dire. Ni les mélodies, qui me laissent indifférente.
Alors un cd à donner, un!
Ben quoi!?! Je crois beaucoup que les goûts ne se discutent pas, qu’ils sont tous dans la nature, comme le veut l’expression consacrée. Et je n’aime pas jeter les choses, surtout quand il s’agit de culture. Je crois beaucoup au recyclage.
À bons lecteurs/bons entendeurs… salut!
CeU, Étiquette LCL, musique du monde, 2006.
Funérailles
Ce week-end, nous avons assisté en famille à des funérailles. Mon frère et ma soeur sont venus en compagnie de leurs -formidables- rejetons. Ils les avaient préalablement «briefés» sur la chose, les petits ayant été plutôt épargnés, de ce côté, jusqu’à maintenant. Ils leur ont donc expliqué que ce serait triste, qu’ils devaient rester sages, que les gens seraient sérieux, voire émotifs, etc. La galère habituelle, quoi!
Cette fois-ci, ce fut un peu différent. D’abord parce que le défunt (un de mes oncles/frère de mon papa) ne fut pas «exposé». Une petite boîte en bois témoignant simplement de son passage parmi nous. Avec de très beaux montages de photos/souvenirs disposés à côté, comme témoins du passé. Plus discret et certes moins impressionnant, comme «set up», pour les enfants. Et du coup, on dirait que l’atmosphère était en peu plus détendue ou sereine, peut-être.
Je me suis assise quelques minutes, histoire de jaser un peu avec mes neveux/nièce. Le plus jeune, Charles, est venu me raconter comment se passait sa rentrée scolaire à la grande école. Et il n’était pas peu fier de me chanter -avec enthousiasme et moultes gestes- une nouvelle contine fraîchement apprise.
Parallèlement, beaucoup de gens sont passés nous offrir leurs condoléances. Puis un prêtre et les frères/soeur ont pris la parole. Des témoignages souvent drôles, et plus touchants par moments. Nous avons donc, tour à tour, éclaté de rire, tous ensemble, puis retenu (ou pas) quelques larmes, quelques «motons».
Charles était debout à côté de moi, à l’avant (devant le prêtre), apparemment très curieux et intéressé par tout le processus. Il regardait/écoutait les orateurs nous entretenir, puis les réactions des gens dans la salle, suivi du rituel religieux de circonstance. Le prêtre était ma foi plutôt sympa et somme toute intéressant. À un moment, Charles s’est collé contre moi et, quand je me suis agenouillée pour être à sa hauteur, m’a chuchoté tout doucement, détachant chaque syllabe, comme par un grand respect: «C’est l’fun, venir ici! J’aime ça, moi!». J’ai étouffé un fou rire et suis restée ainsi avec lui. Le prêtre a entamé le «Notre Père» et la foule a embarqué avec lui. Cette fois, Charles était vraiment impressionné, presque mystifié. Il m’a regardé le plus sérieusement du monde (en chuchotant toujours) et m’a dit: «Wow. Tout le monde la connait…», en parlant de la comptine des grands, qu’il entendait, lui, pour la première fois!
Ah les crocodiles
La scène se déroule à la piscine, en compagnie de ma copine de voisine (ou serait-ce ma voisine de copine???) et sa belle puce de presque-trois-ans.
Nous jouons gaiement -et avec enthousiasme- dans l’eau. La puce se trouvant sur un énorme crocodile en «styro-mousse» (pas sûre du nom).
On fait donc semblant de l’attaquer, elle rigole, puis elle fait mine d’attaquer à son tour le méchant crocodile, et je l’encourage en lui disant: «Allez, montre-lui ce que tu sais faire, dis-lui comment tu t’appelles!».
Et la belle coquine de lui lancer, du plus profond de ses petits poumons: «Je m’appelle Samuel-Ann!». Je ne sais pas pourquoi… ça m’a quand même un peu surprise, et nous a beaucoup fait rire.
Et elle a ensuite ajouté, le plus sérieusement du monde et en se rapprochant du dit crocodile: «Toi, tu t’appelles quoi???».
Belle coquine! Tellement joli! Encore un peu, et on l’aurait vu bouger, l’animal, et même lui répondre!